- Le circuit
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Caractéristiques :
Le Hungaroring, surnommé le « tourniquet hongrois » à cause de ses multiples virages à lente ou moyenne vitesse, n’est pas un circuit simple à appréhender pour les pilotes. Il nécessite beaucoup d’appui et de motricité, et les pneus sont généralement déterminants ici. On rajouté un peu moins d’un kilomètre au tracé il y a deux ans, afin de favoriser les dépassements, sans grands résultats.
Statistiques :
● 1er GP de Hongrie : 1986, Hungaroring.
● 1er vainqueur sur cette piste : Nelson Piquet (Brabham)
● Pilote le plus victorieux sur cette piste : Michaël Schumacher (vainqueur en 1994, 1998, 2001 et en 2004).
Commentaires :
Le Hungaroring est le tracé le plus lent de la Formule Un après celui de Monaco, il est réputé pour être aussi le circuit le plus défavorable au dépassement ; la pole position a souvent une influence prépondérante sur l’issue finale de la course. Par contre à l’inverse des autres circuit, c’est la partie gauche de la piste qui est sale. Le circuit est très poussiéreux, nécessite des appuis aérodynamiques très élevés et les pneus sont mis à rude épreuve. La nouvelle réglementation imposant le même train de pneus pour les qualifications et le Grand Prix devrait réserver une fin de course à rebondissement. 51 % du temps de la course est consacré à la vitesse, au plein régime. Par contre, côté moteur, les difficultés résident dans le refroidissement. La consommation d’essence est de 2,7 kilogrammes au tour. - En 2004
Fernando Alonso : 3ème
Jarno Trulli : Abandon
Podium : 1- M. Schumacher en 1h35
2- R. Barrichello
3- F. Alonso
Meilleur tour en course : M. Schumacher (1:19.071)
Pole position : M. Schumacher (1:19.146)
Fernando Alonso s’est distingué par une course constante et agressive, l’Espagnol s’emparant de la troisième place au départ qu’il n’a jamais lâchée. Sur une stratégie à trois arrêts, Alonso a su creuser et puis gérer un écart d’une quinzaine de secondes sur la Williams de Montoya pendant la plupart de la course.
Fernando Alonso :
"Ce fut une course assez calme, et plutôt solitaire pour moi. Le départ a été un peu chaud lorsque Sato a essayé de me bloquer et j’ai dû freiner un peu, ce qui m’aurait peut être coûté la deuxième place. Une fois installé en troisième position, j’ai simplement dû gérer l’écart à Montoya et maintenir un rythme constant ; je n’ai pas fait d’erreur, et l’écurie non plus lors des arrêts aux stands. Je suis assez content de ce résultat qui est mon deuxième podium de suite, et c’était rassurant de terminer devant nos principaux concurrents."
- Quant à Jarno Trulli, il a pris un départ magnifique pour pointer à la sixième place à la fin du premier tour, qui a compris plusieurs dépassements incisifs, notamment sur Sato au virage 4. Cependant, à la fin du deuxième relais, l’Italien a subi un sérieux sous-virage avec sa monoplace. Il s’est arrêté aux stands comme prévu, mais la condition s’est empirée pendant son troisième relais, jusqu’au point où l’écurie a décidé d’avancer son troisième arrêt afin d’essayer de corriger le problème. Bientôt après, le moteur a coupé sur une chute de pression d’huile et l’Italien a été contraint à l’abandon.
Jarno Trulli :
"Je crois que mon abandon a été à cause du moteur : j’ai perdu de la puissance, puis il a coupé. Cependant, j’étais déjà en difficultés à ce moment. Depuis juste avant mon deuxième arrêt, j’avais beaucoup de problèmes à l’avant de la voiture : elle sous-virait énormément et cela me coûtait plusieurs secondes au tour. Je suis très frustré parce que je suivais Button facilement pendant le premier relais et je crois que j’étais plus rapide que lui."
- Flavio Briatore, directeur général :
"Ferrari a été imbattable aujourd’hui, mais je suis content que Fernando ait pu monter sur le podium de nouveau. La R24 a été performante sur ce circuit, et notre constance en course a été bonne. Cependant, notre lutte pour la deuxième place au championnat demande deux voitures dans les points à chaque course. Aujourd’hui, nous n’avons pas pu le faire, mais ce sera impératif si nous voulons conserver cette position jusqu’en fin de saison."
Pat Symonds, Directeur exécutif de l’ingénierie :
"Fernando a pris un départ magnifique, et sa course a été exemplaire : il s’est montré très constant, et rapide aux moments clés. Il mérite bien son podium. Quant à Jarno, il a commencé a subir un grand sous-virage juste avant son deuxième arrêt aux stands et nous avons donc avancé son troisième arrêt pour essayer de corriger le problème. Malheureusement, il a abandonné bientôt après en raison d’une perte d’huile moteur."
On oubliera pas non plus la victoire de Fernando en 2003, la première de sa carrière ce qui lui permet d'être le plus jeune pilote vainqueur d'un grand prix.