Le circuit de six kilomètres, réalisé par Hermann Tilke, architecte habituel des circuits de Formule 1 modernes, doit être parcouru dans le sens anti-horaire. Le départ est donné à la place Azadliq ; le circuit fait le tour de la Maison du gouvernement, pique ensuite vers l'ouest en direction de la tour de la Vierge pour ensuite contourner la vieille ville avant de prendre, sur 2,2 km, l'avenue Neftchilar jusqu'à la ligne de départ.
Le circuit présente vingt virages et permet une vitesse maximum de l'ordre de 340 km/h sur sa très longue ligne droite. Dans les faits, le record de vitesse pour une F1 a été réalisé par le Finlandais Valtteri Bottas sur Williams avec une mesure officielle de 366,1 km/h réalisée lors des qualifications du Grand Prix d'Europe le samedi 18 juin 2016 au niveau de la ligne de départ. Les données de l'écurie ont montré que Bottas a atteint les 378 km/h après le radar puisque la première zone de freinage est située après la ligne de départ, ce qui en ferait le record absolu officieux de la discipline.
- 1er Grand Prix en 2016 (sous le nom de Grand Prix d'Europe)
- [2 éditions (toutes à Bakou)
- 42 dépassements en 2017
- 50% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 1 vainqueurs partis de la pôle position sur ce circuit, soit 50
- Record du tour : 1:40.593 - Lewis Hamilton (pôle 2017)
Le circuit urbain de Bakou n’a fait son apparition au calendrier F1 qu’en 2016. L’an passé, la course avait réservé quelques surprises en s’avérant être une vraie loterie pour le podium !
Dépourvu de courbes rapides, ce circuit propose la plus longue période d’accélération continue de toute la saison. Même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’une ligne droite, les pilotes sont pied au plancher de la sortie du dernier virage jusqu’au freinage du premier, soit près de 24 secondes. Le caractère urbain de ce tracé fait que les rails sont souvent très proches de la piste et laissent une marge d’erreur très fine.
- Plein régime : 59% du tour
- Freinage : 19% du tour
- Vmax : 320 km/h
- Force G la plus importante : 3,5 dans le virage 19, pendant 0,8 secondes
- Changements de vitesse par tour : 72
- Distance entre la grille de départ et le premier virage : 310 m
- Longueur de la voie des stands : 227 m (moyenne : 367 m)
- Effet du carburant : 0,34 s au tour par tranche de 10 kg
- Consommation du carburant : 2,06kg par tour
Pneumatiques à disposition :
- Tendres (jaune) – Hülkenberg 2, Sainz 2
- Supertendres (rouge) – Hülkenberg 4, Sainz 4
- Ultratendres (violet) – Hülkenberg 7, Sainz 7
En Chine, nous avons obtenu le même résultat qu’une semaine auparavant à Bahreïn. Néanmoins, le sentiment qui prédominait était positif et ne tenait en rien à la chance. Dans une confrontation directe avec nos adversaires, nous avons confirmé que nous avons actuellement la quatrième meilleure combinaison moteur-châssis-pilote du plateau. Nous devons poursuivre ainsi, viser cela à chaque course et les priorités sont claires pour les deux sites de Renault Sport Formula One Team à Enstone et à Viry.
Les membres de Renault Sport Academy engagés en Formule Renault Eurocup ont aussi connu un début de saison encourageant. Max Fewtrell s’est imposé au Circuit Paul Ricard tandis que le débutant Christian Lundgaard a signé sa première victoire à Monza pour prendre la tête du classement général.
Bakou sera le point de départ de notre prochaine phase d’attaque. Nous allons introduire des évolutions sur le châssis avec un travail spécifique sur les ailerons et les pontons, puis nous ferons de même sur le moteur à Barcelone. Nous avons bon espoir que l’association de ces nouveautés peut non seulement nous permettre de maintenir notre niveau de performance, tout en commençant à réduire l’écart avec les leaders. Nous devons rester concentrés pour que le moindre aspect fonctionne comme prévu.
Qu’appréciez-vous à Bakou ?
C’est un rendez-vous assez récent en F1 et nous prenons toujours nos marques. C’est intéressant, car l’ambiance est différente avec les rues pavées et les monuments de la vieille ville. On peut voir de belles maisons anciennes et surtout le château médiéval au centre du circuit. L’an passé, la course avait marqué les fans. Ce n’était malheureusement pas le cas pour moi, mais si le scénario est similaire, nous devons être en mesure de saisir la moindre occasion.
