Situé au sud de Kuala Lumpur, ce circuit ultra-moderne fut, dès le premier Grand Prix en 1999, très apprécié des pilotes.
C'est un circuit possédant de très beaux enchaînements grâce à ses chicanes, longues lignes droites, courbes rapides et techniques...
Les infrastructures de cette piste furent construites avec des moyens colossaux. Ainsi des tribunes au design futuriste accueillent jusqu'à 100.000 spectateurs.
La météo y est très changeante, du fait de son climat tropical et la chaleur est très handicapante pour la mécanique.
En 2016, le circuit a fait l'objet de travaux de re-surfaçage pour éliminer plusieurs zones bosselées et l'inclinaison de certains virages a été modifiée pour faciliter le drainage en cas de fortes pluies, particulièrement au virage n°15, en épingle. Un revêtement moins abrasif a été appliqué et des zones de dégagement asphaltées ont été remplacées par des bacs à gravier.
- 1er Grand Prix en 1999
- 17 éditions, toutes à Kuala Lumpur
- 60 dépassements en 2015
- 24% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 9 vainqueurs partis de la pôle position, soit 53%
- Record du tour : 1:33.074 - Michael Schumacher (2004)
- Meilleur tour en 2015 : 1:42.062 - Nico Rosberg (course)
- Ligne droite des stands : Durant dix secondes environ, le moteur à combustion interne sera à plein régime pour atteindre 330 km/h, DRS ouvert.
- Virage 1 : Le moteur doit être souple dans les deux premiers virages. Le second menant à une portion rapide, une bonne sortie sera essentielle
- Virage 3 : Ce virage se négocie facilement en pleine accélération.
- Virage 4 : Gros freinage ici.
- Virages 5 et 6 : À 200 km/h de moyenne, les virages 5 et 6 figurent parmi les plus rapides du tracé. Seul un petit soulagement de l’accélérateur les sépare. Tous deux exigent une suspension rigide. En l’absence de gros vibreurs à Sepang, la voiture peut ainsi être plus basse et plus rigide.
- Virage 7 : Tourner tout en freinant peut s’y avérer cruel pour les pneus.
- Virage 15 : L'épingle reliant les deux lignes droites et l’enchaînement T1-T2 mettent l'accent sur la réponse du turbo. Le freinage ralentit le régime moteur à environ 6 500 tr/min, mais aussi la vitesse du turbo de près de moitié au même moment
- Plein régime : 60% du tour
- Freinage : 17% du tour
- Lignes droites : 45% du tour
- Vmax : 339 km/h
- Vitesse la plus haute en virage : 258 km/h au virage 5
- Vitesse la plus faible en virage : 75 km/h au virage 9
- Changements de vitesse par tour : 73
- Distance entre la grille de départ et le premier virage : 500 m
- Effet du carburant : 0,38 s au tour par tranche de 10 kg
- Consommation du carburant : 1,79 kg par tour
"Au sein de l’équipe, tout le monde était très content d’ajouter enfin de nouveaux points au compteur à Singapour. Lors des quatre dernières courses, nous étions aux portes du top dix. Franchir le drapeau à damier avec un point était donc très satisfaisant. De plus, ce résultat s’est acquis au mérite et ne doit rien à la chance. Kevin s’est battu, les arrêts aux stands ont été excellents et nous avons appliqué la bonne stratégie."
"Nous espérons davantage en Malaisie et nous estimons que c’est à notre portée. Les circuits rapides nous conviennent mieux que les pistes lentes et nous devrions pouvoir tirer pleinement parti des petites améliorations mécaniques et sur le groupe propulseur introduites à Singapour. Nous nous concentrons désormais sur des détails pour la fin de saison, tout en nous assurant que nous exploitons l’ensemble au maximum. Nous sommes à nouveau sur une dynamique positive et nous voulons poursuivre cet élan sur les dernières épreuves en Asie."
Kevin, comment se sent-on après votre deuxième meilleure prestation de l’année et ce point à Singapour ?
C’était vraiment une satisfaction personnelle et je m’en réjouissais pour l’équipe car cela nous donne tous un coup de pouce. Je sais à quel point tout le monde travaille dur à Enstone et à Viry et c’est un soulagement plus que bienvenu. Nous devons désormais poursuivre nos progrès tout en espérant pouvoir en faire de même en Malaisie !
Comment un tel résultat a-t-il été acquis à Singapour ?
C’était l’une de ces courses où nous avons prouvé l’adage selon lequel il ne faut jamais abandonner. Nous ne semblions honnêtement pas dans le match au début, mais personne n’a lâché pour maximiser chaque détail pour la suite. En course, j’ai réalisé un superbe départ et notre stratégie a vraiment bien fonctionné. C’était un point durement acquis, mais extrêmement gratifiant pour tous !
