[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Le Alpine F1 Team : ses pilotes, son actu etc.

Modérateurs: Heikki-spirit, noux, Drool1, HAD RF1

[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede HAD RF1 » Mer 23 Mai 2012 22:52

Image .:: GP de Monaco 2012 ::. Image


  • Le circuit :

    Le dernier endroit pour y faire de la F1, mais les yachts, hôtels luxueux pour soirées branchés, la Riviera et la coïncidence du glamour Festival de Cannes en ont fait une attraction irrésistible. Cet anachronisme a perduré par ses standards de sécurité très élevés. En n'oubliant rien : des hommes-grenouilles sont prêts à plonger dès lors qu'un pilote aventurerait son bolide dans le port.
    Le premier défi est de cerner les limites de la piste car le rail se charge de le faire. D'autant plus pervers qu'aller vite oblige à l'effleurer.
    Le deuxième défi est de soutenir ce rythme infernal sans le répit d'une ligne droite. Les nerfs sont d'autant à contribution que les opportunités de dépassements sont rarissimes.
    Le réglage de la monoplace s'étalonne sur les nombreuses bosses et le manque de grip d'une piste visitée une fois l'an. La priorité : un train avant très directionnel. Côté moteur, la souplesse prime.

78 tours x 3,340 km - 260,520 km
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Record du tour : 1:14.439 - M Schumacher (2004)





  • Données techniques :

Plein régime : 44,5% du tour
Freinage : 20% du tour
Force G la plus importante : 3,5 dans le virage 3, pendant 3 secondes
Vmax : 285 km/h
Vitesse la plus haute en virage : 269 km/h au virage 3
Vitesse la plus faible en virage : 50 km/h au virage 6
Changements de vitesse par tour : 62
Distance entre la grille de départ et le premier virage : 150 m



  • Le circuit de Monaco côté moteur :

La vitesse moyenne sur un tour est la plus lente de l’année : environ 160 km/h. Le moteur n’est utilisé à plein régime que sur 50 % d’un tour, une donnée à comparer aux 70 % des circuits traditionnels. La vitesse maximale, de l’ordre de 290 km/h, est atteinte dans le célèbre tunnel. En comparaison, le Grand Prix d’Espagne avait permis d’atteindre les 320 km/h (avec DRS).

Il faut considérer que la ‘ligne droite’ des stands n’est pas rectiligne et que la distance séparant la pôle position du premier virage est la plus courte de l’année : 140 mètres. Le « poleman » parcourra cette distance en à peine quatre secondes, ce qui ne permet pas de recharger le KERS pour l’utiliser à pleine charge dans la montée suivant la courbe de Sainte-Dévote.

Le secteur du premier virage au Casino propose une dénivellation positive de 30 mètres en tout juste dix secondes. Un moteur souple est donc requis et la cartographie est étudiée pour permettre un passage rapide des vitesses afin d’atteindre le régime maximal au sommet de la montée. L’utilisation du KERS est possible à cet endroit, mais avec une efficacité réduite en raison du gradient.

Les rues de Monaco sont assez bosselées. Le moteur est de ce fait soumis à rude épreuve et ses composants sont hautement sollicités. Même si cela ne dure qu’une fraction de seconde, la voiture décolle brièvement, le moteur tourne alors à plein régime et atteint le limiteur. Ce phénomène peut se reproduire à plusieurs reprises sur un tour. En plus de la perte de temps, cet effet « indésirable » peut à la longue endommager le moteur. Les pilotes essaient notamment d’éviter la bosse la plus sévère du circuit près du Casino en s’écartant légèrement de la trajectoire idéale.

L’épingle à cheveux du Grand Hôtel constitue le virage le plus lent de la saison de F1 : la vitesse tombe à 44 km/h et le moteur ne tourne plus qu’à 6500 tours/minute. C’est aussi le seul moment de l’année où le pilote doit déplacer ses mains sur le volant pour le tourner complètement.

Ne comptant pas la courte ligne ‘droite’ des stands, le tunnel est le seul endroit où les voitures peuvent atteindre une vitesse maximale. Les pilotes ressortent du virage du Portier sur le second rapport et montent rapidement les vitesses dans le Tunnel. Le moteur doit alors répondre vigoureusement pour permettre à la monoplace d’atteindre sa vitesse maximale dans un court laps de temps. Cette « ligne droite » (le Tunnel est également en courbe) est assez courte : 670 mètres entre le virage du Portier et la chicane à la sortie du Tunnel, soit 8 à 9 secondes.

