.:: GP de Singapour 2011 ::. - Le circuit :
Le Circuit urbain de Singapour (officiellement appelé Marina Bay Street Circuit) est un circuit urbain tracé autour de Marina Bay, coeur historique de Singapour, et qui accueille chaque année depuis 2008 le Grand Prix automobile de Singapour. Le tracé est long de 5,073 km, longeant le port à la manière du circuit de Monaco, et comporte 23 virages. Une Formule 1 y atteint généralement la vitesse de 295 km/h sur Raffles Boulevard.
Le circuit a été réalisé par KBR Inc., s'inspirant du projet original de Hermann Tilke, architecte habituel des circuits de Formule 1 modernes.
Ce circuit a été réalisé dans le but de permettre la tenue d'un Grand Prix de Formule 1 à Singapour. Celui-ci s'est tenu pour la première fois le 28 septembre 2008 et a été remporté par Fernando Alonso. La grande particularité de ce circuit est que la course qu'il accueille se déroule de nuit, pour permettre aux téléspectateurs européens de suivre la course aux mêmes horaires qu'une épreuve européenne et aussi d'atténuer l'influence du climat. Pour cela, près de 1500 lampadaires ont été érigés autour du circuit afin de permettre la tenue de la course dans des conditions d'éclairage optimales.
Le circuit urbain de Singapour accueille donc le troisième Grand Prix urbain de la saison de Formule 1, après le Grand Prix de Monaco, qui est au calendrier depuis 1929, et le Grand Prix d'Europe qui est organisé depuis 2008 sur le circuit urbain de Valence.
En mars 2009, trois des virages du circuits ont reçu un nom après un concours lancé localement. Le virage 1 a été appelé Sheares, du nom de Benjamin Henry Sheares, deuxième président de Singapour. Le virage 7 a été appelé Memorial parce qu'il est situé à proximité du Mémorial civil de la Seconde Guerre Mondiale. Le virage 10 a été appelé Singapore Sling du nom d'un cocktail local inventé en 1915.
En janvier 2010, il a été annoncé que les organisateurs de la course pensaient à apporter des modifications sur le tracé pour la saison 2011. Ces changements pourraient voir l'extension de la ligne droite de Raffles Boulevard, les pilotes contournant alors le mémorial par la droite (entre les virages 7 et 9) et non plus par la gauche (via le virage 8 ) et également une refonte de la partie longeant la baie pour enlever les chicanes près du lieu de l'accident de Nelson Piquet Jr.
61 tours x 5.073 km = 309.316 km
Record du tour : 1:45.599 - K Raikkonen (2008)
Record du tour : 1:45.599 - K Raikkonen (2008)
- Données techniques :
Niveau de grip : 4/5
Effet carburant : 0.29 (s/10kg)
Utilisation pneumatiques : 3/5
Puissance de freinage : 3/5
- Un tour du GP d'Italie côté moteur :
- Le circuit Marina Bay de Singapour a 23 virages, seulement Valence en a plus au calendrier. Parmi ces 23 virages, 10 se prennent sur le deuxième voire le premier rapport, 7 sur le troisième et un seul sur le quatrième, ce qui signifie que le moteur tourne le plus souvent entre 8.000 et 13.000 tr/mn. Les courbes 3, 8, 13 et 14 sont particulièrement symboliques de ces bas régimes. Par conséquent, l’accent est mis sur la création de cartographies qui permettent au moteur d’être très souple en entrée comme en sortie de courbe.
- Utiliser les bons rapports de boite est également essentiel à Singapour, et tout particulièrement le second, qui est utilisé pour près de la moitié des virages de cette piste. Un maximum de 30 rapports est présélectionné avant le début de la saison et les écuries choisissent les meilleurs rapports de cette sélection.
- Il n’y a que deux réelles longues lignes droites à Singapour, celle des stands puis celle entre les virages 5 et 7 et le septième rapport ne sera utilisé que trois fois par tour. Cela signifie que le moteur n’aura que peu de temps pour « refroidir ».
