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Ferrari n'a jamais été une option pour Alonso
Toutes les équipes l'ont contacté, mais pas la Scuderia
Mardi 18 décembre 2007 - 10h08
Lors du Grand Prix du Brésil, Jean Todt et Fernando Alonso avaient l'air d'être les meilleurs amis du monde, ce qui avait fait repartir les rumeurs sur l'arrivée du champion espagnol au sein de la Scuderia.
A l'approche de la fin de la saison, Fernando Alonso ne savait pas ce qu'il allait faire en 2008. Il pensait même avoir la possibilité de rester chez McLaren.
"Il y avait une chance que je reste chez McLaren, mais nous avons finalement décidé d'un commun accord de nous séparer. Lorsque j'ai quitté McLaren, toutes les équipes m'ont logiquement contacté... sauf Ferrari. Ces équipes ne m'ont pas fait des propositions très précises, mais elles m'ont indiqué leur intérêt," déclare Alonso à la télévision espagnole, lors d'une visite de commémoration à une exploitation minière en Asturies qui avait connu un accident dramatique en 1995.
N'a-t-il jamais eu envie de rejoindre Ferrari? "Je viens à peine de signer avec Renault et il ne serait pas correct d'affirmer que je voulais aller chez Ferrari. Si j'arrive à gagner avec Renault, il est clair que je n'aurai pas envie de quitter cette équipe."
McLaren était une équipe qui lui offrait une voiture capable de gagner des courses et même le titre mondial. Mais la cohabitation entre Alonso et Hamilton était devenue problématique...
mais peut-être pas aussi problématique que ce qui s'est dit tout au long de la saison.
"Nous n'étions pas des ennemis - affirme Alonso en parlant de Hamilton - Il n'y a pas 10% de vrai de tout ce qui s'est dit dans la presse. Ce ne fut pas une saison parfaite, mais à 20 tours de l'arrivée du dernier Grand Prix, j'avais encore une chance de devenir champion du monde."
Le double champion du monde préfère maintenant se concentrer sur l'avenir. "J'ai le pressentiment que l'année prochaine sera meilleure. Cependant, penser dès aujourd'hui que je serai en mesure de remporter le titre mondial serait de la folie. Le retard de Renault est trop important si on regarde ce qu'il s'est passé cette année. En ce moment, je me focalise sur la nouvelle voiture que je vais d'abord essayer avant de demander les modifications nécessaires," conclut le pilote espagnol.
Alonso aimerait piloter pour Ferrari, mais ne quittera pas Renault s’il gagne avec elle
Le 10 Décembre dernier, lors de l’officialisation de son retour chez Renault, Fernando Alonso tentait de minimiser l’intensité des semaines qui avaient précédé, les supputations de la presse, les déclarations de Red Bull Racing ou de leurs pilotes, les hypothèses échafaudées autour d’un projet Toyota.
« Pour être honnête, j'ai pris des vacances les trois premières semaines de novembre. J'ai mis ce temps à profit pour me détendre à fond et me déconnecter du monde de la Formule 1. Toutefois, la décision n'a pas pris plus d'une semaine parce que tant moi que les personnes qui m'entourent, nous étions relativement clairs sur ce que nous souhaitions faire » avait déclaré le double champion du monde avec assurance dans une interview officielle conduite par le losange.
Dans un contexte moins délimité par le politiquement correct et dans un entretien non soumis à la relecture par la voie officielle pour approbation, Alonso revient plus en profondeur sur les semaines qui ont séparé son départ de McLaren et son retour chez Renault.
« C'était une décision difficile à prendre. Lorsque le championnat s’est terminé je ne savais pas ce que j’allais faire. Il y avait une possibilité de rester chez McLaren et quand je l’ai quittée, beaucoup d’écuries m’ont contacté, mais pas Ferrari. Je n’ai visité aucune usine d’aucune écurie. Dans ma famille, celle qui était le plus préoccupée par la situation était ma grand-mère, qui me disait qu’il fallait que je quitte cet endroit ! » explique Fernando Alonso à Cadena Ser avec un accent de sincérité.
[...]Le losange voulait imposer un minimum de 2 années de contrat, l’Asturien ne voulait pas s’engager au-delà de 12 mois. Un double champion du monde n’envisage pas de ne pas être maître de son destin. A plus forte raison lorsque celui-ci a couru pour deux des trois écuries de pointe des 20 dernières années et qu’il caresse le vœu de piloter une voiture rouge…
« Ferrari c’est la F1 et je serais heureux si je pouvais un jour courir pour Ferrari » avoue Alonso.
A lire entre les lignes, on comprend en outre que l’Espagnol ne se sent pas pieds et poings liés chez Renault. Clause libératoire ou processus de la terre brûlée comme pratiquée chez McLaren Mercedes en 2007, un contrat de 3 ans n’est pas figé pour Alonso…
« Les contrats sont très souples, mais si je gagne avec Renault je ne m’en irais pas. Penser aujourd’hui gagner le titre avec Renault serait une folie (…) Nous nous sommes décidés pour Renault car c’est le choix de l’optimisme. Mon souhait sera d’améliorer la voiture.
Je ne crains pas que Piquet soit un nouveau Hamilton. »
automoto365
Pas mal, pas maljmy a écrit:Y'en a qui porte vraiment bien leur pseudo...
Quoi que "gaurédum'taire" ça t'irait pas mal aussi!
PS: pas de mise à jour depuis septembre?! Tss, tss, c'est pas sérieux tout ça!
LosangeF1 a écrit:
jmy a écrit:Il disait pareil l'année dernière en arrivant chez McLaren...
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