La prise de vitesse dans la ligne droite du tunnel doit permettre une forte aspiration d’air dans le moteur, mais du fait de l’environnement enfermé à cet endroit, ce n’est pas une bouffée d’air pur. De plus, la température de l’air dans le tunnel est aussi élevée qu’à Abu Dhabi ou à Sepang.



  • L'an dernier :

Le moteur Renault RS27 a permis à Sebastian Vettel de remporter sa cinquième victoire de l'année dans le Grand Prix de Monaco. Sebastian a conservé la tête jusqu’à la fin de cette course difficile pour empocher sa première victoire et la deuxième consécutive de Renault à Monaco. Mark Webber, pilote Red Bull Racing-Renault a fini quatrième.

Nick Heidfeld - Lotus Renault GP, a connu une course ardue qu’il a terminée en huitième position, lui permettant de bénéficier de quatre points supplémentaires, consolidant ainsi la quatrième place de l'équipe dans le championnat des constructeurs. Vitaly Petrov a été impliqué dans un accident lors du 69ème tour et a été emmené au centre médical pour des contrôles de précaution. Il ne souffra heureusement d’aucune blessure grave.

Team Lotus a réalisé une course solide en amenant ses deux voitures à l’arrivée, Jarno Trulli franchissant la ligne à la 13ème place et Heikki Kovalainen à la 14ème.

Qualifications :

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Course :

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  • Présentation du GP 2012 :

Renault Sport F1 se rend à Monaco pour sa course à « domicile », au sud du territoire français. La Principauté accueille la sixième manche d’une saison à rebondissements, puisque cinq pilotes différents ont gagné les cinq premières courses. Le dernier GP a été remporté par Pastor Maldonado, qui a permis à l’association Williams-Renault de revivre avec nostalgie et enthousiasme le succès des années 90.

Williams, tout comme Red Bull Racing, Lotus F1 Team et Caterham F1 Team, aura besoin d’un moteur souple et très réactif. Les monoplaces, dans ces rues étroites et sinueuses, alternant freinages puissants, accélérations brutales et reprises de régime, doivent bénéficier d’une réactivité maximum. Pour cela, la cartographie moteur doit fournir un bon niveau de couple à bas et moyen régime (de 15 000 à 17 000 tours/minute au lieu de 16 000 à 18 000 habituellement). Ceci permet d’optimiser la souplesse et le potentiel de reprise en sortie de virage lent.


.:: Rémi Taffin ::.


"Monaco est un sacré défi pour que tout fonctionne parfaitement. Il s’agit certainement de la course qui nécessite le plus de préparation de la part des ingénieurs RSF1 : de deux à quatre jours pour les hommes du bureau d’études et du banc d’essai, contre une seule journée pour une course comme l’Espagne."

"Sur ce circuit incroyablement lent, tous nos efforts sont concentrés sur la souplesse du moteur, surtout à bas régime. Il faut également travailler sur la sélection des rapports de boîte pour permettre une bonne accélération entre les virages. Il s’agit forcément d’un compromis, car le bon rapport pour un virage ne sera pas forcément idéal pour les autres virages."

"Il faut également être efficace au niveau du refroidissement, car le nombre élevé de virages ne permet pas une alimentation optimale en air frais. Les saletés présentes sur la piste peuvent également boucher les entrées d’air, mais nous ne pouvons pas nous permettre de les agrandir car nous avons besoin d’un niveau d’appui élevé pour les virages serrés. Chaque modification d’un élément de carrosserie affecte la performance aérodynamique."

"Les bosses constituent également un problème pour les ingénieurs motoristes. Les pilotes vont rouler sur des plaques d’égout, des vibreurs, des lignes blanches et des bosses : le moteur peut ainsi atteindre le limiteur plus souvent que sur un circuit permanent comme Sepang ou Monza. Nous sommes donc attentifs à la façon dont les rapports sont passés et nous conseillons aux pilotes de les monter assez tôt."

"Il est compliqué de livrer la partition parfaite mais nous nous sentons en mesure de bien faire. Cette année, nos partenaires montrent un bon niveau de performance et nous sommes fiers d’y contribuer. Les équipes motorisées par Renault ont ensemble inscrit plus de points que les autres, avec deux victoires et six podiums. Nous souhaitons continuer dans cette voie à Monaco."


    • Red Bull Racing

.:: Sebastian Vettel ::.


"C’est toujours très particulier de rouler à Monaco. C’est une piste très étroite et qui ne pardonne pas la moindre erreur. C’est une course très dure. La piste est bosselée et l’on est en permanence secoué au volant de la voiture. Il faut vraiment pousser la voiture à ses limites pour être performant. Il faut pousser aussi fort que sur les autres circuits, tout en sachant qu’il n’y a pas de place en cas d’erreur. On le ressent chaque fois qu’on frôle le mur, mais c’est une sensation très agréable. Gagner à Monaco procure des sensations extraordinaires."


