Le dernier endroit pour y faire de la F1, mais les yachts, hôtels luxueux pour soirées branchés, la Riviera et la coïncidence du glamour Festival de Cannes en ont fait une attraction irrésistible. Cet anachronisme a perduré par ses standards de sécurité très élevés. En n'oubliant rien : des hommes-grenouilles sont prêts à plonger dès lors qu'un pilote aventurerait son bolide dans le port.
Le premier défi est de cerner les limites de la piste car le rail se charge de le faire. D'autant plus pervers qu'aller vite oblige à l'effleurer.
Le deuxième défi est de soutenir ce rythme infernal sans le répit d'une ligne droite. Les nerfs sont d'autant à contribution que les opportunités de dépassements sont rarissimes.
Le réglage de la monoplace s'étalonne sur les nombreuses bosses et le manque de grip d'une piste visitée une fois l'an. La priorité : un train avant très directionnel. Côté moteur, la souplesse prime.
- 1er Grand Prix en 1950
- 69 éditions, toutes sur le circuit de Monaco
- 31 vainqueurs partis de la pôle position sur ce circuit, soit 45%
- 53% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- Record du tour : 1:10.166 - Lewis Hamilton (pôle 2019)
"Pour revenir sur le week-end qui vient de s’écouler, Imola était une course compliquée pour nous en tant qu’équipe, et nous n’étions pas en mesure de nous battre avec nos concurrents directs. La voiture semblait plus compétitive sur un tour et nous étions à nouveau proches d’entrer en Q3, mais nous avons été freinés par un manque de vitesse de pointe en course. Nous n’avons donc pu ni progresser depuis notre position de départ, ni nous défendre face à nos poursuivants. Nous avons essayé des stratégies différentes avec les deux monoplaces pour nous donner une occasion de gagner des places, mais nous n’avions finalement pas le rythme requis. J’ai prolongé mon premier relais pour faire un seul arrêt et j’espérais pouvoir prendre l’ascendant sur ceux qui en faisaient deux, mais cela n’a pas été le cas. Imola montre que nous devons continuer à progresser et à travailler dur pour mieux comprendre la voiture et en extraire le maximum avec les réglages sur les différents types de circuits que nous visitons, et ce dès cette semaine à Monaco."
"Monaco occupe une place à part au calendrier. Son nom est synonyme de Formule 1 et d’histoire du sport automobile. En tant que pilote, c’est un week-end où vous devez être au sommet de votre art tout en restant concentré tout au long de la semaine. Monaco est un circuit où le pilote peut vraiment faire la différence. Si vous êtes à l’aise dans la voiture et qu’elle réagit exactement comme vous lui demandez, vous pouvez frôler les rails pour trouver du temps supplémentaire. C’était notre cas l’an passé, je me sentais bien au volant dès la première séance d’essais. Je garde de très bons souvenirs de Monaco, notamment de ce podium acquis il y a douze mois. Sans course en France, c’est un peu comme notre deuxième course à domicile avec Silverstone. De manière réaliste, je ne pense pas que nous puissions répéter la performance de l’année dernière, mais nous allons tout donner pour obtenir le meilleur résultat ce week-end."
"J’étais vraiment mitigé en rentrant d’Imola dimanche soir. D’un côté, c’est un pas dans la bonne direction puisque je me suis senti très à l’aise dans la voiture vendredi et samedi. J’étais probablement le plus en osmose avec la monoplace de toute la saison jusqu’ici. J’ai commis une petite erreur en Q2, au moment où cela comptait. J’ai été légèrement distrait par un concurrent dans les derniers virages et j’ai mal évalué ma trajectoire. C’est ma faute, et il aurait été intéressant de voir où nous aurions fini, car mon temps en Q1 était très bon et dans le top dix. Ce ne sont que d’infimes détails à corriger et je sais que nous y arrivons en équipe. Dimanche, la course était moins positive en exposant les faiblesses de notre package. Nous manquions de rythme pour vraiment faire quoi que ce soit. Il y a beaucoup de choses à analyser, mais ce n’est clairement pas ce que nous espérions. Nous avons une chance immédiate de rebondir avec une nouvelle course ce week-end."
"C’est probablement l’épreuve du calendrier la plus proche de la France, donc même si ce n’est pas une manche à domicile – le terme est réservé à Charles [Leclerc] – c’est spécial pour l’équipe et nous pilotes avec autant de soutien français à Monaco. C’est la course que j’attends le plus de la saison. Il y a beaucoup de risques, mais la récompense n’en est que plus belle, comme l’écurie l’a vécu l’an dernier. J’ai un goût d’inachevé depuis douze mois, donc je suis prêt à reprendre le volant. C’est un endroit mythique, mondialement connu et le plus emblématique du sport automobile. Nous allons travailler dur pour être dans le rythme au plus vite et gagner en confiance avec la voiture pendant les essais. À partir de là, il nous faudra un peu de magie samedi et nous verrons où nous en serons à ce moment-là. Je suis fin prêt !"
Vendredi 24 mai
Essais L1 : 13h30 à 14h30
Essais L2 : 17h à 18h
Samedi 25 mai
Essais L3 :12h30 à 13h30
Qualifications : 16h à 17h
Dimanche 26 mai
Course : départ à 15h