L'Albert Park est un circuit non permanent situé autour du lac d'Albert Park, à trois kilomètres au sud de Melbourne où se déroule depuis 1996 le Grand Prix d'Australie de Formule 1.
Pour un circuit semi-urbain (car plusieurs des routes ont été reconstruites spécifiquement en ayant à l'esprit le Grand Prix) la voie est relativement large et rapide. Il est comparativement lisse et donne quelques occasions de dépassement. Cependant, le terrain plat et les glissières de sécurité ne permettent pas d'avoir une bonne vue de la piste.
Alors que l'événement lui-même est immensément populaire, de nombreux riverains continuent de protester contre l'organisation de la course. L'installation de tribunes, barrières de sécurité et autres infrastructures qui commence environ deux mois avant le déroulement du Grand Prix ainsi que le bruit occasionné par la course sont autant de désagréments pour les habitants de cette banlieue située autour d'un parc habituellement très calme.
La première édition du Grand Prix d'Australie sur ce nouveau circuit fut courue en 1996. Avant cette date, et depuis 1985, le Grand Prix se déroulait sur le circuit urbain d'Adélaïde. Le circuit n'est pas totalement nouveau car le but des organisateurs était de faire revenir la course automobile à Melbourne où quelques courses de championnats australiens s'étaient déroulées dans les années 1950 sur un tracé proche du circuit actuel.
- 1er Grand Prix en 1985
- [32 éditions (22 à Melbourne, 11 à Adelaïde)
- 2 dépassements en 2017
- 59% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 9 vainqueurs partis de la pôle position, soit 41%
- Record du tour : 1:22.188 - Lewis Hamilton (pôle 2017)
Le Grand Prix d’Australie ouvre traditionnellement la saison sur un circuit urbain situé au cœur d’un parc. Loin des clichés, ce circuit est assurément unique avec ses virages rapides, peu de dégagements et les murs toujours proches.
Le dernier virage est crucial tant en qualifications qu’en course. S’il se négocie presque à fond en qualifications, la séquence de courbes serrées en amont peut faire surchauffer les pneus arrière et en compromettre la sortie.
Son importance en course est liée à sa position par rapport à la première zone DRS. Il faut donc bien en sortir pour pouvoir attaquer ou défendre. Comme les deux zones DRS s’enchaînent sur deux lignes droites consécutives, on peut alors se rapprocher d’une voiture avant le T3, la meilleure opportunité de dépassements sur ce circuit.
- Plein régime : 66% du tour
- Freinage : 16% du tour
- Vmax : 312 km/h
- Force G la plus importante : 3,9 dans le virage 5, pendant 1,2 seconde
- Changements de vitesse par tour : 62
- Distance entre la grille de départ et le premier virage : 380 m
- Longueur de la voie des stands : 287 m (moyenne : 367 m)
- Effet du carburant : 0,39 s au tour par tranche de 10 kg
- Consommation du carburant : 1,81 kg par tour
Pneumatiques à disposition :
- Tendres (jaune) - Hülkenberg 2, Sainz 2
- Supertendres (rouge) – Hülkenberg 4, Sainz 4
- Ultratendres (violet) - Hülkenberg 7, Sainz 7
Nous allons nous lancer dans une longue saison de 21 courses, au cours de laquelle beaucoup de choses vont se passer. Il faudra privilégier la stabilité et la régularité, que nous estimons avoir renforcées à l’aube de la troisième saison de Renault Sport Formula One Team. Sous sa carrosserie, notre voiture présente beaucoup de nouveautés qui ne sont pas immédiatement visibles : il y a beaucoup de nouveautés tant sur le moteur que sur le package aérodynamique. L’ensemble forme un tout qui évoluera beaucoup au cours de l’année.
Pour renforcer notre confiance, nous pouvons compter sur deux pilotes extrêmement motivés et qui connaissent très bien l’équipe. Cela s’est vérifié lors des essais hivernaux ; ils n’ont fait aucune erreur, donné des retours détaillés et produit des indications extrêmement claires sur les directions à prendre pour Melbourne et à plus long terme.
Bien sûr, il y a des inconnues. Notre niveau de performance relatif par rapport au reste du peloton ne sera connu qu’à Melbourne. Nous sommes tout à fait réalistes sur le fait que le niveau est très serré au cœur du peloton, mais nous ambitionnons de débuter la saison comme nous avions terminé 2017 : unis, dévoués à notre tâche et travaillant sans relâche.
Comment se sent Hulk avant le début de saison ?
Je suis dans les blocs, je n’en peux plus d’attendre ! L'Australie est l'une de mes courses préférées tant Melbourne est une ville formidable avec des fans toujours fantastiques, fins connaisseurs et passionnés de sport automobile et de F1. J'aime vraiment Melbourne pour son atmosphère agréable et détendue.
Qu’appréciez-vous au sujet du circuit de l’Albert Park ?
L’Albert Park en lui-même est magnifique, surtout le matin lorsqu’il est garni de spectateurs. C’est unique et on y retrouve parfois plusieurs défis en un. Le deuxième secteur constitue probablement ma section favorite. Après les T3 et T4, il y a un virage rapide à droite où la sortie sans dégagement se referme. Ensuite, il y a encore un droite sous les arbres, bosselé à son entrée et bordé de gros vibreurs. C'est un beau tracé avec des enchaînements assez rapides même si l’on est en ville. C'est un endroit idéal pour lancer la saison, tout le monde est très enthousiaste à l’idée de s’installer au volant.
Votre préparation diffère-t-elle pour cette première course ?
Nous arrivons assez tôt pour nous habituer au décalage horaire et aux conditions. L’hiver a été long mais je suis prêt maintenant et j’ai vraiment envie d’être en piste à Melbourne. Une fois installé dans mon baquet, sur la grille, à regarder les feux s’allumer, on revient aux affaires et j’en frissonne rien que d’y penser !