.:: Mark Webber ::.


"Le circuit de Monaco est très particulier. C’est un vieux circuit dont le tracé n’a pas beaucoup changé depuis son apparition dans le championnat de F1. C’est aujourd’hui plus facile pour moi qu’il y a dix ans lorsque j’ai découvert ce tracé, mais ça reste un duel de l’homme et de sa machine contre ce circuit. On se bat évidemment avec les autres pilotes, mais on n’y pense pas trop, car c’est le circuit qui vous en demande toujours plus. C’est très difficile sur le plan mental, car si vous en faites trop, vous ne pouvez pas échapper à l’accident. Ce tracé n’est pas très exigeant sur le plan physique, mais il fait être très fort dans la tête. C’est ça le challenge principal de cette course.""


.:: Christian Horner ::.


"Après cinq courses, nous sommes en tête des deux championnats, c’est donc certainement que nous avons été les plus constants parce qu’il y a eu 5 vainqueurs différents. Ce n’est donc pas un hasard si nous sommes là. Les jours où cela ne va pas pour gagner, il faut être sûr d’optimiser son résultat. C’est la clé pour décrocher les deux titres : la constance toute l’année va être critique pour cela. Nous avons fait un bon travail lors des quatre courses que nous n’avons pas gagné. Ces pneus sont maintenant, à l’évidence, la clé de la performance. Tout le monde se gratte la tête dans le paddock pour les comprendre et celui qui réussit à trouver la bonne fenêtre d’exploitation en course sera celui qui réussira à s’imposer. D’une course à l’autre cela peut changer. Qui sait, peut-être que Caterham réussira à gagner à Monaco ! Tant que personne ne maitrisera ces pneus de A à Z, les performances vont fluctuer d’une équipe à une autre."

Traduction par Nextgen-Auto.com


    • Lotus F1 Team

.:: Kimi Räikkönen ::.


Vous avez obtenu votre deuxième podium consécutif à Barcelone. Comment l’avez-vous accueilli ?
Honnêtement, j’étais un peu déçu. J’escomptais que nous soyons un peu plus rapides en course, surtout au début. Mon dernier relais a été très bon, mais c’était trop tard. Nous n’étions simplement pas assez performants et c’est pour cela que nous n’avons pas pu lutter pour la victoire. Mais à la fin, nous avons quand même montré notre pointe de vitesse.

Sur la fin, vous fondiez littéralement sur vos adversaires. Qu’auriez-vous pu faire de plus pour rattraper Fernando ?
Notre stratégie était de finir tambour battant et nous l’avons fait. Dans cette situation, vous souhaitez que la course dure plus longtemps. Mais si cela avait été le cas, les autres auraient utilisé des stratégies différentes. J’ai attaqué autant que je le pouvais et remonter 20 secondes c’était bien. Mais cela laisse un goût d’inachevé ensuite, à cause de ces quelques tours qui auraient permis, peut-être, de se battre pour la première place. C’est la course et au moins, j’ai marqué de gros points. Nous allons dans la bonne direction.

Une deuxième et une troisième place déjà. Sentez-vous la victoire proche ?
Monter deux fois sur le podium, déjà, c’est bien. Malheureusement, vous n’y serez pas en permanence. Si vous avez une chance, il faut la saisir, parce que vous ne l’aurez pas à toutes les courses. J’espère que nous pourrons continuer sur notre lancée et à un certain point, je suis sûr que tout se mettra en place et que nous y arriverons. Jusqu’à maintenant, nous avons bien progressé et la voiture a bien fonctionné partout.

Quelles sont les perspectives avant Monaco ?
Monaco est un peu différent et il est difficile de dire comment cela va se passer là-bas. L’équipe a bien travaillé jusqu’à maintenant, mais nous avons encore de quoi progresser. Jusqu’ici, tout se passe bien et je suis heureux. D’accord, pas satisfait à 100% parce qu’il manque encore la victoire, mais c’est très normal et je suis content pour l’équipe.

Comment définissez-vous le Grand Prix de Monaco ?
Il est inutile de classer les courses dans des catégories différentes parce qu’elles sont toutes importantes pour moi. Néanmoins, rien ne ressemble à Monaco. Il n’y a rien de mieux que de réussir ici. Courir dans les rues de Monte Carlo est vraiment différent de tout le reste. C’est un challenge que j’attends avec impatience tous les ans. Il est très, très difficile de réussir un week-end parfait ici.

