- Le circuit
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Caractéristiques :
Depuis le remaniement de la piste en 2002, les célèbres grandes lignes droites rapides au travers de la forêt de pins n’existent plus. Désormais, il faut compter avec un circuit réduit de moitié, dont le revêtement et la chaleur mettent les pneus à très rude épreuve, et beaucoup moins rapide que ce que l’on a connu. Toutefois, les dépassements - et c’était le but de la modification - sont favorisés, comme l’ont démontré les courses des deux saisons passées.
Statistiques :
● 1er GP d'Allemagne : 1951, Nürbürgring. Le GP d'Allemagne a lieu à Hockenheim depuis 1970.
● 1er vainqueur sur cette piste : Jochen Rindt (Lotus)
● Pilotes les plus victorieux sur cette piste : Nelson Piquet (vainqueur en 1981, 1986, et en 1987), Ayrton Senna (vainqueur en 1988, 1989, et en 1990) et Michael Schumacher (vainqueur en 1995, 2002 et en 2004).
Commentaires :
L’Hockenheimring, s’il n’est plus que l’ombre de lui même, demeure la patrie de Mercdes, BMW, Nick Heidfeld, et surtout de Ralf et Michaël Schumacher, qui sont adorés ici. La récente transformation a été vertement critiquée par les adeptes de la vitesse, mais l’idée était, outre de réduire le dangerosité du circuit, de faire passer plus de fois les voitures devant les spectateurs – et par conséquent de réduire la longueur du tracé. On ne peut malgré tout s’empêcher d’être nostalgique et de regretter ce qui fut ; c’est à Hockenheim que l’on avait le plus de chance d’observer des revirements de situations spectaculaires au sein d’une course.
L'ancien tracé : - En 2004
Fernando Alonso : 3ème
Jarno Trulli : 11ème
Podium : 1- M. Schumacher en 1h23
2- J. Button
3- F. Alonso
Meilleur tour en course : K. Räikkönen (1:13.780)
Pole position : M. Schumacher ( 1:13.306)
Fernando a pris un des meilleurs départs de (sa) carrière’ lorsque les feux se sont éteint à Hockenheim. Il a pointé à la deuxième place après le premier virage, après être parti cinquième, mais a perdu la place à Räikkönen. Après l’accident de ce dernier, Fernando a défendu la deuxième place avec verve jusqu’au dernier relais de la course.
Les trois premiers relais ont été marqué notamment par de grandes bagarres avec Jenson Button, dont il a su résister aux attaques jusqu’au tour 52. Cependant, après son troisième arrêt, l’espagnol a connu un problème majeur à l’avant de sa voiture, qui l’a privé de beaucoup de grip ; il n’a pas pu empêcher Button de le doubler, mais a résisté aux attaques de Coulthard et au tour 58, le comportement de la voiture s’est amélioré de nouveau. Dès lors, Fernando a pu tourner encore une fois dans des chronos compétitifs. A ce stade, l’écurie soupçonne que des débris ont été la cause de son problème : entre les tours 52 et 58, l’équilibre aérodynamique de sa voiture a changé de 8% par rapport à l’idéal.
Fernando Alonso (3è à 16.3 secondes) :
"Je ne sais pas ce qui m’est arrivé pendant le dernier relais de la course ; d’abord, j’ai pensé que c’était un problème avec l’aileron avant, puis avec les suspensions, mais les conséquences étaient évidentes : il me manquait beaucoup de l’adhérence à l’avant. J’ai dit à l’écurie à la radio que je voulais rentrer aux stands, et ils m’ont dit de rester sur la piste. Puis, tout d’un coup, j’ai passé sur un des vibreurs et tout est rentré dans l’ordre : il y a dû y avoir des débris quelque part. Avant ces incidents, ce fut une belle course : un des meilleurs départs de ma carrière, puis une grande bagarre avec Jenson. Nous sommes tous les deux des pilotes agressifs, et nous nous sommes bien amusés – c’est sympa de pouvoir lutter sur la piste comme ça. En fin de compte, c’était une belle course."
- Quant à Jarno, sa voiture a été la deuxième Renault touchée par des débris aujourd’hui. Après un premier relais extrêmement compétitif, pendant lequel il a occupé la troisième position, l’italien a frappé les débris laissés par l’accident de Räikkönen, et une partie de l’aileron arrière de la McLaren s’est accroché à l’avant de la R24. L’écurie n’a pas pu relever le problème exact lorsque la voiture était sur le circuit, et a donc décidé de changer le museau, ce qui a lui a coûté du temps et des positions. L’italien a ensuite remonté le classement pour terminer onzième.
Jarno Trulli (11è à 70.299 secondes) :
"J’ai mené une bonne course mais, comme sur la voiture de Fernando, des débris se sont accrochés à ma voiture : malheureusement, ce fut plus tôt dans la course lorsque nos concurrents étaient plus proches. Il me manquait beaucoup de grip avant, la voiture sous-virait et comportait mal à l’entrée des virages. Puis, nous avons changé le museau et l’aileron avant, et tout allait bien. C’est dommage, parce que j’avais pu montrer en début de course que j’étais très rapide aujourd’hui."
- Les horraires :
Vendredi 22 juillet
11h - 12h : EL1
14h - 15h : EL2
Samedi 23 juillet
9h - 9h45 : EL3
10h15 - 11h : EL4
13h - 14h : Quali
Dimanche 24 juillet :
14h : Grand prix - La météo :
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Pat Symonds, Directeur exécutif de l’ingénierie :
C’est fantastique de voir Fernando sur le podium, son deuxième en trois courses. Mais il est peu probable que beaucoup de gens se soient rendu compte qu’il a mené une course fantastique aujourd’hui. Pendant que Jenson le suivait lors du dernier relais, quelque chose de très bizarre est arrivé qui a sérieusement déstabilisé le comportement de sa monoplace : la conséquence fut que l’équilibre aérodynamique a été poussé vers l’arrière de 8%, un chiffre énorme, et il a du s’adapter à un comportement très sous-vireux. Que Jenson l’ait doublé n’était donc pas surprenant, et il s’est avéré qu’un déflecteur s’était coincé sous la voiture. Au tour 58, cela s’est corrigé tout seul lorsque il s’est détaché. Nous n’avons pas eu de chance aujourd’hui, parce que Jarno a également été touchée lorsqu’une partie de l’aileron arrière de la McLaren s’est accroché derrière son aileron avant. Aujourd'hui, nous avons mené une belle course agressive et après les divers incidents, marquer six points est un excellent résultat.
Flavio Briatore, directeur général :
"Fernando a dû travailler dur pour son podium aujourd’hui, et il le mérite : il n’y a pas de doute que le comportement de sa voiture a été sérieusement dégradée pendant une partie de la course, comme celle de Jarno au début. Cependant, toute l’équipe a fourni un excellent travail aujourd’hui : les ingénieurs sur le muret, et les mécaniciens aux pit-stops. Après la déception de Silverstone, ils méritent cette récompense."