- Les températures sont généralement plus basses la nuit que pendant la journée (entre 5 et 6 °C de moins), mais l’humidité relative varie très peu et peut être supérieure à 90%, même sans pluie. Renault Sport F1 peut recréer ces conditions climatiques sur un de ses bancs dynamiques à Viry-Châtillon, y compris celles d’une course avec une humidité relative de 100% et une chaleur de 40 °C. Il est donc possible de simuler précisément ce que le moteur va endurer sur la piste.
- A Singapour, 46% seulement du tour de piste se passe à pleine charge. L’année dernière, la plus grande vitesse enregistrée ne s’élevait qu’à 295 km/h, entre les virages 5 et 7, mais cette année le DRS devrait permettre d’atteindre 305 km/h. La vitesse moyenne n’est cependant que de 168 km/h, par opposition aux 250 km/h de Monza. Par ailleurs, il y a 82 changements de vitesse par tour, au lieu de 52 seulement à Monaco et 44 à Monza.
- Avec autant de virages, une faible vitesse et des appuis importants, la consommation de carburant au kilomètre est une des plus élevées de l’année. Trouver le juste équilibre d’une charge de carburant suffisante pour finir la course (en tenant compte du risque accru de l’intervention des voitures de sécurité et des aléas climatiques), sans pour autant tomber en panne sèche avant la fin de la course représente un énorme défi. Renault Sport F1 va donc travailler sur ses calculs jusqu’à l’ouverture de la voie des stands.
- Le circuit Marina Bay de Singapour a 23 virages, seulement Valence en a plus au calendrier. Parmi ces 23 virages, 10 se prennent sur le deuxième voire le premier rapport, 7 sur le troisième et un seul sur le quatrième, ce qui signifie que le moteur tourne le plus souvent entre 8.000 et 13.000 tr/mn. Les courbes 3, 8, 13 et 14 sont particulièrement symboliques de ces bas régimes. Par conséquent, l’accent est mis sur la création de cartographies qui permettent au moteur d’être très souple en entrée comme en sortie de courbe.
- Renault à Singapour :
La présence de Renault à Singapour remonte aux années 20, mais pour devenir importateur une filiale a été créée en 2007. La Renault la plus vendue à Singapour est la Fluence, qui représente un tiers des ventes. Les véhicules électriques seront lancés début 2012 après qu’un protocole d’entente a été signé avec le gouvernement en mai 2009. Deux voitures seront lancées initialement, la Fluence Z.E. et le Kangoo Z.E. Renault Singapour sera l’hôte d’un événement au Suntec City Mall, le samedi 24 Septembre. Les pilotes Lotus Renault GP, Vitaly Petrov et Romain Grosjean, participeront à la fête lors d’une séance de signature d’autographes et d’une rencontre avec les fans. - L'an dernier :
Qualifications :
Course :
Course :
- Présentation du GP 2011 :
Après deux circuits rapides où la vitesse de pointe était cruciale et la majorité du tour se déroulait à pleine charge, le Championnat du Monde FIA de Formule Un réduit le tempo aux rues de Marina Bay lors du Grand Prix de Singapour. Avec une vitesse moyenne de seulement 168 km/h, les cartographies moteur sont conçues pour donner au pilote beaucoup d’appui et de motricité en entrant et en sortant des virages. Car Singapour réclame de fort appuis, l’utilisation des gaz d’échappements sera très important pour maintenir un appui constant pendant un tour.
.:: Rémi Taffin ::.
"Pour la première des courses hors Europe qui terminent la saison, nous sommes de retour sur un circuit en ville situé à l’autre extrémité du spectre de puissance comparé à Spa et Monza. Le circuit Marina Bay de Singapour a une vitesse moyenne faible en raison du nombre important de virages. Le but sera donc de fournir de la maniabilité aux pilotes dans les bas régimes et de bonnes reprises pour les courtes liaisons entre chaque virage à angle droit.