Vous avez gagné à Monaco en 2005. Comment était-ce ?
Je n’ai réussi qu’une fois à tout mettre dans l’ordre, c’est la plus belle sensation imaginable de gagner ici. Je classe ma victoire de 2005 ici comme la plus inoubliable. Gagner de nouveau serait très spécial.

Quelles sont les difficultés au volant ?
Le circuit est tellement étroit et tortueux ! Il faut être extrêmement précis et concentré à chaque mètre ici. Dépasser était pratiquement impossible dans le passé, alors pour apprécier la course ici, il faut être devant.

Et l’atmosphère, qu’en pensez-vous ?
Monaco c’est toujours spécial. C’est un endroit intéressant à connaitre, avec beaucoup de fans et beaucoup de fêtes, enfin, d’après ce qu’on me dit. C’est une ambiance complètement différente des autres endroits.

Comment abordez-vous ce week-end ?
Je dois me concentrer sur les qualifications. Courir ici est difficile, c’est très étroit et les dépassements sont presque impossibles. En 2009, j’étais bloqué derrière Rubens (Barrichello) et nous avions le KERS à l’époque, mais je n’ai jamais pu le doubler. Nous devons vérifier comment se comportent les pneus ici et s’il est possible de monter de bonnes stratégies. Mais le plus important est de réussir nos qualifications. Il difficile de prévoir si une voiture sera bien à Monaco parce vous ne pouvez pas simuler ses caractéristiques, en tout cas pas comme sur les autres circuits où nous sommes allés jusqu’à aujourd’hui. Je peux dire que la E20 a été rapide partout ailleurs, alors j’espère qu’elle le sera aussi à Monaco.


.:: Romain Grosjean ::.


Comment vous sentez-vous après un nouveau beau résultat en Espagne ?
Je pense que je peux être assez content du résultat. Pas pleinement satisfait, mais content. Avoir les deux voitures dans les quatre premiers c’est bon pour l’équipe et pour le championnat. C’est bien aussi pour moi de terminer une nouvelle course et de prendre de l’expérience à l’avant de la course. Nous avons aussi démontré que nous sommes une des équipes les plus constantes et c’est une grande force. Nous pouvons encore améliorer la voiture et tout le monde y travaille très dur.

Avez-vous senti la pression après avoir manqué la dernière séance libre avant les qualifications à Barcelone ?
Evidemment, manquer cette séance a ajouté un peu de pression pour les qualifications, mais que pouvais-je y faire ? C’est la course. Les problèmes arrivent parfois et là ils ne nous ont pas coûté grand-chose en qualifications. Peut-être plus en course parce que mes réglages auraient pu être légèrement meilleurs. Pas beaucoup, mais juste un peu. Je crois que nous devons en tirer les enseignements, être heureux de notre rétablissement et nous montrer optimistes pour l’avenir.

La course a-t-elle été difficile avec l’aileron avant endommagé ?
Mon départ a été correct, mais pas fantastique. Au premier virage, Sergio (Perez) était à l’extérieur mais il a essayé d’élargir dans le virage 2 pour le virage 3. Malheureusement, j’étais sur sa gauche et j’ai touché sa roue arrière avec mon aileron avant. Ce qui a entrainé une crevaison pour lui et pas mal d’appui perdu pour moi. Nous avons essayé de corriger cela au pit stop, mais nous n’avons pas pu le faire complètement. Cela ne m’a pas aidé, d’autant que j’avais un peu de mal avec les pneus et c’était donc pire que cela aurait dû être. Après mon premier arrêt, je dois dire que cela allait beaucoup mieux. Le premier relais n’était pas sensationnel, mais ensuite j’ai pu jouer avec la répartition de freinage et avec le différentiel pour que la voiture me convienne mieux. Bien sûr, ce n’était pas le rêve, mais cela allait. C’était suffisant pour maintenir la Mercedes de Michael (Schumacher) derrière moi et ensuite pour passer Nico (Rosberg). Et même pour réaliser le meilleur tour en course. Cela ne devait pas être trop mal !

Comment vous sentez-vous avant Monaco, avec une voiture qui s’est montrée rapide en ce début d’année ?
Je pense que Monaco sera une épreuve fantastique. Pour moi, bien sûr, c’est une course spéciale. Il y aura certainement beaucoup de supporters français et je suis impatient de les voir. L’événement est, de toute manière, spécial en soi. Et l’ambiance est assez dingue ! Pour un pilote, il faut rester calme, détendu et essayer de faire son travail. Ce circuit n’autorise pas la moindre erreur. Il faut le respecter, c’est la clé ici. J’espère pouvoir y obtenir encore un bon résultat.

