- Le circuit :
Le circuit International de Sepang est le circuit utilisé pour le Grand Prix de Malaisie de Formule 1. Il est également utilisé pour d'autres évènements de sport motorisés comme le MotoGP.
Ce rendez-vous est considéré comme un standard, vis-à-vis des autres Grands Prix, avec d'immenses complexes techniques et de presse, et de vastes stands. Cependant, certains se plaignent que la piste s'enfonce peu à peu. Cela est dû au fait que la piste est construite sur l'emplacement d'un ancien marais.
Il a été conçu, au même titre que les nouveaux circuits de Shanghai (Circuit international de Shanghai) et de Bahreïn (Circuit international de Bahreïn), par l'architecte allemand Hermann Tilke.
Record du tour : 1:34.223 - JP Montoya (2004)
- Données techniques :
Niveau de grip : 4/5
Plein régime (%) : 65
Effet carburant : 0.45 (s/10kg)
Conso. d’essence : 2.5 (kg/tour)
Utilisation pneumatiques : 3/5
Puissance de freinage : 3/5
Vitesse moyenne : 213 km/h
Vitesse maxi : 305 km/h - L'an dernier :
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Course :
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- Présentation du GP 2011 :
- Red Bull Racing
"C’est en Malaisie que nous aurons droit au premier vrai circuit de F1, car celui de Melbourne est un tracé semi-urbain. Il faut chaud et il pleut tous les jours là-bas et les questions que tout le le monde se pose c’est quand et en quelle quantité ? Ce sera une affaire délicate. C’est un circuit qui propose différentes choses. Dans le virage 14 par exemple, il faut freiner alors que vous êtes déjà en train de le négocier et c’est ce qui le rend très difficile. Comme la Chine, c'est un circuit qui m'a laissé un bon souvenir il y a 2ans. Nous nous sommes battu l'année dernière pour répéter cet exploit, et nous recommencerons cette année. Généralement, les courses lointaines sont spéciales, car vous arrivez quelques jours plus tôt sur les lieux, on voit ainsi des choses différentes. J'apprécie et j'attends ça avec impatience."
"La Malaisie est un circuit sensationnel. On a toujours une course intéressante, particulièrement avec le temps variable. C'est un super défi pour le pilote aussi en termes de température et nous devrons voir comment les pneus vont se comporter. Nous avons obtenu beaucoup d'informations lors de la première course et nous nous attendons à ce que notre voiture soit bonne en Malaisie."
- Lotus Renault GP
Félicitations pour ton premier podium à Melbourne. Tu dois te sentir sacrément bien…
Je me suis senti vraiment bien après la course. C’était géant de monter sur le podium devant mon équipe, surtout après les moments très durs traversés cet hiver. C’est la preuve que tout le travail et les efforts fournis en valaient la peine. Je teins d’ailleurs à remercier chaleureusement chacun pour m’avoir donné une aussi bonne voiture. Je sais maintenant que nous pouvons faire une grande saison.
Avais-tu imaginé pouvoir accomplir une telle performance dès ton 20ème Grand Prix ?
Avant d’arriver en Australie, j’avais le sentiment qu’on pouvait obtenir un bon résultat. Les tests nous renseignent finalement assez peu et nous avons continué à améliorer la voiture et à apporter de nouvelles pièces. Après, à Melbourne, la voiture a été parfaite pendant tout le week-end, progressant séance après séance. Je crois qu’on peut répéter ça sur les prochaines courses.
Quelles ont été les réactions à la suite de ce résultat ?
J’ai reçu un nombre incalculable de coups de fil et de SMS de gens que je connais disant « félicitations ». J’avais oublié combien de gens avaient mon numéro de téléphone !
Penses-tu pouvoir te bagarrer devant encore en Malaisie ?
On a maintenant une meilleure idée de l’endroit où on se situe par rapport à la concurrence. Mais je crois qu’il faut attendre encore quelques courses pour avoir une image plus précise de la réalité. Nous savons que Red Bull et McLaren sont très forts, mais nous pouvons continuer à les pousser dans leurs retranchements..
La piste de Sepang conviendra-t-elle à la R31 ?
Encore une fois, difficile à dire. La grande interrogation concernera les pneus puisque nous n’avons pas encore roulé dans la forte chaleur. Je sais que de nouvelles pièces seront apportées à Sepang et ça devrait nous aider.
Ce circuit est-il difficile ?
J’aime le trace, mais il est difficile parce qu’il présente beaucoup de virages différent et trouver le réglage idéal n’est pas simple. Il faut une voiture à l’aise partout, dans les courbes rapides, dans les virages lents et il faut aussi être bon sur les freins..
Avez-vous un conseil pour s’adapter à la chaleur et à l’humidité en Malaisie ?
Restez simplement à l’extérieur et évitez la clim. C’est le secret. Je ne fais pas un régime spécial pour l’occasion, mais je bois beaucoup d’eau.
Dur week-end d’ouverture pour toi, sûrement pas la façon dont tu voulais commencer la saison…
De mon point de vue, c’était évidemment décevant, encore plus au vu du potentiel montré par la voiture. Mon objectif est toujours de faire le maximum à chaque course et je n’ai pas réussi à le faire à Melbourne.