Les cartographies moteur devront faciliter une bonne motricité, c’est donc une course pour laquelle nous travaillerons très étroitement avec les ingénieurs châssis afin d’obtenir un comportement neutre. Avec autant de virages lents, une utilisation efficace des gaz d’échappement peut procurer des avantages significatifs. Le flux régulier de ces gaz contribue aux importants appuis aérodynamiques mis en place et procure donc plus de stabilité au freinage.
Pour chacun de nos partenaires, il s’agit d’une course qui revêt une importance particulière ; pour Red Bull Racing, Sebastian pourrait mathématiquement conserver son titre ici. Team Lotus, pour sa part, présentera un nouveau package aérodynamique avec des modifications apportées à son fond plat. Nous aurons donc beaucoup à faire pour que la puissance du moteur corresponde à leurs exigences. Lotus Renault GP a réalisé de belles performances lors des dernières courses qu’ils doivent confirmer. Nous sommes autant motivés à offrir le même service pour chacun de nos partenaires, et plus encore à ce stade de la saison. Nous avons confiance en notre competivité à Singapour, le RS27 a bien fonctionné jusqu’ici lors des circuits en ville, Red Bull Racing-Renault ayant assuré une victoire à Monaco et à Valence. Nous attendons cet événement avec impatience."
.:: Le saviez-vous ? ::.
La cartographie du moteur est toujours importante, mais une utilisation efficace du fond plat soufflé est encore plus importante ici à Singapour puisque 95% des virages sont pris soit en 1ère, 2ème ou 3ème avec un régime moteur entre 8.000 et 13.000 tr/mn pour un maximum possible de 18.000. Le bruit pourrait être impressionnant toutefois car le son se propage entre ces hauts bâtiments qui entourent la piste.
- Red Bull Racing
.:: Sebastian Vettel ::.
" Nous avons fait de bonnes courses à Singapour dans le passé, particulièrement l’année dernière quand nous avons terminé deuxièmes juste derrière Fernando. J’aime ce circuit, il est très difficile – il y a beaucoup de virages, il est très long, il fait chaud et c’est une course nocturne. Il y a beaucoup de choses spéciales à propos de Singapour. La voiture semble être très compétitive là-bas alors j’espère que nous allons pouvoir gagner cette année – ce serait très spécial. En ce qui concerne le championnat, ce n’est pas encore fini. Nous sommes dans une très bonne position, que nous méritons parce que nous avons travaillé dur et fait peu d’erreurs. Tant que nous partons de la prochaine course avec une avance plus importante, alors nous pourrons nous féliciter d’avoir fait du bon boulot."
.:: Mark Webber ::.
"La course nocturne de Singapour n’est pas la plus facile. La piste est très bosselée et bien que la piste soit bien éclairée par les 1500 projecteurs, ce n’est pas vraiment pareil que rouler en plein jour. Ca rend cette course fatigante. C’est aussi la course la plus longue de l’année puisque nous atteignons pratiquement la limite des deux heures imposée par le règlement de la FIA. Pour couronner le tout, la chaleur et l’humidité compliquent la vie des pilotes dans le cockpit. L’année dernière, j’avais terminé cette course à la troisième place, mais ce circuit ne m’a pas toujours autant réussi par le passé. J’aime bien rouler là-bas et j’espère que cela se passera aussi bien pour moi qu’à Valence un peu plus tôt cette année. Au championnat, nous sommes quatre à être séparés par quatorze points seulement et aucun d’entre nous ne va céder un pouce."
Traduction par Nextgen-Auto.com
- Lotus Renault GP
.:: Bruno Senna ::.
Vous avez écrit votre propre histoire ces derniers temps. Première course avec LRGP, premiers points… Et maintenant ?