Comment pensez-vous que va se comporter la E20 sur ce tracé si particulier ?
C’est ce que nous allons découvrir. Monaco est un circuit de spécialistes et il est difficile de dire si une voiture va bien s’y comporter ou non. Les lignes droites sont bosselées et le revêtement offre peu de grip. Tout cela fait que vous ne savez jamais à quoi vous attendre. Sur un circuit traditionnel, vous le savez un peu plus. J’espère que nous aurons une bonne surprise et que la voiture s’adaptera aux challenges particuliers de Monaco. Ce serait parfait.

Que pensez-vous de cette année ? Votre retour, vos premiers points, votre premier podium… Cela se construit pas à pas …
Cela fait plaisir, sans aucun doute. C’est pour cela que j’aime la Formule 1 : pour la pression, pour les moments difficiles mais aussi pour les bons résultats. Tous ces hauts et ces bas lui donnent son caractère spécial. Honnêtement, j’aime la vie en Formule 1. J’espère y rester un bon moment parce que c’est là où je suis heureux professionnellement. J’espère remporter un jour ma première victoire, puis d’autres et ensuite le titre mondial.


.:: Éric Boullier ::.


Eric, la cible, en début de saison, était la quatrième place au championnat des constructeurs. L’équipe occupe maintenant la troisième place et se rapproche de la deuxième …
Les deux premières courses ont été un peu difficiles, nous n’arrivions pas à traduire notre performance en résultats. Aujourd’hui, nous restons sur deux résultats forts et si nous continuons à marquer autant, nous pourrions réviser nos objectifs. Cela dit, rien n’est immuable en Formule 1 et nous serions stupides de sous-estimer la concurrence. Nous avons obtenu deux bons résultats, oui, mais pas de victoire. Les choses changent très rapidement alors nous n’allons pas nous endormir sur nos lauriers.

Il y avait beaucoup d’attentes sur l’équipe avant le GP d’Espagne et les essais du vendredi ont conforté cette idée. N’est-ce pas une frustration de n’avoir pas fait mieux en course ?
Le vendredi, nous étions bien, mais la course, c’est le dimanche. Les conditions évoluent, les adversaires affinent leurs voitures, leurs réglages. Personne ne gagne rien à réaliser le meilleur temps des essais libres ou à être le plus rapide avec beaucoup d’essence en essais libres. Seule la course compte et c’est là où réside notre objectif.

Sera-t-il difficile de remporter une victoire en 2012 ?
En considérant le nombre de vainqueurs cette saison, vous pourriez penser que c’est plus facile qu’avant ! Mais ce n’est pas le cas. C’est tellement serré cette année ! Vous pouvez passer de héros à zéro d’une course à l’autre. Notre force est d’avoir été présents à l’avant, ou tout près, sur chaque circuit. Jusque-là, nous n’avons pas subi les mêmes fluctuations de performances que nos rivaux. Si nous continuons ainsi, nous serons très bien placés dans l’optique du championnat. Marquer des points est une chose. Ils sont très importants et celui qui en compte le plus remporte le championnat. Mais nous voulons vraiment une victoire.

Pensez-vous que cette première victoire puisse arriver à Monaco ?
Nous célèbrerons notre 500ème Grand Prix à Monaco, alors l’histoire serait belle ! Monaco est unique, c’est le joyau de la couronne Formule 1. Historiquement, les équipes d’Enstone ont souvent bien réussi à Monaco. Mais l’an dernier, la voiture n’était pas à l’aise dans les virages lents, alors nous aurons peut-être du pain sur la planche. Concernant l’équipe et les pilotes, nous sommes prêts pour gagner. Nous sommes attentifs à chaque aspect de la voiture, à la façon de la mener et nous sommes tous tendus vers notre objectif. Une victoire serait fabuleuse !

Quel travail vous reste-t-il à accomplir ?
Nos deux pilotes progressent à chaque course puisqu’ils ont été absents pendant deux ans. Nous avons vu à quel point ils sont bons grâce à leurs résultats, mais tous les deux s’améliorent constamment. C’est formidable qu’ils soient si proches en performance, en qualifications comme en course. Le développement de la voiture est, bien entendu, continuel et nous avons beaucoup d’évolutions et de raffinements pour la E20 qui est une excellente base. Nous nous attachons aussi tout particulièrement aux pits stops, surtout en ce qui concerne les outils et les composants utilisés, afin de ne rien laisser au hasard et passer le moins de temps possible dans la pit lane.

