Le circuit international de Shanghai est un circuit permanent de sports mécaniques situé près de Shanghai en Chine qui a été inauguré le 6 juin 2004. Le Grand Prix de Chine de Formule 1 s'y déroule depuis 2004.
Sa construction a coûté 450 millions de dollars. Il a été conçu, au même titre que les nouveaux circuits de Bahreïn et de Malaisie, par le designer allemand Hermann Tilke. Contrairement à la croyance populaire, la ressemblance de la forme du tracé avec le caractère chinois shàng, qui signifie « plus haut » ou « supérieur », n'était pas intentionnelle, mais une pure coïncidence. Il se caractérise, comme tous les circuits d'Hermann Tilke, par une succession de courtes lignes droites et de virages serrés, afin de favoriser les dépassements. Mais les grandes courbes rapides qui mettent en avant les qualités de pilotage des concurrents sont absentes.
Le circuit a été également utilisé pour le Grand Prix moto de Chine de 2005 à 2008.
- 1er Grand Prix en 2004
- 15 éditions (toutes à Shanghai)
- 46 dépassements en 2018
- 47% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 9 vainqueurs partis de la pôle position sur ce circuit, soit 60%
- Record du tour : 1:31.095 - Sebastian Vettel (pôle 2018)
Le circuit propose des virages variés allant du T8, un gauche négocié à plein régime où les accélérations latérales dépassent 4,5 g, au T14, une épingle prise à 70 km/h au terme d’une ligne droite de 1400 mètres. L’enchaînement des deux premiers virages est unique en F1. Les pilotes l’abordent à plus de 320 km/h, équilibrent leur voiture avec les freins, l’accélérateur, les rapports et la direction pendant que la courbe se ferme progressivement jusqu’à ce que la vitesse chute à 100 km/h.
Pneumatiques à disposition :
- Durs, C2 (Blanc) - Nico : 2, Daniel : 1
- Médiums, C3 (Jaune) - Nico : 3, Daniel : 4
- Tendres, C4 (Rouge) - Nico : 8, Daniel : 8
Le début de saison n’a pas été à la hauteur de nos attentes.
Notre compétitivité globale permet à nos pilotes d’évoluer dans le top 10 en course et plus près des top teams que l’an passé, mais nous sommes régulièrement impactés par le manque de fiabilité.
Nous abordons la Chine avec prudence, mais aussi avec la volonté de lancer véritablement notre saison.
C’est une course importante pour l’équipe, pour le Groupe Renault compte tenu de l’importance du marché chinois, mais également pour la Formule 1, qui y célèbrera le millième Grand Prix de son histoire. Nous participerons à plusieurs initiatives importantes tout au long de la semaine. Notre jeune pilote de développement chinois, Guanyu Zhou, aura ainsi l’occasion d’être sur le devant de la scène en ville et sur le circuit.
Nous sommes impatients de voir la ferveur des fans chinois de Shanghai et nous voulons redoubler d’efforts en piste pour obtenir des résultats avec nos deux voitures et démontrer le véritable potentiel de notre monoplace et de nos pilotes.
Comment vous sentez-vous après Bahreïn ?
Je souhaite retenir les points positifs de Bahreïn. La déception peut exister en sport automobile, mais nous avançons en tant qu’équipe, nous en tirons les leçons et nous faisons tout notre possible pour éviter que cela se reproduise. Nous avons affiché un bon rythme de course. Il y a eu beaucoup de dépassements, mais nous avons pu tenir notre rang avec une belle stratégie à deux arrêts bien exécutée par l’équipe. Nous devons nous appuyer là-dessus et aller en Chine en sachant que nous sommes tout à fait en mesure de mener le peloton si nous enchaînons les séances sans souci.
Quelles sont les zones clés du circuit international de Shanghai ?
Shanghai est un circuit que j’aime bien, même s’il est difficile d’y réaliser un tour parfait. L’enchaînement le plus connu est celui qui semble interminable avec les deux premiers virages. On peut facilement le prendre trop vite, surtout après la longue ligne droite. Le pneu avant gauche s’y dégrade de façon assez significative et il faut surveiller cela pendant la course, car la gestion des pneumatiques est cruciale en Chine. Ailleurs, la longue ligne droite opposée offre une occasion de dépassement à l’épingle. L’an passé, nous avions obtenu un résultat positif à Shanghai. J’espère que nous pourrons en faire de même cette année pour remettre notre saison sur de bons rails.