Ta voiture a subi de gros dégâts au premier tour. Etait-elle très difficile à conduire pendant le reste de la course ?
Très difficile. L’équilibre n’était, évidemment, plus ce qu’il aurait du être. Je manquais de grip et c’était très compliqué de préserver les pneus dans ces conditions. J’ai quand même donné tout ce que je pouvais parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se produire pendant une course. Il y a toujours une chance de marquer des points, alors j’ai continué à attaquer..
As-tu quand même eu la possibilité d’apprendre quelque chose sur la performance de la voiture ou sur les pneus ?
Impossible ! Mais nous avons recueilli de bonnes infos grâce à la voiture de Vitaly. Néanmoins, j’ai quand même appris sur les procédures utilisées par l’équipe. C’était mon premier week-end de course avec eux et cela a été très utile.
Prêt à rebondir en Malaisie ? Quels sont tes objectifs ?
On a toujours hâte de passer à la course suivante, d’autant plus après un mauvais week-end. En ce moment, mon objectif est d’oublier l’Australie et de me concentrer sur la Malaisie.
Que penses-tu de l’impact du DRS (aileron arrière mobile) jusqu’à maintenant ? Son effet sera-t-il plus flagrant en Malaisie ?
Oui. Je crois qu’il aura plus d’impact à Sepang. Dépasser a toujours été plus facile là-bas à cause du profil du circuit. Il y a de grandes lignes droites suivies de virages en épingle lents et on devrait voir plus d’action.
Meilleur souvenir en Malaisie ?
Nick : J’en ai quelques bons, dont mon podium avec Williams en 2005 et ma deuxième place il y a deux ans sous une grosse averse. C’est aussi là que j’ai signé mon premier meilleur tour en course en 2008. Cette année-là, je me suis fait plaisir en effectuant un double dépassement sur Alonso et Coulthard. Ca vaut le coup d’œil sur YouTube !
Vitaly : J’y suis venu quelques fois et j’ai vécu de belles courses. J’ai gagné là en GP2 en 2008 et 2009
Aimez-vous la piste ?
Nick : Elle peut être spéciale à cause de la météo. Des fois, ça ressemble plus à de la natation qu’à du pilotage avec la mousson. Mais elle présente un déroulé agréable avec des courbes rapides et quelques possibilités de dépassement..
Vitaly : Pour moi, c’est une des plus difficiles à cause de la variété des virages, lents et rapides. Mais c’est un endroit où j’ai toujours aimé courir et où il faut toujours être réactif avec la météo.
Comment vous détendez-vous en Malaisie ?
Nick : Si j’ai le temps, j’aime aller faire un tour au centre ville de Kuala Lumpur. C’est cool, il y a beaucoup de choses à voir, en particulier les Tours jumelles qui hébergent aussi un grand centre commercial.
Vitaly : Cette année, j’ai décidé qu’il était mieux d’arriver tôt et de me préparer pour m’acclimater à l’humidité. J’aime faire du sport à l’extérieur parce que ça aide mon organisme à s’adapter.
L’équipe a conquis un très beau résultat en Australie. Cela fait du bien après un hiver chargé et stressant…
Oui. C’était d’abord un soulagement parce que c’est bon de constater que notre voiture se situe un cran au-dessus de l’an dernier et qu’on peut déjà se battre pour le podium. Et bien entendu, c’est une très belle récompense pour toute l’équipe parce que chacun a fourni tellement d’efforts pendant l’hiver et en particulier ces dernières semaines pour que la voiture soit prête et performante.
Vitaly s’est montré parfait pendant tout le week-end à Melbourne. C’était beau de voir le chaleureux accueil qu’il a reçu à son retour à l’usine mardi…
Oui. C’était bon de le voir donner le maximum en piste, mais aussi rester focalisé sur la course tout le week-end, concentré et constructif avec l’équipe. Ensemble, ils ont amélioré la voiture pendant tout le week-end. Il a effectué aussi une excellente qualification, où il a bien géré la pression et a enfin livré une magnifique performance en course. Je pense que son résultat est le fruit d’un week-end plein et toute l’équipe était très fière de le voir sur le podium. Quand il est revenu à Enstone, s’adresser à toute l’équipe était une très bonne initiative.
Le rythme de course tenu par la R31 à Melbourne est-il représentatif de sa valeur dans la hiérarchie ?
Honnêtement, il a représenté l’ordre des valeurs en Australie. Le taux de développement aujourd’hui est important et la capacité de l’équipe technique a fournir un nouveau package est cruciale pour le championnat. A mon avis, en Malaisie, l’ordre sera différent. Et pour la course suivante, ce sera encore un autre ordre. Alors ça ne représente pas l’ordre établi pour la saison.
Nick a vécu une première course difficile en Australie. Avez-vous confiance en sa capacité à rebondir à Sepang ?
Je suis confiant à 100% parce que c’est un guerrier et un compétiteur avec une grande expérience. Il sera encore plus déterminé à offrir une grande performance en Malaisie.
