- Le circuit :
Le circuit international Buddh (Buddh International Circuit) est situé à Greater Noida, dans la région d'Uttar Pradesh en Inde.
À l'origine, le circuit est appelé « Jaypee Group Circuit » ou « Jaypee International Race Circuit », du nom de son propriétaire. Il est officiellement nommé Buddh International Circuit en avril 2011. Selon Sameer Gaur, directeur général de Jaypee Sports International, le nom est dérivé de Bouddha et est également une référence au district de Gautam Budh Nagar où le circuit est situé. Après son homologation par la FIA à la suite de la visite d'inspection menée par Charlie Whiting le 1er septembre 2011, il accueille le premier Grand Prix d'Inde de Formule 1 de l'histoire le 30 octobre 2011.
Situé à cinquante kilomètres au sud-est de New Delhi, capitale du pays, le circuit conçu par l'architecte allemand Hermann Tilke, développe 5,141 km et présente seize virages. À sa conception, il est prévu que ce circuit soit le deuxième plus rapide du championnat après Monza avec environ 210 km/h de moyenne et une vitesse maximale d'environ 320 km/h avant le virage 4.
Lors de l'élaboration du tracé, les écuries de Formule 1 ont été consultées afin que le circuit maximise les dépassements en course, ce qui a amené quelques retouches : la piste au virage 3 est élargie pour permettre aux pilotes de prendre différentes trajectoires, le circuit présente une élévation de près de quatorze mètres dans les trois premiers virages et l'épingle prévue au virage 7 est remplacée par un rapide enchaînement gauche-droite.
Un contrat de dix ans a été signé avec l'entreprise indienne Jaiprakash Associates. Selon Ashok Khurana, vice-président de JPSK Sports (filiale de Jaiprakash Associates), le complexe du circuit s'étendra sur plus de 4 000 hectares et le coût des infrastructures sera d'environ 215 millions de dollars. Le nombre de places prévu initialement est de 110 000 mais pourra être porté ensuite à 200 000.
Le circuit fait partie des 10 km² de la zone Jaypee Greens Sports City qui doit à terme inclure un stade de cricket de 100 000 places, un complexe de golf 18 trous, un stade de hockey de 25 000 places et une académie sportive. Ce complexe sportif devrait coûter 40 milliards de dollars, générer 170 millions de dollars de revenus chaque année et employer 10 000 personnes.
Record du tour : 1:27.249 - S Vettel (2011)
- Données techniques :
Plein régime : 62% du tour
Freinage : 15% du tour
Force G la plus importante : 3,6 dans les virages 10-11, pendant 6 secondes
Vmax : 312 km/h
Vitesse la plus haute en virage : 255 km/h au virage 12
Vitesse la plus faible en virage : 72 km/h au virage 3
Changements de vitesse par tour : 57
Distance entre la grille de départ et le premier virage : 400 m
Effet du carburant : 0,35 s au tour par tranche de 10 kg
Consommation du carburant : 2,25 kg par tour
Aileron avant : l’appui sur l’aileron avant doit être suffisant pour éradiquer le sous-virage, en particulier pour l’enchainement des très rapides virages 10 et 11 où il pourrait coûter beaucoup de temps.
Aileron arrière : Le circuit international Buddh est comparable à Suzuka ou à Barcelone au niveau de l’appui. Il est similaire à celui de la Corée qui se situe quelques degrés en dessous de la charge maximum.
Suspension : aucune bosse ni vibreur importants ne requièrent une attention spéciale ici. Il est en revanche essentiel de disposer d’une bonne agilité dans les changements de direction dans les virages à moyenne vitesse. Ce qui entraine un réglage des suspensions plutôt raide.
Freins : les freins sont très sollicités aux virages 1, 4 et 5, mais dans l’ensemble, ce circuit n’est pas très exigeant en matière de freinage. Une longue ligne droite permet de refroidir les freins avant le virage 4 et ils ne sont pas non plus trop torturés avant le premier virage.
Moteur : avec 75% de lignes droites, la première partie du circuit demande une bonne vitesse de pointe et de la puissance. La deuxième partie est plus sinueuse et réclame un moteur plus souple et réactif. Sous cet aspect, les exigences sur le moteur seront similaires à celles de la Corée. Les boites à air peuvent aussi avaler la poussière et les saletés en provenance de la piste, aussi les filtres seront-ils inspectés régulièrement pour éviter les bourrages.
Pneus : cette année, Pirelli a désigné les gommes médiums et les tendres. Auparavant, les dures étaient imposées aux côtés des tendres, ce qui causait des difficultés à l’équipe.
- Notes de piste :
Pit Lane : c’est une des plus longues de la F1, se déroulant sur 600 mètres, ce qui influe notablement sur les stratégies.
Virage 3 : très large pour encourager les tentatives de dépassement, c’est aussi un des virages les plus lents et il commande la plus longue ligne droite. Les opportunités d’attaques devraient donc se présenter.