C’est difficile à dire. Nous progressons bien et je me sens de mieux en mieux dans la voiture comme dans l’équipe. Il reste plusieurs domaines où je dois progresser. Je dois accroitre ma connaissance technique de la R31 et au point de vue de mon pilotage, certaines zones sont encore à peaufiner. Je ne suis certainement pas encore à 100%. J’engrange toutes les informations que je peux chaque week-end et j’espère que nous pourrons continuer à marquer des points et à assurer des qualifications dans le top ten. Nous devrions être des noms familiers en Q3 tous les samedis après-midis. J’espère pouvoir apporter plus de points à l’équipe dès que je me serai habitué à la voiture.
Est-ce bien ancré dans la réalité, maintenant, que vous êtes pilote titulaire de LRGP ?
Oui, c’est bel et bien ancré. J’ai vécu un grand moment à Monza parce que j’avais déjà participé à une course. J’avais fait quelques sorties avec la R31 cette année, mais je n’avais pas l’expérience de la course comme les autres pilotes sur la grille. Ils avaient déjà leur vitesse de croisière avec leurs voitures et ils savaient ce qu’ils étaient capable de faire au moment où je suis arrivé. Bien sûr, tout est un peu nouveau pour moi. Avant Monza, je n’avais qu’une seule expérience en qualifications, ce qui était dur. La course a été une grande courbe d’apprentissage. Je l’ai appréciée et je crois que le résultat a été très encourageant, compte tenu de l’embarras dans lequel je me suis trouvé au premier virage. A l’évidence, la voiture marchait bien et l’équipe a adopté une bonne stratégie. Deux signes très encourageants, vraiment.
Quel a été l’aspect le plus délicat de votre nouveau rôle ?
Cela été assez compliqué de m’habituer aux pneus. Tout le monde a commencé la saison en parlant de pneus, de pneus et encore de pneus. Mais comme pour toute chose, plus vous pratiquez, plus cela devient facile. Extraire le meilleur des pneus Pirelli n’est pas facile. C’est un processus d’apprentissage mais il est clair qu’ils ont un potentiel énorme. Alors j’espère rassembler toutes les pièces et en tirer le maximum pour les prochaines courses.
Le GP de Singapour se déroule de nuit. Cela va-t-il modifier votre approche ?
Ce sera un vrai test. C’est une adjonction récente au calendrier de la F1 et ce sera une nouveauté pour moi. Cela va me demander beaucoup d’efforts pour extraire le maximum de la voiture, mais je suis enthousiaste devant ce qui se prépare et j’espère récompenser l’équipe avec de nouveaux points.
Je vais approcher ce week-end avec une méthode similaire à celle de Monza en tournant le plus possible lors des essais libres, ce qui m’aidera, je l’espère, à atteindre ensuite la Q3. Singapour est un circuit éprouvant. Il comporte tellement de virages et vous devez être sur le qui-vive pour éviter la moindre erreur. Il exige le meilleur de chaque pilote. Définir les réglages n’est pas aisé non plus. Il est aussi dur physiquement parce que l’atmosphère est très humide et la piste demande de la précision virage après virage. En pilotant la nuit, vous remarquez le mélange de zones de lumière et d’ombre et il faut un peu de temps pour s’y habituer. Comme pour le GP de Malaisie, Singapour demande d’arriver un peu plus tôt pour s’acclimater. Cela dit, l’équipe va rester à l’heure britannique à cause du programme du week-end. Je suis impatient de vivre un type de course différent et amusant.
.:: Vitaly Petrov ::.
Dame chance semble vous avoir boudé en Italie. Que retenez-vous de la course ?
Pendant tout le week-end, l’équipe a fait un bond en avant. Nous avons amélioré les réglages de la voiture et bien sûr, nos septième et dixième positions sur la grille étaient une bonne nouvelle. Après cela, il y avait de la bonne humeur dans l’équipe ! Ensuite, en course, cela n’a été qu’une histoire de malchance, mais c’est le sport. Je pense que Vitantonio Liuzzi a compris son erreur et nous avons tiré un trait là-dessus, tout en gardant un aspect positif du week-end. Il n’y a aucun doute que le moral est élevé dans notre camp.
