- Le circuit :
58 tours x 5.338 km = 309.356 km - Données techniques :
Châssis
Aérodynamique : Le tracé d’Istanbul Park est très récent, donc encore en très bon état. Il y a peu de bosses et les vibreurs ne sont pas trop agressifs, il ne devrait donc pas être très difficile de trouver rapidement une bonne balance. Le package aérodynamique sera moins important que ce que nous avons pu voir lors des dernières courses et ressemblera davantage au package utilisé lors de la campagne américaine avec des appuis plutôt moyens.
Pneumatiques : Les pneus ne seront pas soumis à très rude épreuve en Turquie mais l’équipe sera néanmoins particulièrement vigilante quant à l’usure des pneus avants qui risquent de souffrir dans le virage numéro 8, qui est certainement un des virages les plus exigeants de la saison pour le train avant de la monoplace. Pour limiter cette usure éventuelle, nous pourrons jouer avec les suspensions et l’aileron avant notamment mais il s’agira de trouver le bon compromis entre une bonne gestion des pneumatiques et tout de même une bonne traction, qui permettra à la voiture d’être performante dans les parties plus techniques du circuit.
Suspensions : Pour limiter l’usure des pneumatiques, notamment à l’avant, nous pourrons jouer sur les suspensions. Compte tenu de la configuration du circuit et de son très bon état, nous pourrons opter pour des suspensions assez dures qui permettront à la voiture d’être très réactive dans les enchaînements techniques.
Freins : Si le virage numéro 12 reste un gros freinage que les pilotes devront aborder avec précision et doigté, le circuit d’Istanbul Park n’est pas particulièrement exigeant pour les freins car ils peuvent être refroidis dans les longues lignes droites qui précèdent les principales zones de freinage.
Moteur
Performances : Le circuit d’Istanbul Park est un circuit mixte. Avec près de 65% du tour à pleine charge, ce tracé n’est pas particulièrement exigeant pour le moteur. Il nous faut disposer d’un moteur assez souple, offrant une bonne vitesse de pointe pour pouvoir tenter des dépassements mais sans que cela soit au détriment de la puissance à bas régime. Nous chercherons donc à avoir un bon équilibre à haute vitesse ce qui devrait rendre le virage numéro 8 plus facile à négocier compte tenu de la nouvelle configuration moteur.
Refroidissement : Nous attendons en Turquie des conditions de températures élevées mais cela ne devrait pas être très préoccupant dans la mesure où ce tracé ne compte pas de zones très lentes. De plus, les longues lignes droites assureront un bon refroidissement du bloc moteur. - L'an dernier :
Qualification :
Course :
- Présentation du GP 2006 :
.:: Fernando Alonso ::.
Est-ce important pour vous d’avoir pu profiter de trois semaines de repos avant d’attaquer ce Grand Prix de Turquie ?
Cela fait du bien et je crois que c’est très important pour toute l’équipe, pas seulement les pilotes ; pour les mécaniciens et les ingénieurs aussi. Tout le monde a besoin de souffler un petit peu et cela nous permet de revenir en forme pour le Grand Prix de Turquie. Nous sommes en tête du championnat, nous avons pu nous reposer et nous préparer, c’est l’idéal pour attaquer la dernière partie de saison.
Appréciez-vous le tracé d’Istanbul Park ?
Oui, je trouve que cela ressemble à certains circuits d’exception comme Spa par exemple. Le circuit est très large et offre de très belles opportunités pour les dépassements. Il y a aussi des virages très particuliers, où l’on ne voit pas la sortie par exemple. C’est très différent de ce que l’on a l’habitude de voir. Je pense notamment au virage numéro 8, qui est un très long gauche où nous serons probablement à fond cette année avec le V8 et où nous prenons plus de 4G en latéral. C’est un circuit amusant, ce sera très certainement un rendez-vous important du calendrier !
Ce sera la seconde édition du Grand Prix de Turquie, pensez-vous que cela changera beaucoup de choses ?
Je crois surtout que ce sera plus facile pour tout le monde, que ce soit les pilotes, les équipes ou les organisateurs. L’an passé, tout était nouveau, il fallait découvrir le circuit, les infrastructures… Cette année, je suis persuadé que ce sera plus facile et que nous bénéficierons tous de notre expérience passée.
Finalement, vous arrivez en Hongrie avec une avance de dix points sur Michael Schumacher alors qu’il reste encore cinq courses à disputer. Etes-vous confiant ?
Oui, je suis très optimiste. Tout le monde souhaiterait être à ma place, en tête du championnat alors qu’il touche bientôt à sa fin. Nous avons eu la pression après l’Allemagne mais la dernière course en Hongrie a prouvé que la R26 était toujours très compétitive et qu’il nous fallait aborder chaque week-end de course en son temps. La Turquie sera une nouvelle course, avec ses propres challenges. Ce type de circuits correspond bien à notre voiture et Michelin apportera de bons pneumatiques. Nous devons donc nous concentrer sur notre travail, adapter notre package et ne pas faire d’erreurs. Ensuite, il faudra voir ce que donnera la course…
.:: Giancarlo Fisichella ::.
Vous avez découvert ce circuit l’an dernier, est-ce qu’il vous plaît ?
Je l’aime beaucoup. C’est un circuit de la nouvelle génération et je m’y suis tout de suite senti à l’aise l’an dernier. Je suis d’ailleurs parti en première ligne. J’avais de bonnes sensations dans la voiture et je suis persuadé que cette année encore, nous serons très compétitifs sur ce circuit.
On sait que le virage numéro 8 est un virage difficile, est-ce que ce circuit est particulièrement exigeant physiquement ?
Oui, il y a plusieurs virages assez intéressants et le virage numéro 8 est très certainement le plus difficile de ce tracé. C’est un très long gauche que nous négocions à près de 250km/h. Nous devons supporter entre 4 et 4,5G en latéral pendant près de 7 secondes, autant dire qu’en fin de course, notre cou nous fait souffrir ! Il est donc particulièrement important de se préparer physiquement pour cette course, plus encore peut être que pour les derniers Grand Prix que nous avons eu à disputer.
Comment travaillez-vous pour le réglage de la voiture sur ce circuit encore relativement nouveau au calendrier ?
Il est important de trouver le plus rapidement possible le bon réglage. Nous arrivons donc ici en connaissant les data de la saison dernière et en ayant prévu un set up particulier pour la voiture. Il s’agit ensuite de l’ajuster au mieux au fil des séances et des évolutions de la piste pour pouvoir avoir une voiture toujours plus compétitive. Mais l’essentiel, c’est véritablement de travailler sur une bonne base de réglages dès le début pour ne pas prendre de retard et pouvoir préparer la course dans les meilleures conditions.
La Hongrie a été assez difficile pour vous, avez-vous rechargé les batteries depuis ?
Oui, j’ai été très déçu de ma course en Hongrie. Normalement, mon style de pilotage est très adapté aux conditions de piste humide mais là, le grip de la voiture était vraiment trop précaire. Cela a donc été très agréable de pouvoir souffler un peu après cette course. J’ai passé du temps sur mon bateau en famille, avec des amis. Maintenant je suis prêt à aborder les dernières courses de la saison. Renault compte sur nous pour faire une course remarquable ce week-end et se relancer dans la bataille pour le championnat. Nous disposons du package pour le faire, je pense, nous nous attendons donc à mener des courses très agressives et finir sur le podium.