- Le circuit
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Caractéristiques :
C’est le dernier circuit où l’on peut considérer la vitesse comme étant de mise pour pouvoir obtenir un bon résultat. La puissance est prépondérante dans des courbes comme celles de Lesmo et de la Parabolica, et chaque écurie y travaille avant la course. A noter, la chicane de Rettifilio qui est souvent le théâtre de nombreux incidents, en particulier au moment du départ.
Aucune piste n’a accueilli plus de Grand Prix que celle de Monza. Nous y avons vu les décès d’Alberto Ascari, de Wolfgang von Trips, de Jochen Rindt, et de Ronnie Peterson. Et pourtant, c’est une course incontournable, qui se déroule dans une ambiance unique. Les tifosi y sont nombreux : Monza, c’est le territoire de la Scuderia Ferrari.
Statistiques :
● 1er GP d'Italie : 1950, Monza.
● 1er vainqueur sur cette piste : Giuseppe Farina (Alfa Romeo)
● Pilote le plus victorieux sur cette piste : Michaël Schumacher (vainqueur en 1996, 1998, 2000, et en 2003).
● En 2004, Antonio Pizzonia établissait un nouveau record au volant de sa Williams BMW avec 369,9 km/h pour vitesse de pointe.
Commentaires :
Monza est un circuit de moteurs, de freins, de vitesse maximale effrayante (Monza est le circuit le plus rapide du Championnat) et de bordures assez raides. Le petit plus de cette course est la terrible courbe parabolique qui se referme sur la vertigineuse ligne droite des stands. La piste est composée de 11 virages. Le premier (à 600 mètres du départ) est un véritable goulet d’étranglement ,sous la forme d’une chicane étroite dont les abords sont piégés par des "gendarmes couchés" dissuasifs, mais qui donne lieu à de belles luttes. 70 % du temps de la course est consacré à la vitesse, au plein régime côté châssis et moteur, 13,3% en freinage et 16,7% en virage : Monza reste un circuit de puissance et de finesse aérodynamique où le freinage est essentiel car les pilotes y passent autant de temps qu’en virage. Les freins nécessitent plus de réactivité que sur les autres Grands Prix. Les écuries doivent sacrifier un peu de traînée pour refroidir les disques et travaillent d’avantage sur la manœuvrabilité des moteurs c’est à dire la réponse de l’accélérateur ; celle ci doit être progressive pour ne pas déséquilibrer la voiture. La consommation d’essence est de 3,5 kilogrammes au tour. - En 2004
Fernando Alonso : Abandon
Jarno Trulli : 10ème
Podium : 1- R. Barrichello en 1h15
2- M. Schumacher
3- J. Button
Meilleur tour en course : R. Barrichello (1:21.046)
Pole position : R. Barrichello (1:20.089)
Fernando Alonso a pris un départ parfait et pointait à la 3ème place, juste derrière Button. Malheureusement, il martit à la faute à 13 tours de l’arrivée en l’envoyant dans les graviers.
Fernando Alonso :
La première chose à signaler, c’est que nous allons rebondir. Monza, c’est le circuit de la saison qui nous convient le moins mais j’ai pu être compétitif et lutter contre BAR. J’espère que la prochaine course sera le début de notre remontée. Quant à la course, nous avons fait le bon choix de pneumatiques au début, j’ai pris un très bon départ et puis tout s’est déroulé normalement. Jenson a pu me doubler lors des premiers arrêts, mais j’arrivais à le suivre quand même. Quant à mon tête-à-queue, j’ai pris le vibreur dans la deuxième chicane et perdu le contrôle de l’arrière de la voiture. Après, j’ai été surpris de voir que les commissaires ont refusé de me pousser, comme le permet le règlement. Mais c’est la vie : nous devrons maintenant nous concentrer sur ces trois dernières courses pour reprendre notre deuxième place au championnat.
Jarno Trulli n’a jamais trouvé le rythme en début de course, se plaignant d’une voiture qu’il n’arrive plus à dompter depuis quelques épreuves. Incisif et rapide en fin de course, Jarno partait de trop loin et trop tard pour tenter de rentrer dans les points. Ce fut sa dernière apparition dans une Renault...
Jarno Trulli
Ce fut un Grand Prix extrêmement difficile pour moi. J’ai eu du mal au début de la course lorsque l’adhérence était précaire – je ne trouvais pas mon vrai rythme et ne sentais pas bien le comportement de la monoplace. Au fur et à mesure que la piste séchait, le comportement de la voiture s’est améliorée progressivement mais elle restait néanmoins difficile. J’ai pu être rapide en fin de relais, et surtout à la fin de la course, mais c’était trop tard pour pouvoir remonter le classement.[/list]