Virage 4 : à la fin de cette ligne droite, ce virage est aussi assez large et propice aux dépassements. C’est également le plus gros freinage du circuit, imposant un ralentissement de 320 à 90 km/h en 140 mètres. Ce qui crée donc les conditions favorables au dépassement.
Virages 8 – 9 : chicane droite-gauche rapide, les virages 8 et 9 réclament un changement de direction rapide de la voiture.
Virages 10 – 11 : l’interminable enchainement des virages 10 et 11 ressemble au virage 8 de la Turquie. Il est long, rapide, avec une énergie croissante et contraignante pour les pneus.
Virage 10 : il est en montée et donne directement sur le 11, ce qui compose un des endroits les plus excitants du tracé. Une tribune d’une capacité de 13000 spectateurs domine cette portion. Dans ce passage, l’ennemi est le sous-virage et les réglages de la voiture sont destinés à le contrer.
Virages 13 – 14 : ils forment un autre secteur où il faut être agile dans les changements de direction. Ici, la voiture doit être raide pour assurer une réponse efficace.
Virage 16 : une autre portion également large, qui offre une possibilité de dépassement.
- Le circuit de New Delhi côté moteur :
Virage n°1 : Après la ligne droite de départ, le tracé plonge en dévers vers le virage n°1 avant de remonter vers le n°3. Ce dénivelé provoque une énorme charge verticale, qui tasse le pilote et la voiture contre le sol. Les fluides sont également plaqués contre le fond de leurs réservoirs respectifs, un facteur important de risques de déjaugeages.
Ligne droite de retour (entre les virages n°3 et 4) : Le circuit de Buddh se caractérise par trois lignes droites : celle des stands, celle qui relie les virages n°3 et 4 et celle qui emmène le tracé jusqu’au virage n°5. Avec ses 1200 mètres, la seconde est la plus longue. Le moteur est alors à pleine charge pendant plus de 15 secondes. Il est intéressant de noter que cette ligne droite commence par une descente, et remonte dans sa seconde moitié. Ceci impacte sur le choix des rapports de boîte de vitesses, qui doivent être sélectionnés en tenant compte de ce relief.
Virages n°10 et 11 : La seconde partie du circuit est beaucoup plus sinueuse. Après la puissance pure, l’accent est alors mis sur la souplesse. Parmi les portions les plus délicates, les virages n°10 et 11 forment un enchainement au profil similaire à celui de la courbe de la Cuillère de Suzuka. Les pilotes doivent jouer avec la pédale d’accélérateur pendant une assez longue période pour tirer le meilleur parti de leur monoplace. La force centrifuge qui s’applique alors pousse de nouveau les systèmes de lubrification et d’alimentation en carburant à leurs limites.
- L'an dernier :
A venir
Course :
A venir
- Présentation du GP 2013 :
"Le circuit de Buddh est un des plus intéressants pour les motoristes, car il réunit plusieurs challenges bien distincts au sein d’un même tracé. Il y a de longues périodes de pleine charge, comme dans la ligne droite de retour, qui imposent une puissance maximale importante. Mais nous sommes aussi confrontés à des portions plus techniques, comme le virage n°1 ou le dernier secteur. De plus, nous avons plusieurs longs virages qui nécessitent de fournir beaucoup de couple à des régimes médians. Il est toujours difficile de trouver le bon compromis entre les besoins de puissance et la souplesse à bas et moyens régimes."
"Il y a aussi des facteurs externes que nous devons prendre en considération : la surface de la piste est généralement très glissante en début de week-end. La trajectoire se nettoie au bout d’une séance, mais elle est recouverte par la poussière des champs avoisinants durant la nuit. Nous pouvons contribuer à donner un peu plus de grip avec une cartographie de couple moins agressive. Avec une courbe plus douce, la voiture perd toutefois un peu de son mordant en sortie de virages. En faisant cela, nous parvenons également à limiter l’usure des pneumatiques."
"Nous sommes impatients d’aller en Inde après une incroyable série de succès lors des deux dernières courses. Nous avons décroché notre 209e pole position – un record pour les motoristes de F1 – et deux podiums 100% motorisés par Renault pour la première fois depuis 1996. Nous sommes toutefois concentrés sur le présent et le futur, avec deux titres à gagner au cours des quatre derniers Grands Prix. Nous ferons tout notre possible pour aider nos partenaires à réaliser leurs objectifs dans les deux championnats."
- Red Bull Racing
A venir.
A venir.
- Lotus F1 Team
Que pensez-vous du circuit international Buddh ?
Il est assez intéressant, c’est l’un des plus réussis des circuits modernes. Il ressemble à la Corée : des longues lignes droites, des virages pas trop difficiles et pas de gros freinage. Il n’est pas aussi technique que la Corée, qui était nouveau aussi pour moi l’an dernier, mais il est bien. C’est toujours agréable de se rendre dans un nouvel endroit comme l’Inde. Sans aucun doute, c’est un beau tracé à piloter avec une voiture rapide, devant tous les autres !