La course au développement commence vraiment maintenant. Pensez-vous l’équipe capable de tenir le rythme qu’elle montrait l’an passé ?
J’ai pleinement confiance dans l’équipe à ce sujet. Nous avons prouvé en 2010 que nous avions la capacité de développer la voiture à un niveau très élevé et je ne vois rien qui empêche de faire la même chose cette année. Surtout que nous avons travaillé pour améliorer nos procédures et notre capacité de production.
Finalement, pensez-vous que l’équipe peut continuer à se bagarrer avec celles qu’on considère comme les top teams, Red Bull, McLaren et Ferrari ?
Oui. Nous étions en bonne position en Australie et je nous vois continuer à nous battre avec les grosses équipes.
Quelles sensations avez-vous éprouvé en voyant la R31 sur le podium pour ses débuts ?
C’était un cocktail d’euphorie, de soulagement et de satisfaction de voir la R31 ouvrir la saison du bon pied et récompenser l’équipe de tous les efforts fournis..
Donnez-nous juste une idée de la dimension des efforts produits dans l’ombre cet hiver pour cette voiture…
Les statistiques brutes montrent que la voiture de cette année compte 12% de dessin de plus que n’importe laquelle des précédentes. Mais les statistiques ne racontent pas toute l’histoire. Nous nous sommes engagés sur les échappements avant début septembre, après avoir beaucoup travaillé en design sur un échappement arrière. Changer de direction de design de façon radicale à une époque tardive influait sur l’organisation à tous les niveaux. L’équipe a relevé le défi comme elle l’a toujours fait, mais nous continuons à en payer le prix encore maintenant en termes de surcharge de travail.
Vitaly a terminé devant une Red Bull et les Ferrari sur son seul mérite. C’est de bon augure pour la compétitivité de la voiture…
C’était un bel effort de la part de Vitaly et un départ encourageant pour la R31. Mais nous devrons nettement améliorer la performance de l’auto si nous voulons continuer sur cet élan.
La décision de ne faire que deux arrêts à été la clé du brillant résultat de Vitaly. Est-ce un signe que la R31 est plus douce avec ses pneus que la concurrence ?
Nous avions senti pendant les tests d’hiver qu’elle était relativement douce avec ses pneus et nous paraissions bien avec eux à Melbourne. Mais la saison commence juste et il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur notre usure des pneus par rapport à nos concurrents.
Vous avez évoqué des nouveautés pour la Malaisie. Pouvez-vous être plus précis ?
Bon, je ne veux pas être trop précis. Vous savez à quel point nous, les ingénieurs, sommes paranos ! Mais je peux dire que nous apporterons un nouveau package d’améliorations modérées en Malaisie, qui vaudrait quelques dixièmes au tour. Nous allons faire quelques modifications sur les ailerons avant et arrière en plus de quelques pièces nouvelles sur la carrosserie.
Nick et Vitaly porteront des tenues couleur or le jour de la course. Cela afin de moins ressentir les effets de la chaleur qu’avec les habituelles versions noires. Il faut s’attendre à les revoir plusieurs fois dans la saison, sur les destinations les plus chaudes.
- Team Lotus
"Je suis vraiment chaud pour la course de ce week-end. C’est notre course à domicile et nous allons faire de notre mieux afin que nos fans soient fiers de nous. Ils seront nombreux à nous soutenir dans les tribunes. Je suis en Malaisie depuis une semaine et j’ai déjà pu me rendre compte que leur soutien a augmenté depuis l’année dernière. Quoi qu’il arrive, ce sera donc un week-end génial pour nous.Le circuit de Sepang est très difficile. C’est un tracé très technique qui est très exigeant pour les pilotes et les voitures. Nous pensons que le package dont nous disposons nous permettra d’avoir un bon week-end. Je suis impatient de découvrir comment notre voiture se comportera sous la chaleur. Dans un monde idéal, nous serions capables de faire quelque chose de formidable devant notre public, mais nous verrons bien comment cela se passera. Nous sommes plus proches du milieu du peloton que l’année dernière, mais il nous reste encore du chemin à parcourir. Il faut que nous continuions à travailler très fort afin de poursuivre notre progression cette année."
"Il y a tous les types de virages en Malaisie. Les premiers virages sont très lents, mais ensuite il y a les virages 4, 5, 6, 7 et 8 qui sont très rapides et il faut une voiture très bien équilibrée pour ceux-ci. Vers la fin du tour, il y a deux freinages très difficiles. Dans les virages 11 et 13, il fait en effet tourner et freiner en même temps. Si vous arrivez à avoir une voiture stable pour ces freinages, c’est la clef pour faire un bon chrono. Sur le plan physique, c’est l’une des courses les plus difficiles de la saison avec celle de Singapour peut-être qui est aussi très difficile. Je me suis rendu en Malaisie tout de suite après la course de Melbourne et j’ai commencé à préparer mon hydratation et mon alimentation avec mon nutritionniste. Si vous vous préparez correctement, vous n’avez pas de problème. Je suis impatient de disputer cette course, car j’adore la chaleur. Elle ne me gêne pas du tout."