FERNANDO ALONSO Le sacre de la jeunesse
Par
Martine Camus
A force de gagner des courses et des championnats de karting, Fernando Alonso s'est bati une jolie renommée en Espagne et au delà des frontières européennes. Sa jeunesse et sa remarquable asencion dans le contexte budgétaire longement etranglé en font un pilote prometteur, une valeur sûre à saisir. C'est exactement ce que pense Adrian Campos, ex pilote Minardi en 87 et 88, jadis sans grand succès, qui dirige à present une equipe de Formule Nissan en Espagne. Avec talent puisque pour la saison de lancement de cette discipline en 1998, son pilote, Marc Gené, a été sacré.
La première fois qu'Adrian Campos a remarqué le petit Asturien remonte au Marlboro Masters de Karting en 1996, au Palau San Jordi de Barcelone, ou Fernando s'est imposé. "Son casque a d'abord attiré mon attention. Decoré aux couleurs du drapeau espagnol, comme le mien lorsque je pilotais ! Ensuite, j'ai été subjugé par sa virtuosité. Il y avait du grand monde sur la piste : Jacques Laffite, Clay Regazzoni, Arturo Merzario, René Arnoux etc... Et de la bagarre aussi. Pourtant, ce jeune adolescant de 14 ans nous depassait tous ! Non seulement il nous empêchait de le doubler, mais il prenait un malin plaisir à nous repasser. Il y est parvenu à 3 reprises. Nous n'ouclierons jamais la facilité avec laquelle il le faisait !"
Son premier test au volant d'une voiture de competition a lieu en octobre 1998 sur le circuit d'Albacete, ville de la région de Castilla-La Mancha.
Fernando n'a que 17 ans, mais une fois sur la piste il demontre de telles capacités d'adapatation et il conforte Campos dans son envie de l'engager pour disputer la saison 1999 de L'Euro Open movistar by Nissan. Son père est heureux et inquiet à la fois.
"Vous êtes certain que nous n'aurons rien à payer pour cette saison ? demande-t-il plusieurs fois à Campos.
-Je prendrais tout en charge!"
Adrian se souvient de la jalousire que la seule evocation de son nom suscitait chez les autres pilotes. Ou du scpeticisme. Marc Gené, le voyant si à l'aise dans son premier galop d'essau, était mort de rire. Il ne voulait pas croire Fernando n'avait jamais piloté une monoplace avec uen boite de vitesses. Sur la fin de son test, il tournait dans les temps du Catalan.
Sorte de compromis entre la formule 3 et la formule 3000, cette discipline utilise de jolies monoplaces très performantes, concotés par l'italien Enzo Coloni et l'argentin Enrique Scalabroni. Elles sont animés par un moteur Nissan de 250 chevaux au régime limité à 8050 tr/min et sont chaussées de pneux michelin. Un vrai bonheur à piloter et pas un grand casse-tête à régler! Formule de promotion oblige, le quota de pneus se résume à 8 unités par Week End, plus 8 en guise de joker à utiliser sur l'ensemble de la saison. Enfin, un changement de pnesu obligatoire intervient lors de la deuxième mache de chaque course pour donner du piment et petit air de la F1.
Richement dotés, cette série attire des ecuries et des pilotes étrangers, donc possède une certaine aura en Europe. On y trouve principalement des jeunes gens en mal de Formule 3000 - pour cause de budget - et de purs espoirs désireux de percer. L'experience cotoie l'inexperience. La formule Nissan jouit d'une belle popularité auprès du public et d'une assez bonne cote chez les commenditaires, ce qui engendre de magnifiques decorations sur les carrosseries.