Que vous inspire la Malaisie ?
Ce sera un nouveau week-end très chaud et humide. Ce sera tout aussi physiquement éprouvant qu’à Singapour. J’aime le circuit de Sepang, qui en plus d’être un endroit charmant, possède de formidables sections rapides sur son tracé. J’apprécie tout particulièrement le dernier secteur. La gestion des pneus y sera également un élément-clé.
Y avez-vous un souvenir particulier en piste ?
J’ai couru pour la première fois à Sepang en 2014, mais cela ne m’a pas laissé un bon souvenir en particulier. Espérons pouvoir changer cela dès le week-end prochain !
Avez-vous hâte de goûter la cuisine de rue typique en Malaisie ?
Il n’y a hélas pas trop de temps pour explorer et s’essayer à la cuisine locale. Je rentrerais donc très probablement à l’hôtel tous les soirs. Les journées sur les circuits sont longues avec les entraînements et la relaxation, tout en s’assurant de dormir assez pour atteindre son pic de forme en course. La culture locale doit malheureusement parfois attendre les vacances !
À quel point aviez-vous soif à l’arrivée du Grand Prix de Singapour ?
J’étais assoiffé car je n’ai absolument pas pu boire durant l’épreuve ! C’est loin d’être idéal de ne pas avoir d’eau sur l’un des Grands Prix les plus chauds du calendrier, mais j’y suis arrivé en tentant de l’oublier pour me concentrer sur la mission à accomplir.
Qu’avez-vous fait depuis Singapour ?
J’ai un peu travaillé pour l’un de nos principaux partenaires, Infiniti. C’était très amusant et vous devriez bientôt le voir. Après cela, j’ai passé quelques jours au Danemark avant de me rendre en Malaisie. J’ai donc fait refait le plein d’énergie afin d’être prêt pour la prochaine course !
Jolyon, que vous inspire la Malaisie ?
Tout comme à Singapour, il y fait chaud et humide ! C’est un chouette endroit à visiter et le circuit de Sepang est beau, moderne et fluide avec ses longues lignes droites, ses virages rapides et ses grandes zones de freinage. Un bon résultat n’a pas été possible dans les rues de Singapour, donc je suis gonflé à bloc pour cette prochaine manche et déterminé à viser les points.
Étiez-vous un peu frustré après votre course à Singapour ?
Oui ! Le week-end ne s’est pas déroulé de la meilleure manière de mon côté du garage, mais le potentiel était évident. Ma course était compromise dès le premier tour. Je n’ai pas pu prendre un bon départ et les événements devant moi ont très probablement causé ma crevaison lente avec les débris. Après cela, il fallait limiter les dégâts comme l’arrêt prématuré nous avait mis en décalage et nous devions prolonger la performance des pneus. En fait, il n’y avait aucune façon de revenir dans le match ! C’était frustrant, nous savions qu’il était possible de mieux faire tout au long du week-end et Kévin l’a démontré. J'aurais été bien plus heureux pour l’équipe et moi si nous avions tous les deux eu de bons résultats. J’espère que nous y parviendrons à Sepang.
Quel est votre passif en Malaisie ?
Quand j’étais en GP2, j’ai couru deux fois à Sepang, mais je n’y ai pas obtenu de résultat mémorable pour diverses raisons. Cela dit, une année, j’ai fini neuvième en partant du fond de grille. Ce circuit offre de belles zones de dépassement et je souhaite que cette expérience me soit utile cette année !
Qu’avez-vous vu de la Malaisie et de Kuala Lumpur auparavant ?
J'ai été assez chanceux pour les visiter un peu, car nous n’avons pas toujours l’occasion de découvrir les destinations où nous nous rendons avec nos emplois du temps chargés. Kuala Lumpur est une très belle ville à explorer et l’on peut y voir des quartiers très modernes, notamment avec les célèbres tours géantes, et d’autres plus traditionnels, avec les marchés. L’ambiance y est géniale.
Qu’avez-vous fait depuis Singapour ?
Je suis allé au Sri Lanka quelques jours avant de reprendre l’avion vers le Royaume-Uni. La Malaisie est encore aux antipodes avec un grand décalage horaire. J’aime donc y être tôt pour m’adapter au fuseau horaire et au climat afin d’être en forme et fin prêt pour le week-end.
L’équipe a réalisé sa deuxième meilleure performance à Singapour, de quoi donner de l’énergie à tous ?