Par rapport à la saison dernière, quelle différence ressentez-vous dans l’équipe ?
A la même époque l’an dernier, nous avions aussi de bonnes sensations après les podiums en Australie et en Malaisie. Mais le concept de la voiture allait restreindre notre potentiel. Cette année, nous avons effleuré la victoire et cela pousse chacun vers l’avant et nous entraine à fournir sans cesse plus d’efforts. Nous avons faim et nous savons ce que nous voulons.


.:: James Allison ::.


Quel bénéfice tirez-vous des points récoltés lors des deux dernières courses ?
Je pense que nous pouvons être très contents du nombre de points accumulés sur ces deux dernières courses et je suis ravi que cela ait consolidé notre position au championnat des constructeurs. Je suis aussi assez optimiste pour la suite de la saison parce que la voiture et les pilotes se sont montrés à leur avantage sur un circuit de plus. Je suis content aussi du fait que nous n’ayons pas subi, jusque-là du moins, les variations de forme qui ont touché les autres équipes cette année. Etant donné les excellents résultats de Barcelone et de Bahreïn, il me semble pour le moins grossier d’exprimer une déception de ne pas avoir décroché une victoire ! Mais nous espérons bien qu’elle arrive en temps voulu.

Pourquoi n’étions-nous pas assez rapides en début de course ?
Vraiment difficile à dire. Peut-être avons-nous surestimé notre performance relative le vendredi. Peut-être la température de la piste plus basse le dimanche a-t-elle eu un petit effet. Peut-être notre voiture a-t-elle mal réagi à la piste rendue verte par la pluie dans la nuit de samedi. Autant de questions auxquelles il est impossible de répondre. Ce que nous pouvons dire avec certitude c’est que, même si nous étions rapides à Barcelone, nous n’étions pas assez bons pour gagner la course. Il faut aussi mentionner que l’aileron de Romain a été assez copieusement endommagé dans le premier virage. Nous n’avons pas pu retrouver tout le niveau d’appui perdu avec l’élément envolé. Mais nous avons quand même pu rééquilibrer la voiture en augmentant l’angle du flap avant lors du premier pit stop. Alors, même s’il se battait avec une main dans le dos, il a pu repartir de l’avant.

En prévision de Monaco, qu’apporterez-vous de neuf sur la voiture ?
Nous aurons un aileron arrière plus gros parce que nous avons besoin de plus d’appui à Monaco que partout ailleurs. Si vous regardez de plus près ou si vous êtes un fan assidu des modifications de carrosserie, vous observerez que la zone autour des pontons et des tambours arrière est différente.

En dehors de son allure extérieure, la voiture subira-t-elle des changements en interne ?
Nous devons apporter des modifications à la suspension pour passer l’épingle du Loews et la Rascasse. Nous avons aussi effectué des changements, pour Kimi en particulier, afin de rendre la direction un peu plus réactive pour Monaco.

La voiture de l’an dernier était mal à l’aise dans les virages lents. Qu’en sera-t-il de la E20 ?
Si vous prenez Barcelone, nous y étions très forts dans les deux premiers secteurs qui sont les parties les plus vives du circuit, et relativement moins bien dans le dernier partiel, le plus lent et le plus sinueux. Peut-être en revenant plus loin en arrière, l’endroit où nous avons été le moins impressionnants était la Chine. Un circuit avec relativement peu de courbes rapides et beaucoup de passages lents.
Donc, un courant nous mène à penser que Monaco pourrait ne pas s’accorder aux forces de notre voiture. Mais d’autres choses sont entièrement différentes à Monaco et elles sont plus délicates à jauger. Pour commencer, les virages sont si lents que la qualité que nous avons constatée dans les courbes très rapides ne peut pas servir de référence dans les rues tortueuses de Monaco. Ensuite, le talent du pilote tient un rôle plus important à Monaco que sur la plupart des autres circuits et nous avons la chance de posséder une bonne paire d’as. Enfin, une bonne part de Monaco tient dans la confiance du pilote. La confiance qu’il a dans la voiture sachant qu’elle ne se dérobera pas. Jusqu’à maintenant, la E20 s’est avérée prévisible et très franche dans son comportement, une qualité commune avec la R30. Alors j’espère qu’ils pourront s’appuyer là-dessus. Nous verrons bien.

Etes-vous content des performances de Kimi et Romain après cinq courses ?
Je suis vraiment ravi que nos pilotes s’aiguillonnent mutuellement ! Cela change des deux saisons dernières, ou même avant, où nous n’avions réellement qu’une seule voiture dans le coup. Le fait que les deux soient capables de marquer de gros points à chaque course nous est très bénéfique. Qu’ils soient aussi proches l’un de l’autre implique qu’ils devront garder un niveau de jeu très élevé toute l’année et cela ne peut que profiter à l’équipe.