Ermanno Cuoghi pour maître à penser
La saison débute fin mars à Albacete, il y a peu de temps, theatre des premiers tours de roue de Fernando. 18 ans dans 4 mois et pas encore le permis de conduire en poche! Physiquement, un gamin dans le paddock. Psychologiquement, un modèle de cencentration, d'application et de modestie, saisissant tout conseil au vol tout conseil sensé. Il a en tout cas tout à apprendre du maître Campos! Au volant de sa légère monoplace à la tenue de route assez efficace, il prend ses marques dans la premières manche mais sort de piste et abandonne sur une faute....de débutant. Le succès ne sort pas de la maison puisque son coéquipier Angel Burgueno l'emporte. Fernando n'a pas du tout appreçié ce faux pas alors qu'il menait avec 25s d'avançe. Une maun sur l'épaule de Campos, il assure de réparer tout de suite sa bévue. A la surprise generale, il arrache sa première victoire dans la deuxième manche et déclanche de frénetiques applaudissements autour de la piste.
Dans cette ecurire officie un homme de sport automobile de très haute volée : Ermanno Cuoghi, personnage emblematique de la Scuderia de la belle epoque, un des piliers d'Enzo Ferrari. Fumeur invetéré, maigre le visage buriné et orné de moustaches à la Georges Brassensn archi-competant, il était le chef mecano de Niki Lauda chez Ferrari. Lequel lui a demandé de le suisvre chez Brabham-Alfa avant de rejoindre l'ecurie Minardi une fois Lauda retiré des affaires. Aujourd'hui à la retraite, installé en Espagne, il n'a pu se sevrer de la course. Alors il donne un coup de main à Campos qu'il a connu en F1, chez Minardi. Mais surtout, il devient le maître à penser du jeune Fernando. Peu à peu, il lui transmet sagesse et savoir faire en plus de renforcer sa maturité déjà peu commune pour son jeune âge. Un homme capital dans la formation du gamin en monoplace.
Les rencontres se succèdent. Désormais, la concurrence attend de pied ferme ce diable de Fernando. Le public aussi. A jarama, le circuit des Madrilènes, il abandonne au premier episode qui revient au français Laurent Delahaye. Mais prend une magnifique revanche dans le deuxième en dominnant sur la piste comme dans les stands durant le changement de penus obligatoire.
Les 4 et 5 septembre 1999, l'Euro Open Movistar by Nissan s'exporte à Donongton, Angleterre pour honorer ses 11è et 12è manches. Fernando ne fait pas de demi mesure. Parti en pole position pour la 5è fois de la saison, il domine de la tête et des epaules la premières manche et s'impose devant Manuel Giao, son plus corace adversaire. Le Portugais pu lui rendre la monnaie de sa pièce dans la 2è galopade s'il n'avait pas dû s'incliner lors du changement de pneus. La passe de 2 pour l'Asturien, décidemment champion aux stands comme ses mécanos! Une première en cette saison dans la discipline. Au championnat, la chance de se replacer en vue du titre...Giao mène avec 105 points, Alonso suit avec 101.
Plus que 2 occasion de retourner la situation en sa faveur. Fernando y croit et peut à présent compter sur une honnête expérience. A barcelone, il se classe d'abord 7ème de la manche enlevée par Giao, puis premiers de la "belle" devant Manuel. Ce dernier prend naturellement une nette longueur d'avançe au championnant avec 144 points contre 125 à son rival. Cet ecart aurait pu être plus important encore si, lors de son arrêt aux stands ou il pointait en tête, le Portugais ne s'y était pas retardé une fois de plus pour en sortir deuxième derrière l'espagnol.