Prochaine étape, Singapour. Est-ce une course spéciale pour vous ?
Singapour est un peu différent parce que vous pilotez la nuit et que vous dormez le jour. Il faut changer vos habitudes et être préparé à être un pilote nocturne ! En tant que pilote, vous avez vraiment besoin de passer plus de temps dehors, raison pour laquelle j’arrive le lundi avant la course pour m’adapter aux conditions.
Êtes-vous fan des circuits en ville ?
Je le suis. J’aime les circuits qui réclament une concentration maximum et où vous n’avez pas le droit à l’erreur. La motricité est importante et c’est un domaine qui nous a fait défaut dans le passé. Néanmoins, nous sommes convaincus de nous améliorer en définissant un bon réglage pour les qualifications. Le circuit comporte 23 virages très exigeants mais j’ai hâte d’y revenir et d’essayer d’améliorer ma performance de l’an dernier.
Quels seront les secteurs clés pour le réglage de la voiture ?
D’abord et avant tout, nous devons nous braquer sur la motricité. La piste est bosselée, la voiture saute beaucoup et il est facile de bloquer les roues, ce qu’il nous faudra faire en sorte d’éviter cette année.
Avez-vous suivi une préparation spéciale pour faire face à la chaleur et à l’humidité ?
Je ne crois pas qu’il soit facile de se préparer pour cette course. Les conditions seront les mêmes que celles rencontrées en Malaisie et nous ne pouvons pas les simuler en en Angleterre. J’aime le fait de travailler la nuit et de dormir le jour. Je pense, en fait, que ce mode de vie me permettra de dormir plus ! La meilleure façon de se préparer est d’arriver aussi tôt que possible à Singapour pour s’acclimater. Ce sera le même régime pour tout le monde, alors je ne crains pas cette course, pas du tout.
.:: Éric Boullier ::.
En revenant sur le GP d’Italie, la performance de l’équipe vous a-t-elle satisfait ?
En course, nous avons subi la malchance dès le départ. Vitaly a été pris dans un accident dans lequel il n’a rien pu faire. C’est vraiment dommage qu’il n’ait pas eu la chance de démontrer la vitesse dont il était capable, parce que, de sa position de départ, nous attendions qu’il se trouve haut dans les points. Ce que nous pouvons retenir de vraiment positif de l’Italie est le fait que la voiture donne plus de performance. Ce qui va offrir à nos pilotes l’opportunité de terminer mieux classés. Vitaly et Bruno se sont qualifiés tous les deux pour Q3, ce qui nous a fait très plaisir. C’était aussi une satisfaction de voir la bonne course de Bruno après qu’il ait dû éviter des voitures impliquées dans l’accident au premier virage. Son résultat va, sans aucun doute, lui apporter de la crédibilité.
A quel point cette saison a-t-elle été difficile au niveau du management ? Il vous a fallu gérer quelques soucis, mais l’équipe semble repartie du bon pied…
Cela a été difficile, c’est vrai. Je ne peux pas dire que tous ces challenges ont été agréables - celux nés de l’accident de Robert n’ont pas été simples - mais dans l’ensemble, cela me plait d’être testé par les problèmes qui je rencontre et de les résoudre de la meilleure façon possible pour le team. Cela fait partie de mon travail. Je ne risque pas de m’ennuyer !
Que pensez-vous de l’équilibre actuel de l’équipe ? Vous avez deux pilotes contrastés qui semblent bien s’intégrer dans le moule LRGP…
Je pense qu’ils sont très complémentaires. Cela bénéficie à l’équipe d’avoir deux personnalités différentes et qui sont très populaires dans l’équipe comme en dehors.
Singapour est le seule course de nuit en F1. Elle réserve en général un beau spectacle. A quel point la F1 et ce Grand Prix ont-ils besoin l’un de l’autre ?