À quel point un tour à Bakou est-il difficile ?
Certains murs n’attendent que vous. Il faut donc être courageux, sans jamais franchir les limites. Les spectateurs ont une vue fantastique leur permettant d’apprécier pleinement les vitesses. C’est le tracé urbain le plus rapide du calendrier, et l’on peut y dépasser avec la longue ligne droite où le DRS est activable. Il y a aussi beaucoup de virages serrés à angle droit qui sont couplés à des enchaînements rythmés. Cela peut vite devenir grisant. Du T8 au T10, la portion autour du château est tout particulièrement étroite avec ces voitures larges. Monaco semble spacieux en comparaison !
Êtes-vous satisfait de votre début de saison 2018 ?
C’est un début de saison positif et c’est bien d’être à l’avant du peloton de chasse. Il est capital de continuer à marquer de gros points afin d’être dans le match. Maintenant, il faut poursuivre sur cette courbe ascendante et ne pas ménager nos efforts pour rester devant nos concurrents.
Qu’appréciez-vous à Bakou ?
C’est un rendez-vous assez récent en F1 et nous prenons toujours nos marques. C’est intéressant, car l’ambiance est différente avec les rues pavées et les monuments de la vieille ville. On peut voir de belles maisons anciennes et surtout le château médiéval au centre du circuit. L’an passé, la course avait marqué les fans. Ce n’était malheureusement pas le cas pour moi, mais si le scénario est similaire, nous devons être en mesure de saisir la moindre occasion.
À quel point un tour à Bakou est-il difficile ?
Certains murs n’attendent que vous. Il faut donc être courageux, sans jamais franchir les limites. Les spectateurs ont une vue fantastique leur permettant d’apprécier pleinement les vitesses. C’est le tracé urbain le plus rapide du calendrier, et l’on peut y dépasser avec la longue ligne droite où le DRS est activable. Il y a aussi beaucoup de virages serrés à angle droit qui sont couplés à des enchaînements rythmés. Cela peut vite devenir grisant. Du T8 au T10, la portion autour du château est tout particulièrement étroite avec ces voitures larges. Monaco semble spacieux en comparaison !
Êtes-vous satisfait de votre début de saison 2018 ?
C’est un début de saison positif et c’est bien d’être à l’avant du peloton de chasse. Il est capital de continuer à marquer de gros points afin d’être dans le match. Maintenant, il faut poursuivre sur cette courbe ascendante et ne pas ménager nos efforts pour rester devant nos concurrents.
Quels sont les défis du Grand Prix d’Azerbaïdjan ?
C’est une piste intéressante, l’une des plus récentes du calendrier. On retrouve une superbe section à travers la vieille ville. C’est très sinueux et les murs peuvent piéger les imprudents. C’est un beau défi pour les pilotes et la voiture. Il y a ensuite quelques virages à vitesse moyenne et rapide sur la partie ouverte du tracé et la très longue ligne droite.
Cette dernière complique un peu la donne. Nous ne pouvons pas rouler avec l’appui désiré pour le secteur intermédiaire et nous devons en enlever beaucoup pour cette longue ligne droite. C’est une question de compromis. Il faut aussi atteindre un certain équilibre pour mettre les pneus dans leur fenêtre maximale d’utilisation sans les charges aéro souhaitées. Enfin, on doit également arbitrer entre un bon temps au tour et une vitesse de pointe compétitive.
Les rafales rendent-elles vraiment les choses plus difficiles ?
Le vent provoque de grandes différences puisque les monoplaces peuvent être sensibles au phénomène de lacet. Les structures aérodynamiques sont conçues pour fonctionner dans une plage assez restreinte d’angle de lacet. Avec un vent latéral, cet angle augmente. Cela va avoir tendance à dégrader les structures d’écoulement et générer une perte d’appuis. De même, un vent de dos peut être compliqué à gérer. Comme la résistance à l’air est moindre, vous perdez de l’appui. Nous ajusterons les réglages tout au long du week-end pour nous adapter au vent et à la température de la piste.
Vendredi 27 avril
Essais L1 : 11h à 12h30
Essais L2 : 15h à 16h30
Samedi 28 avril
Essais L3 : 12h à 13h
Qualifications : 15h
Dimanche 29 avril
Course : départ à 14h10