La finale, enfin se joue à Valencia les 30 et 31 octobre : un grand moment pour cette piste qui accueille sa première course automobile officielle. Un invité "suprise" est dans les rans : Tomas Scheckter, fils Cadet de Jody, ex champion du monde de F1 en 1979 sur Ferrari. Le sud africain n'a aucun scrupule à gagner avec une infime avançe sur Alonso qui remontait sur lui à grandes enjmanbées : 0.070 s sur la ligne d'arrivées! Un tour de plus, et l'Espagnol en aurait fait une bouchée. Giao est releguée à la troisième place. Pas démonté sur 2 sous, le pilote d'Oviedo sort le grand jeu avec la fermeté d'un solide conducteur dans la deuxième periode. Scheckter est en tête ? Pas grave. Rusé, il effectue un changement de pneus précoce. Lorsque Tomas s'arrête à son tour, il a la désagréable surprise de repartir dans le sillage de Fernando, qui se voit pousser des ailes. Intouchable, il arrache la victoire à Tomas, finalement distancé de 6.4 s. Suivent Burgueno, son coéquipier à 7.5s et Giao à 9.2 s. La messe est dite....en asturien. Riche de 6 victoires, 9 poles positions et 164 points - contre 157 à Giao - Alonso est sacré champion de Formule Nissan pour la saison 1999. Pur exploit pour une première année d'apprentissage vis à vis d'un coriace de 10 ans so ainé, sensé détenir la science de la course.
Après Marc Gené, voiçi un deuxième champion façonné chez Adrian Campos Motorsport en 2 saisons d'existence de cette discipline! Celui mà, avec sa boulimie à franchir les etapes en défiant les lois de l'âge, est un vrai phénomène. Le maître est impresioné. José Rubio, journaliste espagnol et confident de Fernando de longue date, explique d'ou venait cette force exeptionelle pour un jeune de 18 ans : "Fernando ne se demonte pas, et ce, dans n'importe quelle situation. Même sous la pression. Et puis, il est soucieux de son materiel. Cette maturité dont on parle tant aujourdh'ui ne date pas d'hier.Déjà, du temps héroïque du karting, il savait obtenir beaucoup avec peu, c'est à dire une machine pas forcément au meilleur rendement." A l'époque il était aussi un fin stratège. "Je me souviens qu'il était capable de se pénaliser en qualifications ou lors d'une première amnche de course pour sortir le grand jeu dans la deuxième, lorsque les adversaires étaient techniquement affaiblis par un moteur ou des pneus fatigués".
Gouttes de sueur et larmes se mêlent et glissent des joues d'adolescent du pilote. Il est acclamé par des tribunes pleines à craquer. En repondant de la main à la foule, "Nano" - c'est à present son surnom, "grand garçon" - mesure l'etendue de son gain. Non seulement il n'aurat pas à rester une saison de plus dans cette discipline, mais il va pouvoir effectuer un test au volant de la Minardi sur le circuit de Jerez de la Frontera. Petite écurie, certes, mais qui a la réputation de détecter et de permettre aux apprentis stras de mettre un pied à l'étrier.
Frederic Dhainaut : "Le même regard qu'Ayrton Senna"
La "Scuderia" de Faenza, ville de la province italienne d'Emilie, a prevu de tester 2 jeunes ayant recemment gagné un championna : Giorgio Vinella, champion italien de Formule 3000 et le Suédois Peter Sundberg, champion de Formule 3 d'Italie. Très li à Gian Carlo Minardi depuis l'epoque ou il courait pour lui aux côtés de Pérez Sala, Adrian Campos lui a parlé avec enthousiasme du "petit Alonso", son récent lauréat ane Formule Nissan. Tellement prometteur à ses yeux qu'il a commençé à s'occuper de ses interêts. "Ce petit gars marche très fort, tu devrais le tester aussi!" Minardi accepte, par amitié pour son ancien pilote. Rendez vous est pris le 13 décembre 1999, durant les essais de Jerez ou le spilotes "maison", en particulier Marc Gené, doivent valider certaines pièces conçues pour le millesime 2000. Fernando ne veut pas rater l'occasion de se faire remarquer. Une formule 1 n'est finalement qu'un gros kart...
