- Le circuit
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Caractéristiques :
On ne présente plus le plébiscité circuit belge. Véritable défi, il associe virages à tout type de vitesse, moyenne ou grande, et des chicanes et épingles à cheveux très serrées. Dont Eau Rouge et son raidillon, considéré comme le must en la matière. Les pilotes adorent tous Spa - et les spectateurs aussi.
Statistiques :
● 1er GP de Belgique : 1950, Spa. Depuis 1983, le tracé a été sévèrement raccourci pour donner celle qu’on connaît.
● 1er vainqueur sur cette piste : Alain Prost (Renault)
● Michaël Schumacher (vainqueur en 1992, 1995, 1996, 1997, 2001, et en 2002).
Commentaires :
Circuit vallonné à la fois technique et rapide, Spa est sans aucun doute le plus beau tracé du Championnat du Monde. Sur ce circuit, la voiture doit être très solide dans les virages rapides mais aussi dans les passages à vitesse réduite. Une bonne stabilité aérodynamique est nécessaire. Spa est caractérisé comme étant un circuit à moteurs : il y a des vitesses moyennes très élevées qui sollicitent le moteur en performance et en longévité. Il sera intéressant de voir comment les équipes vont faire pour que les moteurs tiennent tout le week end sur ce long circuit. En cas de pluie, le moteur nécessite des adaptations particulières comme un filtre à air spécifique pour éviter l’absorption de l’eau. Grâce aux températures fraîches, le refroidissement n’est pas mis à rude épreuve. La consommation d’essence est de 4,3 kilogrammes au tour. - En 2004
Fernando Alonso : Abandon
Jarno Trulli : 9ème
Podium : 1- K. Raïkkonen en 1h32
2- M. Schumacher
3- R. Barrichello
Meilleur tour en course : K. Raïkkonen (1:45.108)
Pole position : J. Trulli (1:56.232)
Le début de course laissait entrevoir un grand résultat pour les deux sociétaires de l’écurie française, qui n’allait pas tarder à déchanter. Fernando Alonso, après s'être qualifié 3ème, partait en toupie à deux reprises en l’espace de 200m, par la faute d’une fuite d’huile aspergeant ses pneus arrières, privés de toute adhérence. Le pilote d’Oviedo terminait sa course dans les graviers.
Fernando Alonso :
Abandonner lorsqu’on est en tête de la course est toujours frustrant, et surtout à ce moment dans la saison. Je semblais être plutôt compétitif par rapport à Raikkonen et les autres voitures, et je commençais à tourner à mon vrai rythme lorsque la voiture est partie en tête-à-queue à l’entrée du virage 5. J’ai pu continuer, mais ça s’est reproduit au virage 8, et quand je suis sorti de la voiture, j’ai vu tout de suite que le pneu arrière gauche était couvert d’huile. Tout simplement, je suis déçu parce qu'aujourd’hui, nous avions de bonnes chances de décrocher un beau résultat.
- Jarno, partit en pôle, avait toutes les peines du monde à résister au retour de ses poursuivants après son premier ravitaillement, et se faisait harponner par un Montoya égal à lui-même à la chicane de l’arrêt d’autobus. La mince frontière entre un dépassement superbe et une agression était peut-être franchi par le pilote Williams qui envoyait Jarno en travers contre les rails.
Jarno termina 9ème et dernier de la course...
Jarno Trulli :
Je ne peux pas expliquer ce qui s’est passé aujourd’hui. Les choses semblaient plutôt bonnes pendant le premier relais, mais la voiture est devenue inconduisible après mon premier arrêt aux stands. J’ai perdu du grip à l’arrière, et ne me sentais pas en confiance dans les courbes rapides, ce qui est très pénalisant ici à Spa. Je suis très déçu de cette performance mais pour l’instant, ma priorité est de comprendre ce qui s’est passé.