Êtes-vous confiant avant de vous rendre en Australie ?
Je suis positif. Nous avons accumulé beaucoup de kilomètres et de données lors des essais hivernaux. Comme ce n'est pas toujours le cas, c’est vraiment bénéfique pour l'équipe. J'ai une année d'expérience au sein de la famille Renault et cela représente un plus pour cette première course. Nous avons vraiment progressé, pas seulement sur l'ensemble de l'année 2017, mais aussi durant l’intersaison. Nous ne saurons rien, pas même où nous nous situons exactement, jusqu'à la qualification de samedi. Je suis prêt à relever le défi et je suis impatient de m'y mettre et de tout donner.
Êtes-vous prêt pour la première course de la saison 2018 de F1 ?
Je suis prêt et s'il y a bien une manche pour laquelle vous êtes prêt, c'est l'Australie ! On y pense et on la prépare depuis des mois, d’où le surplus de motivation lié à ce rendez-vous. J'ai fait de mon mieux pour m’occuper durant l’intersaison avec beaucoup d'entraînement, une apparition au Rallye Monte-Carlo et j'ai pris beaucoup de plaisir lors des essais de Barcelone. Mais maintenant, il faut y aller et nous devons mettre tout notre corps et notre esprit au travail pour obtenir les meilleurs résultats possibles en 2018.
Pourquoi croyez-vous que l’Australie vous réussit ?
C'est l'un de mes circuits préférés, non seulement pour son tracé, mais aussi pour le week-end en lui-même. J'ai un bilan positif en Australie puisque j’ai terminé deux fois neuvième et huitième l'année dernière. J’y suis donc régulier. Il y a un an, c’était la première course avec les F1 plus larges et nous l’avons bien remarqué à l'Albert Park, puisque nous avons dû ajuster nos trajectoires dans les virages pour ne pas toucher les murs à cause de l’étroitesse de la piste. Il n'y a aucune marge d’erreur et la moindre faute ne pardonne pas !
Comment vous sentez-vous avant le premier Grand Prix ?
Je me sens bien et cette confiance a été renforcée par les essais d’avant-saison. Nous avons engrangé beaucoup de données, et tant d'un point de vue personnel que pour le compte de l’équipe, nous savons que nous devons commencer l’année sur une bonne note en Australie. Tous nos efforts seront consacrés à atteindre cet objectif.
Qu’allez-vous faire en amont de la course ?
Comme l'Australie est le premier Grand Prix de l'année, mais aussi le plus éloigné de nos bases, nous y arrivons au plus tôt. C’est important d'y avoir du temps libre et de prendre le rythme. Le décalage horaire est assez marqué et nous le prenons en compte dans notre préparation, probablement plus que pour n'importe quel autre rendez-vous. Néanmoins, cette arrivée précoce nous offre également un peu plus de temps libre pour visiter la belle ville de Melbourne et d’autres endroits charmants. Une fois, j'ai été au zoo de Melbourne. J’adore les suricates, donc je vais peut-être y retourner pour leur dire bonjour !
Êtes-vous prêt pour la première course de la saison 2018 de F1 ?
Je suis prêt et s'il y a bien une manche pour laquelle vous êtes prêt, c'est l'Australie ! On y pense et on la prépare depuis des mois, d’où le surplus de motivation lié à ce rendez-vous. J'ai fait de mon mieux pour m’occuper durant l’intersaison avec beaucoup d'entraînement, une apparition au Rallye Monte-Carlo et j'ai pris beaucoup de plaisir lors des essais de Barcelone. Mais maintenant, il faut y aller et nous devons mettre tout notre corps et notre esprit au travail pour obtenir les meilleurs résultats possibles en 2018.
Pourquoi croyez-vous que l’Australie vous réussit ?
C'est l'un de mes circuits préférés, non seulement pour son tracé, mais aussi pour le week-end en lui-même. J'ai un bilan positif en Australie puisque j’ai terminé deux fois neuvième et huitième l'année dernière. J’y suis donc régulier. Il y a un an, c’était la première course avec les F1 plus larges et nous l’avons bien remarqué à l'Albert Park, puisque nous avons dû ajuster nos trajectoires dans les virages pour ne pas toucher les murs à cause de l’étroitesse de la piste. Il n'y a aucune marge d’erreur et la moindre faute ne pardonne pas !
Comment vous sentez-vous avant le premier Grand Prix ?
Je me sens bien et cette confiance a été renforcée par les essais d’avant-saison. Nous avons engrangé beaucoup de données, et tant d'un point de vue personnel que pour le compte de l’équipe, nous savons que nous devons commencer l’année sur une bonne note en Australie. Tous nos efforts seront consacrés à atteindre cet objectif.
Qu’allez-vous faire en amont de la course ?
Comme l'Australie est le premier Grand Prix de l'année, mais aussi le plus éloigné de nos bases, nous y arrivons au plus tôt. C’est important d'y avoir du temps libre et de prendre le rythme. Le décalage horaire est assez marqué et nous le prenons en compte dans notre préparation, probablement plus que pour n'importe quel autre rendez-vous. Néanmoins, cette arrivée précoce nous offre également un peu plus de temps libre pour visiter la belle ville de Melbourne et d’autres endroits charmants. Une fois, j'ai été au zoo de Melbourne. J’adore les suricates, donc je vais peut-être y retourner pour leur dire bonjour !
Vendredi 23 mars
Essais L1 : 2h à 3h30
Essais L2 : 6h à 7h30
Samedi 24 mars
Essais L3 : 4h à 5h
Qualifications : 7h
Dimanche 25 mars
Course : départ à 7h10