"En route pour Jerez, se souvient Frederic Dhainaut, alors enc harge de l'equipe d'essais Minardi, nous avaons fait une halte sur le circuit de Valencia, flambant neuf. Par l'intermediraire de Campos et du commandiataire espagnol Telefonica, les responsables de cette piste avaient demandé de faire une démonstration de F1 avec Marc Gené au volant. Une première pour ce genre de monoplace. Spectacle malheursement reduit à 3 tours, car dans le 4ème, le moteur a explosé! Nous étions à 2 jours des essais de Jerez et comme le jeune Fernando était dans les parages, il fallait profiter de sa présence pour mouler son siège et economiser du temps. C'est ainsi que nous avons fait connaissance du p'tit jeune....avant le temps.
"Je me souviendrai tout ma vie, poursuit Fred. En fin d'après midi, je suivais les operations avec Gabriel Pagliarini, notre chef mécanicien ex responsable de la Ferrari d'Alain Prost. Notre box était tapissé de moquette bleue. Les mécaniciens commençaient à installer son poste de pilote : siège, bacquet, pédales, volant....Soudain, enregardant le gamins'approcher de la monoplace enfin prête, survient une emotion qui me glace dans le dos. Il n'avait jamais auparavant conduit une Formule 1! Fernando monte dans cette machine, s'installe et nous donne quelques indiactions de manière à procéder aux derniers ajustements. Son regard était absolument incroyable! Dans le vide totaln comme si il pilotait déjà sur le circuit. Je me tourne vers le chef mécanicien et lui glisse :
Est ce que tu penses à la même chose que moi ?
- C'est lui, me répond-il!
Fernando avait strictement le même regard que le légendaire Ayrton Senna! "Des yeux à la fois doux et durs, trahissent une determlination absolue. Ils ne papillonnaient pas comme le font ces debutants qui decouvrent tout. Le petit était sur de lui, déjà en train de fraiire un temps...imaginaire. Ses mains aussi nous fascinaient. Soignées. Des doigts délis de chirurgien ou de pianiste qui accompagnent délicatement le volant plus qu'ils ne l'empoignent. Les mains de Senna caressant la preau retournée, un peu rapée par l'usure...Son premier rendez vous amoureux! Quand tout a été reglé, il s'est extirpé de la Minardi, nous a remerçié salué, et mançé un "A bientôt à Jerez!" en tournant les talons.
"Pagliarini e moi avons quitté le circuit sur cette impression etrange. Le soir, en discutant au restaurant de l'hotel, il y en avait que pour....Alonso! Gabriele m'a lançé : "C'est un super bon, rien qu'en regardant ses yeux, on comprend la volonté qui l'anime. Ce gars est hors normes" Et je le répète, le plus extraordinaire esy qu'il n'avait pas encore tourné! J'ai fait part à Minardi de cette forte impression, cette réincarnation de Senna. Il a tempéré. "Attention, il ne faut pas rêver, les fanbtômes n'existent pas! Attendons de le voir à l'oeuvre..."
En derapage contrôlé dans l'épingle, style Sébastien Loeb en pleine speciale de rallye...
Jerez, sud de l'espagn, le 13 decembre 1999. Region à tradition taurine, d'elevage de chevaux, de viticulture et, pour l'heure, de technologie de pointe sur le circuit ou toutes les equipes de F1 sont présentes pour une séance hivernale d'essais privés. C'est la journée consacrée au galop d'essai des aspirants pilotes. Vinella et Sundberg devoilent d'abord leurs savoir faire devant l'oeil avisé de Cesare Fiorio, directeur sportif de l'equipe, de Gian Carlo Minardi, directeur general, de Gabriel Rumi, propriétaire de l'equipe, et de Fred Dhainaut. Le
novillero Fernando attend impatiemment son heure dans son habit jaune et bleu fonçé..."Les deux premiers ne m'ont pas impresionné, souligne Fred, puis c'est aoutr du "petit". La piste est très humide, délicate, ca ril a plu. Le revêtement de Jerez a la particularité de secher très difficielement, à tel point que lorsqu'il pleut le matin c'est foutu pour toute la journée"
Mise en marche du moteur et il demarre. Au grand étonnement de chacun, bien que n'ayant jamais mis ses fesses dans une voiture de F1 en action, il réussit l'opération sans difficulté. "Pourtant, renchérit Fred, avec le système d'embrayage au volant, ce n'était pas aisé. En principe 95% des novices calent! Lui est sorti dans l'allée des boxes, a bifurqué vers la piste et a pris la vitesse comme si de rien n'était. A l'oreille, chacun suit son parcour sur le circuit. Soudain, une ramise de gaz monstrueuse. Gian Carlo, sideré crie :
-Mais qu'est ce qu'il fait ? Il est fou ?
