- Le circuit :
Le circuit international de Shanghai est un circuit permanent de sports mécaniques situé près de Shanghai en Chine qui a été inauguré le 6 juin 2004. Le Grand Prix de Chine de Formule 1 s'y déroule depuis 2004.
Sa construction a coûté 450 millions de dollars. Il a été conçu, au même titre que les nouveaux circuits de Bahreïn et de Malaisie, par le designer allemand Hermann Tilke. Contrairement à la croyance populaire, la ressemblance de la forme du tracé avec le caractère chinois shàng (?), qui signifie « plus haut » ou « supérieur », n'était pas intentionnelle, mais une pure coïncidence. Il se caractérise, comme tous les circuits d'Hermann Tilke, par une succession de courtes lignes droites et de virages serrés, afin de favoriser les dépassements. Mais les grandes courbes rapides qui mettent en avant les qualités de pilotage des concurrents sont absentes.
Le circuit a été également utilisé pour le Grand Prix moto de Chine de 2005 à 2008.
Record du tour : 1:32.238 - M Schumacher (2004)
- Données techniques :
Plein régime : 55% du tour
Freinage : 14% du tour
Force G la plus importante : 3,6 dans le virage 7, pendant 3 secondes
Vmax : 320 km/h
Vitesse la plus haute en virage : 276 km/h au virage 5
Vitesse la plus faible en virage : 65 km/h au virage 14
Changements de vitesse par tour : 51
Distance entre la grille de départ et le premier virage : 450 m
Effet du carburant : 0,42 s au tour par tranche de 10 kg
Aileron arrière : Légèrement moins d’appui qu’à Sepang et à l’Albert Park pour s’accorder avec les possibilités de dépassement offertes par les deux grandes lignes droites à Shanghaï.
Aileron avant : Il est légèrement moins chargé que sur les deux circuits précédents.
Freins : Shanghaï n’est pas un circuit très exigeant pour les freins. Quelques zones de fort freinage, imposant jusqu’à 5 G en décélération – virage 1 vers le 2, virages 6, 11 et 14 – mais ils sont suffisamment distants sur le tour pour permettre aux disques et aux plaquettes de refroidir.
Suspension : Les vibreurs sont de hauteur réduite, ce qui implique que la garde au sol peut être plus basse que d’habitude. La zone de freinage bosselée du virage 1 met à l’épreuve les qualités d’amortissement de la voiture. Les réglages doivent être orientés sur une agilité dans les changements de direction imposée aussi bien dans les courbes rapides (virages 7 et 8 ) que dans les virages lents (virages 2 et 3, puis 9 et 10).
Pneus : Pirelli a désigné les gommes médiums (marquage blanc) et tendres (jaune). L’asphalte n’est pas particulièrement abrasif et les températures pas vraiment élevées, mais avec les pneus 2013, il existe toujours un potentiel de forte dégradation et ce point sera étudié lors des essais libres du vendredi. Le pneu avant gauche est durement éprouvé dans les virages 1 et 2, ainsi que dans le long droite du 13. La voiture subit d’importantes forces latérales dans les virages 1, 8 et 13.
- Notes de piste :
Le profil du circuit présente deux lignes droites et une variété de virages, des épingles serrées aux courbes enroulées en passant par les virages au rayon étendu. Les changements de direction permanents impliquent qu’une cartographie moteur appropriée est extrêmement importante pour procurer une bonne motricité en sortie de virage. Le 12 et le 13, qui forment ce virage au rayon étendu qui commande la plus longue ligne droite du circuit, réclament une attention toute particulière.
Virage 1 et 2 : Ils sont bosselés, ce qui déséquilibre la voiture. Cela rend délicat le freinage en entrée du 1. Celui-ci commande directement le 2 et peut être considéré comme une seule courbe qui s’ouvre et impose une forte charge sur le train avant. Une bonne gestion des pneus à cet endroit aidera pour leur longévité.
Virages 3, 6 et 10 : Fortes exigences en motricité en sortie de ces virages.
Virage 4 : Gros freinage en entrée.
Virages 7 et 8 : Nécessité d’avoir de l’agilité dans les changements de direction rapides.
Virage 9 : Freinage en entrée compliqué. Il est très fort et arrive à la suite de courbes à haute vitesse. La sortie est importante parce qu’elle prépare la voiture pour le virage 10 et l’entrée sur la ligne droite.
Virage 13 : Il offre du banking et un challenge intéressant pour les pilotes.
Virage 14 : Un des endroits où la vitesse est la plus élevée de la saison. Les pilotes doivent ralentir à la fin de la ligne droite. Même si c’est un des plus durs freinages du circuit, ceux-ci sont assez espacés sur le tour pour permettre aux freins de refroidir. Ce circuit n’est pas très dur pour les freins.
- Le circuit de Shanghai côté moteur :
En chiffre (Classement effectué sur une échelle de 1 à 5, 1 étant le moins contraignant et 5 le plus exigeant) :
Moteur à combustion interne : 4
MGU-K : génératrice electrique, système de récupération de l’énergie cinétique au freinage : 3
MGU-H : génératrice électrique, système de récupération de l’énergie thermique à l’échappement : 4
Batterie (ou Réserve d’Energie) : 3
Consommation de carburant : 3
Récupération de l’énergie : 3
- L'an dernier :
A venir.
Course :
A venir.
- Présentation du GP 2014 :
"À l’approche du Grand Prix de Chine, nous sommes plus confiants. Même si nous savons que nos concurrents possèdent toujours une longueur d’avance, nous avons effectué de bon progrès lors des deux dernières épreuves, aussi bien en termes de fiabilité que de souplesse de conduite. Ceci était particulièrement visible en configuration course."
"Lors des essais organisés à Bahreïn la semaine dernière, nous avons testé plusieurs nouveaux modes au niveau des logiciels. Ils vont permettre de nous approcher encore plus des performances intrinsèques du groupe propulseur. Nous en étions assez loin à l’occasion des trois premières courses de la saison, mais ces améliorations devraient nous offrir la possibilité d’explorer véritablement les limites du propulseur hybride. Les pilotes devraient bénéficier d’une meilleure souplesse de conduite et chaque composant voir sa durée de vie augmenter."
"De la même manière, nous avons étudié la gestion d’énergie sur un tour, particulièrement dans les virages lents. Nous sommes conscients de notre déficit en ligne droite mais ces nouvelles avancées nous offrent plus de traction dans les courbes, ce qui permet ensuite d’économiser les pneus et d’adopter des stratégies plus flexibles. En fait, nous avons concentré nos efforts sur les modes utilisés en course puisque c’est dans ce domaine que les gains sont les plus importants, et non en qualifications."
"Toutes ces améliorations devraient nous permettre de revenir aux avant-postes en Chine. Des quatre premiers Grands Prix, il s’agit de l’un des plus délicats. Le circuit est doté d’une très longue ligne droite – c’est d’ailleurs sa caractéristique principale – mais nos récents progrès nous donneront les arguments pour riposter."
"Le circuit comporte également quelques virages piégeurs qui se négocient à vitesse moyenne ou basse. C’est par exemple le cas du premier enchaînement « en escargot » qui se referme sur lui-même. Celui-ci, ainsi que les deux épingles du tracé, sont autant d’occasions pour le MGU-K de récupérer de l’énergie au freinage. Ceci dit, la majorité de la récupération d’énergie sera l’œuvre du MGU-H pendant la longue ligne droite."
"Au final, nous avons hâte de courir en Chine. Nous sommes certes encore légèrement en retrait mais affichons désormais le bon rythme pour effacer notre retard."