Nous avons marqué un point qui représentait bien plus qu’un simple chiffre pour les équipes de Viry et d’Enstone. Cela nous a évidemment tous soulagés. La motivation est toujours présente, mais c’est bien plus gratifiant quand l'issue du week-end est positive. Jusqu’à présent, la saison a été longue et dure, mais nous avons tous embarqué pour un long voyage. Tout résultat positif est donc chaleureusement accueilli.
L’écurie se rend désormais en Malaisie. Quels défis l’attendent pour les six dernières courses du calendrier ?
Nous devons poursuivre notre travail d’optimisation dans tous les domaines, même si nous mettons particulièrement l’accent sur les performances de la voiture et de l'équipe, qui seront pertinentes l’an prochain. Pour la monoplace, cela s’applique sur des aspects tels que la fiabilité et l'amélioration de notre compréhension des pneus et de leurs performances. Du côté de l'équipe, nous parlons de choses comme les arrêts aux stands. Ils sont cruciaux et nous avons vu à Singapour à quel point nous sommes performants dans cet exercice avec des prestations exceptionnelles de notre côté.
Y a-t-il des objectifs particuliers pour les pilotes ?
Chaque week-end est important et chaque circuit où nous nous rendons propose des défis très spécifiques. Évidemment, nous attendons toujours le meilleur de nos pilotes pour qu’ils délivrent un maximum. Ensemble, en tant qu’écurie, notre seul but est de progresser à chaque opportunité. À Singapour, Kevin a réalisé une grande course et Jolyon avait un sacré défi en raison de circonstances indépendantes de sa volonté. Nous savons à quel point ils attaquent et nous en faisons autant pour leur offrir la meilleure occasion de le démontrer en piste.
De votre point de vue, comment avez-vous vu l’évolution de l’équipe cette saison ?
Ce que l’on peut voir lors d’un week-end n’est que la partie visible de l'iceberg. Il y a énormément de travail effectué en coulisses, du recrutement à la restructuration sans oublier l'amélioration et l’expansion des infrastructures. C’est un projet à long terme et nous devons passer par cette phase de planification et de développement pour en récolter les fruits à l’avenir. Ce que tout le monde voit à la télévision le dimanche après-midi n’est qu’un aspect d'une écurie de F1. Et nous nous réjouissons des solides progrès réalisés.
À quel type de tracé appartient Sepang ?
Sepang est un circuit moderne possédant un mélange de sections rapides et lentes qui requiert un équilibre raisonnable à haute vitesse, mais aussi de la stabilité aux freinages et de la traction.
C’était traditionnellement une piste très lisse, ce qui aide évidemment avec la hauteur de caisse. Elle a été resurfacée et devrait être encore meilleure. Nous découvrirons cette nouvelle surface dans quelques jours, une fois sur place. Pirelli y amènera les composés durs, mediums et tendres. Ce choix est probablement un peu plus dur que nos préférences, mais nous verrons comment ils se comporteront.
Quel type de réglages sont prévus ?
Sepang tend à être l’un de ces circuits où nous travaillerons sur le réglage fin de la monoplace comme aucun défi particulier n’exige un setup extrême.
L’objectif de l’équipe est-il désormais dédié à 2017 ?
Nous continuerons le travail de développement en Malaisie en poursuivant ce que nous avons fait à Singapour. Une partie de cette tâche est pertinente pour 2017, même si de grands changements entreront en vigueur avec des packages aérodynamiques totalement différents. Cette année, nous nous portons donc davantage sur la direction des concepts que sur les changements physiques réalisés à la voiture.
Comment se déroule le développement pour la saison prochaine ?
Aux usines, nous sommes dans les délais concernant le processus de dessin des composants, de réalisation et d’assemblage. Ce processus est très élaboré et complexe, mais il est en bonne voie pour l’heure. La recherche de la performance sur ces éléments s’effectue sans relâche !
Dans quel domaine l’accent est-il mis actuellement sur le développement ?
Depuis le début de l’année, nous avons bien progressé en tant qu'équipe. Le recrutement a été la clé ces derniers mois, et il l’est toujours. Même si l'objectif est d’atteindre environ 650 employés, nous misons sur la qualité plutôt que la quantité. Nous en voyons des signes évidents, y compris en marchant dans les départements par rapport à ce qu’ils étaient il y a six mois. L’effectif est accru, des installations sont renouvelées et les changements sont palpables. Nous ressentons une réussite qui n’est pas encore visible en piste, mais la roue tourne derrière le rideau.
Vendredi 30 septembre
Essais L1 : 4h à 5h30
Essais L2 : 8h à 9h30
Samedi 1er octobre
Essais L3 : 8h à 9h
Qualifications : 11h
Dimanche 2 octobre
Course : départ à 9h