Au son de ses montées en régime nous devinons son rythme, ses audaces.Il roule trop vite, hurle Minardi, il faut l'arrêter tout de suite!
-Ne vous inquietez pas, lançe un grand pèrs près de nous, tranquille avec sa cigarette au bec. Il sait ce qu'il fait. Il n'y a aucun problème, Fernando va vous ramener la voiture en l'etat."
C'est Ermanno Cuoghi, attentif tel une sentinelle. Au bout de son tour rapide, la Minardi pointe son museau dans le virage à gauche en épingle à cheveux qui donne sur la ligne droite des stands. Assez délicat à prendre. Elle s'y inscrit avec force et determination le jeune maitrisant avec adresse une glissade de style Sebastien Loeb en pleine speciale de rallye...Sacré Fernando! Il vient de pulvériser un temps d'entrée, Deux secondes plus vite que les jeunes qui l'ont précédé, et à seulement quelques dixièmes des pilotes confirmés qui tournent en meêm temps que lui! En 3 tours exactement. Un premier de lancement, un autre pour cartonner, le troisième pour rentrer aux stands. Des années après, Fred se souvient de ces quelques instants comme s'ils ne dataient que d'hier.
"Il s'arrête enfin devant nous, remonte sa visière, lève les yeux vers Fiorio un peu pâle. Celui-ci se penche et, d'un ton paternel lui dit :
-Je dois t'expliquer quelque chose. C'est une Formule 1, pas un kart ni une formule Nissan. Il faut que tu t'habitues, que tu prennes tes marques virage par virage, que tu mémorise tout, en allant plus lentement, Après tu pourras forcer un peu plus.
Fernando écoute tranquillement les conseils de prudence en hochant la tête.
Compris ?
-Oui j'ai tout compris.
"Il repart de plus belle, encore plus vite! Au bout de 4 tours, il décroche le meilleur temps absolu devant le gratin de la discipline. Et toujours sur piste humide! Quelques-uns dubitatifs, murmurent : "Ce sont des essais privés, ça ne veut rien dire." Chez Minardi, nous étions très impresionnés. Sur l'ordre de Gian Crlo qui tient à récuperer sa voiture entière, un mécano lui fait passer le panneau fleché l'invitant à rentrer aux stands. J elui glisse : Ce type là, il faut tout de suite le mettre derrière un volant d'une F1!
-Non c'est prematuré. Tu te rend compte....18 ans, il est trop jeune!
-Oui, mais c'est un surdoué! Un futur super champion! Mieux vaut le mettre sous contrat aujourdh'ui que le laisser filer à la concurrence...
"Je ne veux pas m'encenser mais, à ce stade de sa carrière, j'étais celui qui était le plus convaincu des qualités d'Alonso,a vec le chef mécanicien de Minardi, Ermanno, qui en avait pourtant vu d'autres."
__________________________________________________________
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'ai passé du temps à retranscrire tout ce post depuis un livre que j'ai acheté hier ("Fernando Alonso, le sacre de la jeunesse" de Martine Camus) et je vous ferais part de la plupart des faits marquant de la carrière d'Alonso.
Voilà donc, la suite viendrat plus tard !
J'éspère au moins que tout le monde aura pris la peine de lire le sujet en entier, merci à vous
PS : je m'excuse par avançes pour les fautes de frappes qui ont pu se glisser dans le sujet, n'ayant pris la peine de me relire, veuillez une nouvelle fois m'excuser