Y a-t-il autre chose à retenir du Grand Prix de Chine ?
Le programme est plus dense en dehors du circuit comme la Formule 1 continue de gagner en popularité en Chine. C’est aussi assez spécial de participer au millième Grand Prix de l’histoire de la F1. Les fans sont généralement très enthousiastes à Shanghai, ce qui est génial à voir et rend d’autant plus important le fait que nous fassions le spectacle. Renault a accès à un grand marché en Chine et de nombreuses activités seront organisées pour le capter.
Êtes-vous plus à l’aise au volant, notamment après les essais de Bahreïn ?
Je le suis de plus en plus dans la façon d’extraire le maximum et d’être plus en confiance. Ces choses prennent du temps, mais c’est bien de peaufiner ces détails tout en allant de l’avant. Nous aurons bientôt fini ce processus, j’en suis sûr, et je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie. Nous en avons montré des signes durant le week-end puisque nous étions en difficulté vendredi avant de progresser samedi et d’être dans le match dimanche. La monoplace est clairement performante, mais je dois réussir à l’exploiter pleinement de mon côté. Je crois donc que nous avons de la marge.
Que pensez-vous du circuit international de Shanghai ?
Jusqu’à l’an passé, j’étais toujours très performant sans jamais monter sur le podium en Chine. Je savais que cela allait finir par arriver et cela a été le cas la saison dernière. C’était une belle victoire puisque j’étais sixième sur la grille. J’ai probablement signé l’un des plus beaux dépassements de l’année sur Valtteri (Bottas) dans le T6 et cela l’a rendu encore plus belle !
Concernant le tracé, c’est assez unique. Il y a de longues lignes droites, un premier virage vraiment piégeux et de nombreuses opportunités de dépassement. On peut dépasser au T6, mais aussi au T9 ou encore au T14. Les zones où l’on peut surprendre les autres au freinage ne manquent pas et c’est cool.
Que pensez-vous de la culture chinoise ?
Shanghai est un peu à l’écart du circuit, mais il y a beaucoup de choses à faire, comme profiter de la cuisine locale et de certains panoramas. C’est une ville vraiment cool ! L’ambiance ne cesse de se développer et les fans sont assez hardcore avec beaucoup de photos que vous n’avez jamais vues auparavant à dédicacer. Ce sont des gens formidables qui se démènent pour venir et nous offrir tout leur soutien.
Quels sont les principaux défis du circuit international de Shanghai ?
Shanghai est une piste intéressante. Comme on y retrouve des courbes rapides et des épingles couplées à deux longues lignes droites, il y est délicat de trouver le bon niveau d’appuis. La météo peut également être très variable et il y a déjà eu quelques courses disputées dans des conditions très humides. Shanghai requiert des réglages différents de Bahreïn, car nous passons d’un tracé difficile pour le train arrière à un autre l’étant pour l’avant. Certains virages, comme le long enchaînement des deux premiers, font souffrir les pneus avant. C’est un défi d’avoir une voiture qui ne sous-vire pas et qui ne les dégrade pas dans les passages en courbe.
Avons-nous des évolutions spécifiques liées au châssis pour la Chine ?
Nous avons de nouveaux éléments de carrosserie dans plusieurs domaines ainsi que des évolutions sur les freins et les suspensions. L’important est de bien exécuter notre week-end en Chine et de tout faire comme il le faut.
L’équipe a-t-elle bénéficié des essais de Bahreïn ?
Tout à fait. Nous avons réalisé un travail utile sur les réglages avec Daniel et essayé des pièces de développement avec Daniel et Jack. Malgré la pluie du premier jour, nous avons pratiquement bouclé notre programme.
Vendredi 12 avril
Essais L1 : 4h à 5h30
Essais L2 : 8h à 9h30
Samedi 13 avril
Essais L3 : 5h à 6h
Qualifications : 8h
Dimanche 14 avril
Course : départ à 8h10