Le Circuit de Spielberg, auparavant appelé Österreichring puis A1 Ring et désormais Red Bull Ring, est un circuit automobile situé sur la commune de Spielberg en Autriche. Il est souvent incorrectement indiqué que le circuit est situé à Zeltweg car cette ville est plus connue que Spielberg, mais également parce qu'avant de se tenir sur l'Österreichring, le Grand Prix automobile d'Autriche avait lieu sur le circuit de Zeltweg.
Circuit très technique, il est connu pour avoir accueilli le Grand Prix automobile d'Autriche pendant dix-huit ans, de 1970 à 1987
Rénové et raccourci par l'architecte Hermann Tilke, il est rebaptisé A1-Ring et accueille le Grand Prix automobile d'Autriche entre 1997 et 2003 ainsi que le Grand Prix moto d'Autriche en 1996 et 1997.
Peu utilisé au fil des années, le circuit est fermé et partiellement démoli. Il est acheté en 2005 par Dietrich Mateschitz, le propriétaire de Red Bull. Renommé Red Bull Ring, le circuit est reconstruit presque à l'identique et rouvre en 2011. La Formule 1 y a fait son grand retour en 2014.
- 1er Grand Prix en 1964
- 31 éditions (18 à Österreichring, 12 à Spielberg et 1 à Zeltweg)
- 30 dépassements en 2018
- 60% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 5 vainqueur parti de la pôle position sur ce circuit, soit 42%
- Record du tour : 1:03.130 - Valtteri Bottas (pôle 2018)
Le T3 est le virage le plus lent du circuit. Négocié à 75 km/h environ, il devrait normalement former la meilleure opportunité de dépassement, mais toute tentative est compliquée par l’absence de zone DRS sur la ligne droite en amont. L’autre occasion pour dépasser se situant au T4, la sortie en dévers du T3 se révèle assez piégeuse tant en position d’attaque que de défense. Ce tracé est le plus court de l’année (en temps, et non en longueur). Le grand pourcentage du tour passé à plein régime en fait une piste typée « moteur ».
Pneumatiques à disposition :
- Durs, C2 (Blanc) - Nico : 2, Daniel : 1
- Médiums, C3 (Jaune) - Nico : 2, Daniel : 3
- Tendres, C4 (Rouge) - Nico : 9, Daniel : 9
Que pensez-vous de l’Autriche ?
L’Autriche est un rendez-vous très chaleureux et accueillant dans une atmosphère agréable et décontractée. C’est assez proche de la frontière allemande, donc il y a généralement beaucoup de fans allemands qui font le déplacement pour venir me soutenir et c’est vraiment formidable à voir. Le circuit est assez surréaliste, car il est au milieu de nulle part avec beaucoup de collines, de champs vides et de vaches ! C’est assez pittoresque, mais c’est un cadre magnifique nous offrant un petit bol d’air alors que la saison s’accélère.
À quel point un tour à Spielberg est-il difficile ?
Avec seulement neuf virages, les temps sont courts, mais cela ne veut pas dire pour autant que le tour est facile. C’est même tout le contraire. C’est un tracé technique avec des dénivelés, un mélange de courbes rapides et à vitesse moyenne, mais aussi des gros vibreurs dont il faut se méfier, surtout dans les deux derniers virages. Nous avons des éléments à évaluer vendredi, mais nous chercherons comme toujours à bien travailler et à progresser au fil des trois jours pour viser un résultat solide.
Êtes-vous satisfait de votre résultat au Grand Prix de France ?
Nous pouvons être contents de notre remontée et c’est toujours agréable de marquer des points. Cela souligne l’importance des qualifications et de la position sur la piste. Nous étions coincés dans le trafic la majeure partie de la course et j’en avais encore sous le pied dimanche. Cela nous aurait peut-être permis d’être mieux classés au sein du top dix. Les deux derniers tours étaient très amusants avec de belles batailles roue contre roue. J’espère qu’il y en aura davantage en Autriche et que nous serons encore plus près du haut du peloton à l’arrivée !
Que dire du Grand Prix d’Autriche ?
Sur une carte, le tracé de Spielberg peut sembler petit, mais il est incroyablement dense. Malgré sa faible longueur, il propose des courbes difficiles et d’autres encore plus compliquées à négocier parfaitement. Le deuxième et le troisième secteur sont notamment très rapides. Avec les voitures actuelles, les deux derniers virages sont vraiment amusants puisqu’ils laissent très peu de marge d’erreur. Généralement, la course est rythmée et il faut rester extrêmement concentré. Les fautes sont à proscrire, la moindre d’entre elles pouvant être très chronophage tant tout arrive très vite sur cette piste. J’ai également hâte de déguster le Wiener Schnitzel, l’un de mes plats préférés de l’année. Bon appétit !
Comment vous sentez-vous après le Grand Prix de France ?
Tout d’abord, c’était génial de vivre la manche à domicile de Renault. Il y avait beaucoup de choses à faire et de gens à rencontrer dès que l’on quittait le volant, mais c’était vraiment une belle expérience. Je pense que notre septième place à l’arrivée était un résultat juste étant donné notre rythme. L’équipe méritait de mettre les deux voitures dans le top dix. C’est vraiment décevant de perdre six points, mais les règles du sport automobile sont ainsi... Cela n’empêche pas que la bataille avec Lando, Kimi et Nico était très amusante. Je me suis régalé et nous allons en retirer des enseignements avant de passer à la suite. L’Autriche est notre prochain défi et nous sommes tous déterminés à rebondir pour marquer de gros points.
En quoi le circuit de Spielberg est-il à part ?
Ce tracé culmine à près de 700 mètres d’altitude. Par rapport aux courses précédentes, il est un peu plus éprouvant pour les freins et le moteur. C’est le tour le plus court de l’année puisqu’il dure environ 64 secondes. Malgré cela, il n’en reste pas moins piégeux et il est très typé « moteur » avec trois lignes droites assez longues, d’où une grande proportion du tour passée à pleine charge. On y retrouve un virage lent, les autres étant à moyenne ou haute vitesse. Trouver le bon équilibre est donc tout un défi.
Comme l’an dernier, les pneumatiques seront au centre de l’attention en Autriche. Il y a eu du blistering en France et Spielberg s’avère plus difficile pour la gestion des pneus. Le week-end s’annonce très chaud et cela pourrait à nouveau provoquer des cloques sur la gomme. Nous y serons attentifs dès nos essais sur les longs relais vendredi. Le circuit présente également de gros vibreurs pouvant déstabiliser les monoplaces.
Quel est le bilan de l’équipe à domicile ?
C’était un week-end mitigé dans l’ensemble. Nous avons eu un peu de mal vendredi, mais nous avons effectué des progrès avant les qualifications. Nous ne nous sommes pas aussi bien qualifiés que nous le souhaitions et notre position sur la piste en a pâti. Notre rythme de course était bon avec les deux voitures et les points de Nico étaient entièrement mérités après son excellente prestation le voyant passer de la treizième à la huitième place.
Comment les évolutions se sont-elles comportées ? Les reverrons-nous en Autriche ?
Il faut du temps pour découvrir et comprendre les nouvelles pièces. Elles étaient globalement positives et nous les réutiliserons en Autriche. C’est toujours un défi d’enchaîner deux Grands Prix en deux semaines, donc la monoplace sera en grande partie la même qu’en France.
Vendredi 28 juin
Essais L1 : 11h à 12h30
Essais L2 : 15h à 16h30
Samedi 29 juin
Essais L3 : 12h à 13h
Qualifications : 15h
Dimanche 30 juin
Course : départ à 15h10