Comment avez-vous vécu votre première course ici en 2012 ?
Cela allait, mais elle aurait pu être meilleure. Nous avons souffert du manque de grip pendant tout le week-end et nous nous sommes compliqués la vie en changeant de réglages avant les qualifications. Après, il n’y avait pas grand-chose à faire le dimanche. En course, j’étais assez rapide pour jouer devant, mais je suis resté bloqué derrière des voitures plus lentes qu’il a été impossible de doubler. Je me souviens avoir passé un temps fou derrière Felipe [Massa], ce n’était pas l’idéal.
Avez-vous pu découvrir l’Inde ?
Non, c’était ma première visite ici et j’ai passé mon temps entre le paddock et l’hôtel. Nous ne venons que le temps de la course et l’Inde est un immense pays ! Il y a une chose que j’aime et vraiment beaucoup, c’est la cuisine indienne.
Vous avez dit au Japon que la voiture correspondait mieux à votre goût. Est-ce un encouragement pour la fin de la saison ?
La voiture était excellente tout le week-end, nous avons bien progressé récemment. Elle n’est pas encore exactement comme je la voudrais et nous essayons d’éliminer ce sous-virage que je n’aime pas. Au Japon, il était difficile de montrer notre vrai niveau de performance en début de course puisque j’ai été coincé derrière des voitures plus lentes pendant un bon moment. Après mon dernier arrêt, quand j’ai pu avoir un peu d’air libre, la voiture a beaucoup mieux marché. Elle a bien roulé pendant la seconde moitié de la course et j’en étais ravi. C’était important de marquer des points.
Quel est l’objectif en Inde ?
J’espère enfin réussir mes qualifications, parce que les cinq dernières n’ont pas été fameuses. Si je n’y arrive pas, le dimanche après-midi s’annoncera difficile, même si nous allons continuer à nous battre. Si j’y parviens, alors vraiment tout est possible !
Après votre fantastique performance au Japon, dans quel état d’esprit abordez-vous les quatre dernières courses de la saison ?
Je me sens vraiment bien dans la voiture. Ma confiance augmente à chaque course et je suis très heureux dans l’équipe. Alors je vais continuer à travailler dur pour améliorer les domaines qui doivent encore l’être et nous viserons avec encore plus de force de gros résultats jusqu’à la fin de la saison.
Quel est votre avis sur le circuit international Buddh ?
Je l’aime bien. J’y suis venu pour la première fois en tant que troisième pilote de l’équipe pour la course inaugurale, en 2011 et les installations m’ont impressionné. Ensuite, bien sûr, j’y ai couru l’an dernier. Le tracé comprend une jolie variété de virages et il a aussi du relief, ce qui est toujours bien. Il comporte également des lignes droites décentes qui se terminent par des virages larges pour faciliter les dépassements, même si ce n’est pas l’endroit le plus facile du monde pour ces manoeuvres. Ensuite, il y a l’enchainement des virages 10 et 11 qui évoque le 8 de la Turquie, en ce sens qu’il donne l’impression de ne jamais finir. C’est un circuit plutôt plaisant à piloter.
Quelles sont vos espérances pour le Grand Prix d’Inde ?
Notre voiture est vraiment performante en ce moment, donc je pense que nous pourrons encore nous montrer aux avant-postes. Il faut quand même rappeler que nous avions eu un peu de mal ici, l’an dernier, à trouver du grip et à définir les bons réglages. Alors j’espère que nous serons mieux cette fois. Sans aucun doute, les pneus alloués en 2012 étaient très durs pour la piste. Mais cette année, les gommes désignées sont plus tendres, ce qui devrait nous aider et favoriser une plus belle course.
Que pensez-vous de l’Inde en général ?
C’est une expérience très différente de ce que nous rencontrons ailleurs dans le monde et c’est formidable de découvrir une culture différente. J’ai une passion pour la cuisine, alors je suis toujours intéressé par la restauration locale et l’Inde regorge de plats différents, avec des épices et des ingrédients particuliers.
Etes-vous déjà tourné vers 2014 ?
Pour l’instant, je me consacre à donner tout ce que je peux sur chacune des dernières courses de 2013 et je crois que c’est la meilleure approche. Dès que la saison sera terminée, je prendrai un peu de repos pour recharger les batteries. Ensuite nous reviendrons pour le lancement des nouvelles voitures et les premiers essais. Le challenge sera très intéressant avec tous ces nouveaux règlements pour la saison prochaine. Une nouvelle ère s’annonce pour le sport et c’est toujours passionnant.
A venir.
A venir.
- Williams F1 Team
A venir.
A venir.
- Caterham F1 Team
A venir.
A venir.