Singapour est devenu une des épreuves incontournables. Tout le monde veut assister à ce Grand Prix. C’est une superbe course avec une excellente organisation et elle est devenue ces deux dernières années un des rendez-vious les plus populaires. Le GP de Singapour signifie aussi business. C’est passionnant de vivre cette course de nuit qui nous garde reliés au temps européen.
Singapour a déjà établi sa réputation auprès des équipes comme un des endroits les plus populaires et tout le monde aime voir le F1 circus ici parce que les gens sont tellement amicaux et accueillants. Tout le monde aime le Grand Prix de Singapour, tout simplement.
.:: James Allison ::.
La performance globale de Monza était-elle le signe que l’équipe a vraiment franchi un cap et avance dans la bonne direction ?
Même si c’était loin d’être sensationnel, c’était au moins respectable. Depuis deux courses, notre voiture s’est montrée plus dans le coup que lors des précédents Grands Prix. Ce qui renforce notre conviction que nous allons de nouveau dans la bonne direction.
Bruno s’est-il bien adapté aux difficultés que représente le pilotage de la R31 depuis sa nomination comme titulaire ?
Plusieurs carrières prometteuses en F1 ont trébuché à cause d’une entrée en cours de saison ces dernières années. Avec les règlements actuels, Bruno n’a eu aucune possibilité de s’adapter à la voiture en dehors de la pression d’un week-end de Grand Prix. Il n’a disposé que d’une séance en pré saison avec la R31 et la manière avec laquelle il a saisi sa chance à Spa, puis à Monza, nous a tous impressionnés.
Singapour offre des difficultés différentes. Est-ce plaisant de préparer cette course vraiment unique ?
C’est amusant de faire la moitié d’un tour du monde et de rester à l’heure d’été britannique. C’est aussi intéressant de composer avec une température de piste qui dégringole au coucher du soleil parce que nous connaissons généralement le problème inverse entre les séances du matin et de l’après-midi. Courir sous la lumière artificielle, avec un appui maximum, de sérieuses exigences de freinage et quelques bosses difficiles, tout cela ajoute à l’attrait du circuit.
Avez-vous quelque appréhension à l’approche de cette course ? On pourrait penser que Singapour ne conviendra pas aussi bien à la R31 que peut-être le Japon ou la Corée…
Monaco et la Hongrie n’ont pas été de bonnes courses pour nous et Singapour possède des caractéristiques similaires à ces circuits. Mais nous sentons que nous avons progressé depuis et que nous pouvons nous montrer sous un meilleur jour à Singapour. Cependant, il est juste de dire que j’ai quelques appréhensions. Cela dit, en cas de bonne course, nous serons prêts pour de bonnes performances sur les cinq courses suivantes et nous aurons montré des progrès sur trois circuits très différents.
.:: Ricardo Penteado ::.
Ricardo, quelles caractéristiques souhaitez-vous du moteur à Singapour ?
Après deux circuits où le moteur était à fond pendant la plupart du tour, nous revenons à un circuit où la vitesse moyenne est beaucoup plus basse. Le Grand Prix de Singapour aura lieu sur les rues utilisées quotidiennement, avec 23 virages et de nombreuses zones de freinage. Parce que 17 des 23 virages sont pris sur les 1er, 2ème ou 3ème rapports, nous devrons créer un réglage qui donne au pilote beaucoup d’appui et de motricité en entrant et en sortant des virages. Le pilote doit se concentrer sur des trajectoires correctes et non la performance du moteur.
Avec autant d’appui aérodynamique et des virages lents, l’utilisation des gaz d’échappements est très importante ?
A Singapour l’utilisation des gaz d’échappements sera très importante pour maintenir un appui constant pendant un tour. Si la voiture possède un niveau d’appui constant, le grip sera aussi plus constant et donc le pilote pourra optimiser sa vitesse en entrant et en sortant des virages. Cela peut aussi permettre de récupérer des dixièmes de seconde, et c’est pourquoi nous faisons très attention au fond plat soufflé à Singapour.
Comment construisez-vous une cartographie pour Singapour ?
