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Pour éviter les sanctions, Renault a réalisé un pacte avec la FIA afin de pousuivre l'aventure F1.
Myster a écrit:Faut croire que les journalistes ne connaissent pas la définition du mot "allégation" !!
Au passage, j'espère bien que Renault va perdre tout ses points au classement constructeur et qu'on soit dernier ! Parce qu'avec le nombre de point que Renault a, c'est plus que la honte !!!
Despite the speculation, the FIA is content to leave Alonso on the periphery. It was being pointed out by the governing body that there was no evidence to suggest he was lying in his denials and, that being so, the organisation would not be requiring him to attend the meeting of the World Motor Sport Council, which will adjudicate on the matter in Paris on Monday.
HAD RF1 a écrit:Myster a écrit:Faut croire que les journalistes ne connaissent pas la définition du mot "allégation" !!
Au passage, j'espère bien que Renault va perdre tout ses points au classement constructeur et qu'on soit dernier ! Parce qu'avec le nombre de point que Renault a, c'est plus que la honte !!!
Et aucun revenus sur les droits TV dans ce cas...
Une bonne réprimande serait le mieux mais bon...
HAD RF1 a écrit:Ben Honda a terminé 9ème l'an dernier et ses revenus auraient du être de 21M, ce n'est pas rien quand même comparé à rien du tout.
Myster a écrit:HAD RF1 a écrit:Ben Honda a terminé 9ème l'an dernier et ses revenus auraient du être de 21M, ce n'est pas rien quand même comparé à rien du tout.
Ouais mais 21 sur 400 c'est pas grand chose...
« Je ne crois pas que Renault soit exclue »
Sud Ouest - Dimanche 20 Septembre 2009
L'ancien champion du monde, Alain Prost, se confie
Alain Prost, de passage a Angoulême hier matin à l'occasion du 70e anniversaire du Circuit des Remparts, pour rendre hommage à François Guiter, l'ancien patron d'Elf compétition dans les années 70-80, est revenu sur l'affaire qui secoue le monde de la Formule 1. Le Team Renault F1 doit en effet passer demain devant le Conseil mondial extraordinaire de la FIA (Fédération Internationale de l'Automobile) pour être jugé sur le scandale du Grand Prix de Singapour 2008.
Rappelons que Nelson Piquet Jr a révélé que l'équipe double championne du monde lui avait demandé de sortir de la piste pour laisser gagner Fernando Alonso. Cette affaire a déjà entraîné le départ du patron du Team Flavio Briatore. Si la FIA n'excluait pas Renault de la F1 demain, le nom d'Alain Prost circule avec d'autres pour prendre la place laissée par Briatore. L'intéressé reste cependant prudent et n'infirme ni ne confirme l'information. Entretien.
Que pensez-vous de ce qui arrive à Renault aujourd'hui ?
"Je n'ai pas fait de commentaires depuis la révélation de l'affaire. On va attendre lundi et le jugement."
Êtes-vous tout de même étonné par ce scandale ?
"Etonné ? Pas du tout, non. Ce qui compte, maintenant, c'est de savoir s'il y aura une sanction, lourde ou pas. Je trouve que c'est triste pour Renault. J'aimerais bien qu'ils continuent et que ça ne soit pas un coup d'arrêt. La F1, c'est un outil marketing formidable pour une marque. Maintenant, s'ils poursuivent, ils devront changer de stratégie."
Que pensez-vous de Flavio Briatore ?
"Renault lui a donné la gestion des pilotes. Pour moi, ça a été certainement la plus grosse erreur."
Le nom de Prost circule pour le remplacer à la tête du Team Renault F1.
"Info ou intox ?"
"Ce n'est pour l'instant que le nom qui circule. Il faut savoir si Renault reste en F1 et autour de quelle stratégie. Attendons de voir."
Mais ça vous plairait de revenir dans cette équipe après avoir été champion du monde en 1993 sur une Williams-Renault ?
"Ça dépend complètement du projet. Aujourd'hui, il est difficile d'en parler. La situation est très compliquée."
Pensez-vous que Renault soit exclue, demain, de la F1 ?
"Si on se base sur le règlement, ce n'est pas impossible. Mais je ne pense pas que la FIA le fasse. Renault a fait le ménage et j'espère que la décision sera clémente."
Que pensez-vous de la philosophie qui règne aujourd'hui en F1 et comment favoriser l'éclosion de pilotes français ?
"La filière Elf par laquelle je suis passé et qui était assez dure, à l'époque, correspond exactement à ce que je pense. La philosophie actuelle n'est pas la bonne. Auparavant il existait moins de disciplines automobiles, mais il y avait une sorte de couperet. Combien de fois François Guiter, qui était le patron d'Elf compétition, m'a rappelé dans son bureau la règle du jeu : « Cette année, c'est simple. Tu gagnes, tu as un budget pour l'année prochaine. Sinon... » Il y avait une pression. C'était le système de l'entonnoir. Seuls les meilleurs arrivaient à en sortir. Aujourd'hui, c'est l'entonnoir à l'envers. Il existe énormément de disciplines. On a donc plus de mal à repérer les bons pilotes et c'est très difficile de trouver un sponsor parce que les gens ont du mal à s'y retrouver et à comprendre le fonctionnement. Aujourd'hui, en dessous de la F1, il y a sept ou huit disciplines à peu près équivalentes. C'est beaucoup trop."
Peut-on cependant comparer les deux époques ?
"Il est vrai que l'implication de constructeurs comme Renault était encore plus importante avant. Mais aujourd'hui le sport automobile est attaqué en France et c'est beaucoup plus dur qu'il y a vingt ou trente ans. Il ne faut pas le négliger. C'est pour ça qu'il faudrait revenir à moins de disciplines automobiles et à des choses plus basiques."
Mais aujourd'hui, dès qu'un pilote français arrive en F1, n'a-t-il pas trop de pression tout de suite ? Les médias n'attendent-ils pas trop de lui ?
"Les pilotes français intègrent souvent des équipes de grands constructeurs avec des médias derrière qui sont impatients. Tout est très professionnel. Nous, on arrivait un peu chez des « artisans ». Il y avait des sponsors, mais on avait moins de pression. Elle commençait à monter au bout de deux ou trois ans, mais on était déjà un peu aguerri."
"Attention cependant, le système actuel montre tout de suite si le pilote est solide ou pas. Je ne veux pas juger tel ou tel pilote, mais tout ce que l'on voit, les gens d'expérience l'avaient déjà un peu deviné. Il n'y a pas de grande surprise."
Vous dites que le sport automobile est attaqué, mais est-il toujours aussi utile pour les avancées technologiques ?
"Bien sûr. À l'époque, Renault a par exemple fait le pari du moteur turbo qui a été un boom technologique et une vraie avancée. Personne ne pensait que ça pourrait marcher. Aujourd'hui, on a des moteurs turbo dans les voitures de série et on en verra de plus en plus. On ira vers des petits moteurs avec des turbos. On gagnera du poids, de la consommation et de la performance. Tout ça, on le doit au sport automobile. On parle des voitures électriques, mais il y a cent ans, on roulait à l'électricité..."
"On améliore toujours les idées, mais pour ça il faut que des gens en aient. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas arrêter le développement du sport automobile."
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