Laurent Rossi PDG d'Alpine :
- beaucoup d’évolutions à venir
- il a pleine confiance dans l'équipe, qui a produit un travail acharné cet hiver, y compris pendant les vacances de Noël
- il espère que les deux voitures finiront avec de bons points ce week-end
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Q : Cette série d'améliorations que vous avez apportées depuis les tests de Barcelone semble fonctionner à mes yeux, êtes-vous d'accord avec cela ?
R : Ils avancent tous dans la bonne direction.
Nous avons fait des progrès constants depuis Barcelone jusqu'à aujourd'hui.
Nous avons un pipeline sain d'innovations à venir.
Nous avons dit que c'était projet sur une centaine de courses.
Nous apportons une pierre après l'autre.
Évidemment, plus on commence haut, mieux c'est, mais oui, ça semble bon pour l'instant, mais c'est difficile à lire.
Nous savons que la plupart des voitures, si ce n'est toutes, sont en surpoids et donc ce que vous voyez sur la piste en ce moment, par exemple, c'est que tout le monde court avec des quantités de carburant similaires, mais pas vraiment parce qu'ils compensent le surpoids.
Donc nous allons voir un peu plus ce soir et certainement plus demain soir où nous en sommes parce que ce soir nous avons des voitures qui vont courir avec leur poids le plus bas possible et puis demain nous commencerons la course avec leur poids le plus élevé possible et c'est là que vous aurez un peu plus une lecture de la réelle compétitivité.
C'est difficile à dire maintenant.
Q : Et comment vous sentez-vous, les gars, quand la voiture se comporte de la même façon dans les deux situations, avec et sans surpoids ?
R : Je pense que nous ne sommes pas trop en surpoids.
Nous sommes clairement un peu en surpoids mais l'équipe a fait du bon travail.
C'est difficile à dire parce que nous ne savons pas comment les autres sont positionnés, mais franchement, la quantité de surpoids que nous regardons en ce moment.
Premièrement, nous savons comment le réduire, donc ça va diminuer course après course, deuxièmement, pour l'instant ce n'est pas une grosse pénalité, du moins pour nous, du moins là où nous voyons le surpoids, donc je pense que nous sommes bien placés.
Q : Je sens que vous êtes très confiant, votre langage corporel me dit qu'il y a de la confiance dans l'équipe ?
R : Je suis très confiant dans l'équipe.
Que ça donne ou non de bons résultats, c'est la beauté de ce sport, mais ils ont certainement donné le meilleur d'eux-mêmes, l’équipe a travaillé très dur, que ce soit dans l'équipe du châssis et dans l'équipe du moteur, ils ont travaillé pendant les vacances de Noël, ils n'ont pas eu de vacances de Noël, en fait ils ont travaillé très dur sur une ligne de temps très courte parce que nous avions un peu moins de temps que d'autres, par exemple les meilleures équipes, nous n'avons pas développé le châssis pendant deux ans, en fait c'est seulement un an, et nous avons changé le moteur aussi, nous l'avons renouvelé et redessiné en moins d'un an, c'était un défi de taille et ils ont fait un travail incroyable, et nous avons une voiture qui roule plutôt bien, donc oui, ils m'ont donné beaucoup de confiance, maintenant nous verrons la suite, la saison est longue.
Q : Fernando nous a dit hier soir qu'il y a encore beaucoup de questions qui ont besoin de réponses, et c'est quelque chose que vous allez découvrir aujourd'hui dans le FP3, ou pendant les prochaines courses ?
R : Oui, oui, l'idée je suppose est que dans la formule 1 c'est de toujours avoir des questions et d'apporter toutes les réponses possibles. C'est ce qu'on a fait l'année dernière, on a commencé l'année avec plus de questions que de réponses et on a fini l'année avec plus de réponses que de questions, ce qui est bien, on a commencé l'année sans vraiment comprendre ce qui s'était passé la course précédente et on a fini l'année en commençant à anticiper un peu ce qui allait se passer la semaine suivante. On commence à anticiper un peu ce qui va se passer la semaine de course suivante on va appliquer les mêmes recettes. On apprend de chaque tour qu'on fait et on verra si ça répond aux questions qu'on a ici et là et j'espère qu'on aura de moins en moins de questions mais j'imagine qu'on aura des questions jusque très tard dans la saison.
Q : Et juste un mot sur votre relation de travail avec l'arrivée d'Otmar dans l'équipe, ce qu'il apporte et comment vous travaillez ensemble.
R : Eh bien, je veux dire que c'est fantastique d'avoir Otmar ici, c'est un directeur d'équipe très expérimenté, il apporte cette compétence supplémentaire dont l'équipe avait grandement besoin, qui relie toutes les usines à la piste et qui fixe les délais dans l'usine, les gens sont habitués à développer des moteurs, des châssis ou des voitures pendant un mois sur la piste, ils ont besoin de savoir réagir rapidement, c'est un jour ou une semaine, et donc un directeur d'équipe peut aider à diriger dans la bonne direction, à prendre les bonnes décisions, à superviser plus de choses que les problèmes techniques, mais aussi la logistique et la sécurité. Pas seulement les problèmes techniques mais aussi la logistique et ce qui se passe et aussi rassembler tout le monde, le lien entre les membres de l'équipe. Otmar apporte tout cela. C'est une personne fantastique, nous nous sommes très bien entendus. Peut-être aussi parce qu'il est américain et que j'ai étudié et travaillé là-bas pendant 10 ans et que j'ai ce qu'il faut pour ça. J'aime vraiment l'assurance, la communication directe, ce que vous voyez c'est ce que vous obtenez et en même temps c'est un très bon être humain, donc je suis extrêmement heureux de l'avoir à bord.
Q : Fantastique, et pour finir, vous avez parlé de la voiture, vous savez, assez décente, vos mots, qu'est-ce qu'un résultat décent pour vous ce week-end ?
R : Assez décent, ce serait dans les points pour les deux voitures. Je pense que ce serait bien si nous pouvions avoir un peu plus de points que l'année dernière, j'aimerais encore plus.
https://youtu.be/rOccfmZbd_0