Une cartographie et un peu comme une carte ; on choisit des réglages et comment on peut les rassembler pour donner certaines caractéristiques au moteur. Tout d’abord nous recevrons des infos de l’équipe chassis et le setup qu’ils souhaitent utiliser et la vitesse projetée de ce setup. Ensuite nous calculons la vitesse la plus haute du circuit, à Singapour c’est avant le virage 7, et la moindre vitesse et puis nous décidons du réglage et des rapports les plus appropriés. Nous simulons ces réglages au banc d’essai à Viry et puis les validerons au circuit pendant les essais libres vendredi.
Est-ce que le pilote vous donne son avis ?
Le pilote donnera aussi son feedback. L’année dernière à Singapour, Robert [Kubica] a dit qu’il avait besoin d’un réglage moins agressif aux virages 7, 8, 13 et 14 et nous avons raffiné la cartographie et les rapports afin de lui donner plus de maniabilité dans cette section-là. C’est une procédure itérative ; plus vous vérifiez, et plus vous raffinez les cartographies.
- Team Lotus
.:: Heikki Kovalainen ::.
"J’ai vraiment hâte de retourner en Asie du sud-est, et particulièrement à Singapour. J’aime la chaleur et nous avons beaucoup de soutien là-bas alors c’est une course que l’ensemble de l’équipe attend. La fin de la course, l’année dernière, a été spectaculaire, peut-être un peu trop chaude même pour moi, et pas vraiment ce que j’avais souhaité. Mais il y a eu plein de photos sympa du feu et nous avons gagné le prix LG du moment de l’année avec une photo de moi en train de l’éteindre. Cette année, nous aurons le même objectif que l’année dernière – faire un weekend solide, nous assurer d’être à la fin de la course pour tirer parti de ce qui pourrait se passer autour de nous, et faire de notre mieux pour pousser les gars devant nous "
.:: Jarno Trulli ::.
"J'ai quitté l'Italie après un week end intense pour moi et pour toute l'équipe. En piste, je me suis bien ammusé tout le week end, et si je n'avais pas été percuté par Massa, j'aurai pu mieux finir.
Je vais aller à Singapour le plus tard possible, de manière à ce que mon horloge anatomique ne soit pas affectée par le fait que nous allons courir de nuit. Je suis heureux de retourner là ba, un endroit qui compte beaucoup pour Tony, DIN et NASA. Nous y avons de grands supporters. Mais une fois en piste, ce sera comme n'importe quelle autre course. Ce circuit est tellement bien éclairé que nous n'avons aucun problème avec la lumière. Le tracé est par ailleurs assez similaire à celui de Monaco, et c'est un endroit où je suis plutôt à l'aise."
.:: Tony Fernandes ::.
"Lors des deux dernières courses, j’ai été ravi de voir les améliorations dans le garage et sur le muret des stands. Les arrêts aux stands étaient plus rapides, les stratégies justes et au bon moment et un travail sur les voitures plus efficace entre les séances. La cerise sur le gâteau serait maintenant d’ajouter un point à notre compteur, ce serait concrétiser un beau rêve que d’y arriver en 2011."
.:: Mike Gascoyne ::.
"Nous abordons Singapour comme nous le faisons pour Monaco. Nous aurons un ensemble aérodynamique avec appuis maximums, dont un nouveau fond plat, un nouveau diffuseur et de plus grosses écopes de freins à l’avant pour faire face à la demande en refroidissement. Les chiffres obtenus en soufflerie semblent très prometteur concernant la partie arrière, nous verrons bien ce qu’on aura réussi à faire une fois en piste."
Traduction par Nextgen-Auto.com
- Les horaires :
Vendredi 23 septembre
Essais L1 : 12h à 13h30
Essais L2 : 15h30 à 17h
Samedi 24 septembre
Essais L3 : 13h à 14h
Qualification : 16h
Dimanche 25 septembre
Course : départ à 14h - La météo :
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A souligner néanmoins, de petits problèmes d'installation de nouveaux éléments sur sa voiture.