    • Williams F1 Team

.:: Pastor Maldonado ::.


"Le circuit de Monaco est très difficile pour les pilotes, aussi bien sur le plan physique que mental, car il faut rester concentré en permanence. Cependant, j’adore ce challenge et j’ai souvent fait de belles courses là-bas. Je suis en confiance après ma victoire lors de la dernière course et je vais donc aborder le Grand Prix de Monaco avec de grandes ambitions. J’espère signer un autre très bon résultat pour l’équipe."


.:: Bruno Senna ::.


"Le circuit de Monaco est l’un de mes préférés, car bien que ce soit un tracé urbain, il est assez fluide et lorsque vous vous êtes bien adapté au tracé, vous pouvez faire quelques bons tours. J’ai déjà fait quelques belles courses à Monaco et j’espère que cette tendance se poursuivra cette semaine afin que je puisse marquer quelques points."


.:: Mark Gillan ::.


"Après l’excellente victoire de Pastor (Maldonado) à Barcelone, nos deux pilotes sont impatients de retourner en piste avec pour objectif de terminer la course de dimanche dans les points. Nous avons quelques nouvelles pièces pour cette course et nous espérons donc continuer à progresser pour que ce week-end se passe bien. La préparation de cette course a été quelque peu perturbée par l’incendie qu’il y a eu dans notre garage à Barcelone, mais l’impact de ce sinistre a été compensé par les efforts herculéens de l’équipe et de nos fournisseurs afin de remplacer nos équipements abîmés et certaines pièces pour la voiture. Je veux aussi remercier les offres généreuses d’aide de la part des autres équipes. Cela souligne une fois de plus l’esprit sportif et la camaraderie qui existent en F1."

Traduction par Nextgen-Auto.com



    • Caterham F1 Team

.:: Heikki Kovalainen ::.


"Monaco est la course que tous les pilotes de F1 rêvent de gagner. Ce n’est pas seulement une course de F1 réputée, c’est l’un des plus grands événements annuels dans le monde. C’est une course très difficile pour les pilotes, que ce soit dans la voiture ou en dehors. Mais c’est un challenge que j’aime beaucoup. Rouler dans ces rues est l’une des plus belles choses qu’un pilote de F1 a l’occasion de faire. C’est l’une des courses durant laquelle nous pourrions faire quelque chose de spécial. L’année passée, j’avais terminé à la 14e place, l’un des meilleurs classements de notre saison. J’espère que nous pourrons faire encore mieux cette fois-ci. Nous avons un KERS cette année et une voiture qui a un bon rythme en course. En outre, notre voiture est plutôt à l’aise avec les pneus par rapport à certaines voitures qui nous précèdent et cela pourrait aussi nous aider à signer un bon résultat."


.:: Vitaly Petrov ::.


"J’ai déjà beaucoup roulé à Monaco et pas seulement au volant d’une F1. J’avais terminé sur la deuxième marche du podium là-bas en GP2 en 2009. En F1, j’ai roulé deux fois sur ce circuit. La première fois cela n’avait pas été très bon, mais l’année passée c’était beaucoup mieux jusqu’à ce que je parte à la faute. C’était très décevant, mais je n’avais rien pu faire pour éviter cela. Monaco est un endroit incroyable. La piste est toujours sale en début de week-end et il est donc difficile de faire monter les pneus à la bonne température. C’est très difficile, car les murs sont proches. Si vous faites une erreur ou que vous avez un peu de survirage, vous n’avez aucune chance de vous rattraper et vous terminez dans le mur. C’est une course qui demande une grande préparation mentale, car il faut être très concentré lors de chaque tour de toutes les séances d’essais. La course ? L’ambiance lors de la course est incroyable. C’est un endroit fantastique pour piloter une voiture de course et j’adore vraiment ça."


.:: Mark Smith ::.


