.:: GP d'Australie, vendredi ::.
Alonso 7ème et Fisichella 10ème après la première journée du GP d'Australie.
Alonso, R25-04; Fisichella, R25-03; Mulet , R25-02
Une première journée solide pour l’écurie Mild Seven Renault F1 Team à Melbourne. Le programme de la journée a porté principalement sur l’évaluation des pneumatiques à disposition, et l’écurie devra analyser ses données ce soir afin d’opérer le juste choix.
Fernando Alonso, P7, 21 tours, Meilleur : 1:26.562
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Comme toujours sur la première journée à Melbourne, les conditions ont été très glissantes et le niveau de grip bas rend la voiture assez nerveuse. Notre choix sur les pneumatiques n’est pas encore clair, et il faudra beaucoup travailler ce soir afin de prendre la bonne décision. »
Giancarlo Fisichella, P10, 23 tours, Meilleur : 1:26.667
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Les positions d’aujourd’hui comptent peu : il fallait surtout évaluer les pneumatiques. Nous avons passé une bonne journée et accumulé le nombre de tours qu’il fallait. Il reste des progrès à faire sur l’équilibre châssis mais je demeure très optimiste pour la suite. »
Denis Chevrier, Responsable d’exploitation moteur
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Sous le règlement 2005, chaque tour est précieux et nous avons donc dû faire un maximum de travail en parallèle aujourd’hui afin d’accomplir les évaluations et les essais nécessaires à nos programmes techniques. Les séances ont été riches d’enseignements et sans mauvaise surprise ; après cette bonne journée, nous possédons un maximum d’informations pour effectuer nos choix de pneumatiques et de réglages moteur pour la suite du week-end. »
LE DOSSIER DU VENDREDI : LES QUALIFICATIONS VERSION 2005
Les équipes et les pilotes vont affronter un nouveau défi samedi et dimanche, lorsqu’ils devront se frotter au nouveau format de qualifications. Les deux séances, la première réalisée sans contrainte au niveau de la charge de carburant et la seconde effectuée avec suffisamment d’essence pour boucler le premier relais, semblent similaires. En fait, elles poseront des problèmes très différents. Fernando Alonso et Pat Symonds l’expliquent.
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Le nouveau format de qualifications sera difficile pour les pilotes, surtout le dimanche. », explique Fernando Alonso, «
Avant la séance du samedi, nous aurons réalisé pas mal de tours. Nous serons donc prêts. Le lendemain, nous devrons trouver la limite sans avoir roulé du tout, avec beaucoup d’essence… et des pneumatiques usés. Je pense que cette séance mettra les capacités du pilote à rude épreuve. »
Le Directeur Exécutif de l’Ingénierie, Pat Symonds, confirme. «
Les pilotes s’élanceront à froid dimanche, et ils devront dompter une voiture très différente de la veille. C’est un exercice qu’il leur faudra maîtriser. Je pense que cette séance permettra à leur talent naturel de s’exprimer. »
Le format lui même est né après bien des discussions. A quoi ressemblera-t-il depuis le baquet ? «
Ce sera intéressant. », sourit Fernando, «
Sur certains circuits, la séance du samedi sera vraiment sympathique : conduire au maximum, en pneumatiques neufs, est le rêve de tout pilote. Le samedi sera un challenge différent. »
Pour les ingénieurs, les qualifications impliqueront la mise à disposition d’une voiture très rapide sur un tour, mais disposant d’une palette de réglages lui permettant de conserver la performance en course. Il sera en effet interdit de modifier les réglages entre les premières qualifications et la course. «
Le set-up sera légèrement compromis afin de prendre la course en compte. », explique pat Symonds, «
La garde au sol sera plus haute afin de considérer la charge en carburant supérieure, tandis que le carrossage sera optimisé de manière à limiter l’usure des pneumatiques. En fait, les qualifications sur un tour nous forçaient déjà à nous adapter. Lors des qualifications d’avant 2003, nous pouvions régler la voiture afin de la rendre nerveuse, mais plus rapide. Lorsqu’il a fallu se qualifier sur un tour, l’essentiel était de ne commettre aucune erreur pour les pilotes : nous avions alors tendance à rendre les monoplaces sous-vireuses pour leur donner confiance. C’est tout aussi important que la performance avec ce format de qualifications. »
L’élément perturbateur du week-end pourrait être l’arrivée de la pluie, prévue pour samedi. Celle-ci chamboulerait la première séance avant que les pilotes retrouvent une piste sèche le lendemain. «
Il est très probable qu’au moins une des qualifications se déroule sur piste mouillée. », sourit Pat, «
S’il pleut samedi, il sera intéressant de voir comment les équipes réagissent en ce qui concerne les stratégies et les niveaux d’essence à adopter pour la séance du lendemain… »
source :
Renault F1