"C’est un tracé très court et cela signifie que les temps sont plus proches les uns des autres par rapport à un circuit comme Barcelone par exemple. Nous allons tous utiliser une configuration aérodynamique qui fournit un maximum d’appuis. Cette configuration sera utilisée à Monaco et probablement aussi en Hongrie, car le temps où les équipes avaient des ailerons particuliers pour Monaco est derrière nous. En vérité, les monoplaces qui rouleront à Monaco ressembleront à celles qui ont roulé la semaine passée à Barcelone, mais elles disposeront de plus d’appuis aérodynamiques. Les autres défis à relever sont le refroidissement des freins et la gestion de l’usure des pneumatiques. C’est un tracé fait d’accélérations et de freinages, mais les freins ne souffrent pas trop, car la vitesse moyenne est moins élevée que sur un circuit normal. Mais nous devons toutefois nous assurer que les freins soient suffisamment refroidis et c’est quelque chose que nous avons testé récemment au Mugello. Je suis persuadé que nous avons trouvé une bonne solution. Pour ce qui concerne l’usure des pneumatiques, nous nous sommes préparés le mieux possible, mais cette saison nous avons déjà constaté qu’il était pratiquement impossible de prévoir qui allait faire souffrir le plus les pneus avant de rouler sur le circuit. Pirelli nous fournira les deux mélanges les plus tendres de sa gamme et si l’usure sur les pneus les plus durs devait être du même niveau qu’à Barcelone, cette course pourrait être très stratégique."

Traduction par Nextgen-Auto.com



  • Les horaires :

    Jeudi 24 mai
    Essais L1 : 10h à 11h30
    Essais L2 : 14h à 15h30

    Samedi 26 mai
    Essais L3 : 11h à 12h
    Qualification : 14h

    Dimanche 27 mai
    Course : départ à 14h

  • La météo :
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede HAD RF1 » Mer 23 Mai 2012 22:54

quidam a écrit:Pas mal :lol:

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Ca ne vaut pas le casque de Kova malgré tout :mrgreen:

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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede quidam » Jeu 24 Mai 2012 10:54

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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede aifol » Jeu 24 Mai 2012 12:37

EL1:
moteur pété pour Kova :(
Kimi qui roule pas parce que la direction lui va pas :(
Grosjean à l'aise tout comme sa voiture :D
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[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Myster » Jeu 24 Mai 2012 17:31

Retour des Ferrari ! Ils ont eu le droit de mettre un turbo avant l'heure ?

Grosjean est bien ! J'espère qu'il confirme en qualif !

McLaren pas trop mal non plus ?

Quelqu'un a regardé les EL ? Ils ont été fait en quelle conditions ces temps ? C'est du fake pour Ferrari ?
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[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Myster » Jeu 24 Mai 2012 19:00

J'ai lu un résumé !
La pluie est tombée à Monaco ! Seul 15 min de la 2ème séance ont été fait sur le sec !
Button était en super tendre et tous les autres (y compris romain) était en tendre !

Il paraît que la lotus est la voiture à battre !

J'attend de voir mais j'ai espoir ! Une victoire à Monaco ce serait juste parfait !!!
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Drool1 » Jeu 24 Mai 2012 19:03

J'ai rien vu :(
J'espère que Lotus est bien, si ils doivent gagner UNE course dans l'année ca sera celle la
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede HAD RF1 » Jeu 24 Mai 2012 19:43

Ils n'étaient pas certains que la vitesse soit là pour être tout en haut, donc ces chronos sont plutôt encourageants ! Espérons que la pluie ne vienne pas perturber tout ça samedi en qualif...
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede poop » Jeu 24 Mai 2012 20:37

D'après les pilotes Mclaren, les Lotus devraient être les voiture à battre, sur sol humide comme sur sol sec.

Mais bon, Monaco sous la pluie tout peut arriver.
A l'insolence, l'ignorance....
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede sport02 » Ven 25 Mai 2012 16:45

'' moteur pété pour Kova '' rien de grave :

http://www.confidential-renault.fr/La-c ... lise-i3152
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede birdule » Sam 26 Mai 2012 10:46

on a l'air bien en tendres mais moins en super tendres...
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede david78 » Sam 26 Mai 2012 11:17

C'était déjà le cas l'an passé. Mais Grosjean et Raikkonen en ont sous la pédale. Romain n'a jamais fait un tour rapide complet avec les super tendres.
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[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Myster » Sam 26 Mai 2012 13:02

Dans 60 min, je veux un pôle de grosjean ou rien !!!!
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Sgrud » Sam 26 Mai 2012 13:08

Un lien pour les qualifs ????
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede birdule » Sam 26 Mai 2012 13:24

Raiko fait de la merde...
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede birdule » Sam 26 Mai 2012 13:27

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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Sgrud » Sam 26 Mai 2012 13:29

Marche pas :(
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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Lorix » Sam 26 Mai 2012 13:31

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Re: [GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Sgrud » Sam 26 Mai 2012 13:51

Waouw, comme ça a été chaud pour Q3 !!! :shock:
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[GP12] GP de Monaco à Monte-Carlo

Messagede Myster » Sam 26 Mai 2012 14:14

J'vais pleurer...
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