Le circuit des Amériques est situé dans le village d'Elroy, à proximité de la ville d'Austin, dans l'État du Texas aux États-Unis. Il accueille depuis 2012 le Grand Prix des États-Unis dans le cadre du championnat du monde de Formule 1. C'est le premier circuit construit spécialement aux États-Unis pour accueillir un Grand Prix de F1.
Comme la plupart des circuits récents intégrés au championnat du monde de Formule 1, le tracé du circuit a été dessiné par Tavo Hellmund, l'initiateur du projet, assisté par l'architecte allemand Hermann Tilke.
La première de ses spécificités est qu'il est l'un des rares circuits du championnat du monde à tourner dans un sens anti-horaire : seuls les Grands Prix de Singapour, de Corée du Sud, du Brésil et d'Abou Dabi sont dans ce cas.
La deuxième spécificité de ce tracé est qu'il reprend certains virages connus de circuits existants : les virages 3 à 6 reprennent l'enchainement Maggots-Becketts-Chapel du circuit de Silverstone, les virages 13 à 15 reprennent l'entrée du stade du circuit d'Hockenheim et les virages 16 à 18 ressemblent au quadruple-gauche du circuit d'Istanbul Park.
Enfin, la troisième spécificité de ce circuit est son dénivelé. En effet, c'est le troisième circuit ayant le plus de dénivellation avec 40,5 mètres, derrière les circuits de Spa-Francorchamps et de Suzuka. Du fait de ce dénivelé, l'épingle du virage 1 est la « signature » du circuit avec une forte montée menant au virage suivie d'une forte descente immédiatement après.
- 1er Grand Prix en 1959
- 38 éditions, dont 15 à Watkins Glen, 8 à Indianapolis, 5 à Austin, 4 à Detroit, 3 à Phoenix, 1 à Sebring, 1 à Riverside et 1 à Dallas
- 40 dépassements en 2016
- 80% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 2 vainqueurs partis de la pôle position, soit 40%
- Record du tour : 1:34.999 - Lewis Hamilton (pôle 2016)
Présent au calendrier depuis 2002, le Circuit des Amériques a immédiatement fait l’unanimité. Son savant mélange de changements de direction et de sections techniques en fait un véritable défi pour les voitures et les pilotes. Son premier virage, une épingle en montée, offre une vue impressionnante lorsque les vingt monoplaces s’affrontent au départ.
Virage 1 :La pole position et le T1 sont séparés de 500 mètres, mais le dénivelé atteint pas moins de 40 mètres et l’on s’inscrit dans le virage une fois au sommet. La piste est très large pour offrir différentes trajectoires en vue d’y effectuer des dépassements.
Virage 3 : L’entrée des Esses. Après le T3 à plein régime en septième vitesse, on bascule dans un droite-gauche-droite très rapide où des appuis élevés sont requis.
Virages 8 et 9 : Attention au vibreur à l’intérieur du T9. Les voitures y arrivent depuis le T8, négocié à 130 km/h. Il faut bien réussir sa sortie pour conserver ses prédécesseurs à portée de DRS.
Virage 11 : Ce virage lent sur le deuxième rapport débouche sur la plus longue ligne droite du circuit. Une bonne sortie est importante pour faciliter – ou empêcher – un dépassement.
Virages 12 : Situé au terme d’un kilomètre de ligne droite, le gros freinage du T12 à 330 km/h représente la meilleure opportunité de dépassement du tracé.
Virages 13 à 16 : Une série de virages lents, théâtre de nombreux duels lors des dernières éditions.
Virages 17 et 18 : Les ailerons avant sont réglés pour éviter tout sous-virage dans ce double gauche. Ces virages devraient être avalés à plein régime avec les nouvelles F1.
Virage 19 : Une petite courbe moyennement rapide où il est facile de sortir large.
Virage 20 : Le dernier virage mène à la ligne droite des stands et la deuxième zone DRS.
- Plein régime : 63% du tour
- Freinage : 21% du tour
- Vmax : 328 km/h
- Force G la plus importante : 4,7 dans le virage 6, pendant 0,4 seconde
- Changements de vitesse par tour : 65
- Distance entre la grille de départ et le premier virage : 500 m
- Effet du carburant : 0,38 s au tour par tranche de 10 kg
- Consommation du carburant : 1,88 kg par tour
Austin est la dix-septième manche de l’année et la première étape d’une série de trois courses aux Amériques. Plus que jamais, nous sommes déterminés à atteindre notre objectif et finir en beauté.
J’aimerais évoquer l’arrivée de Carlos. Je tiens à remercier Jolyon pour ses deux années au sein de Renault Sport Formula One Team. Jolyon a travaillé d’arrache-pied pour nous aider et nous avons apprécié son professionnalisme et sa loyauté. Nous lui souhaitons le meilleur pour son avenir.
Nous accueillons Carlos dès le Grand Prix des États-Unis. Nous avons hâte d’entamer cette collaboration. Cette arrivée est important pour la fin de saison et la préparation de la saison prochaine. Nous pouvons ainsi exploiter ces quatre derniers rendez-vous avec Carlos comme une période de transition et d’adaptation à l’écurie et à la voiture.
Le Grand Prix des États-Unis est important, car nous sommes encore en lice pour la cinquième place du championnat constructeurs. Nous avons été foncièrement déçus de revenir les mains vides de la Malaisie et du Japon. Nos rivaux ont su en profiter. Au Japon, notre stratégie nous avait idéalement placés avant que le support du clapet de l’aileron arrière de Nico ne le contraigne à l’abandon. La fiabilité nous coûte des points et nous devons absolument accomplir un week-end sans faute à Austin. Nous devons aborder ces quatre dernières manches avec une nouvelle dynamique, en ne devant absolument rien laisser passer. La voiture bénéficiera de nouvelles évolutions, c’est donc essentiel de marquer des points.
Enfin, comme en Malaisie, voir à nouveau Red Bull sur le podium était positif et cela démontrait une fois de plus l’efficacité en course du moteur Renault qui ne cesse de se rapprocher de la plus haute marche du podium.
Ce week-end, le monde de la F1 s’associera à la Fondation Susan G. Komen. Le Grand Prix des États-Unis coïncidant avec le mois de sensibilisation au cancer du sein, nous arborerons fièrement la couleur rose à travers des baskets APL pour le personnel ou encore des éléments particuliers s’intégrant à la décoration de nos deux voitures.
Qu’aimez-vous à Austin ?
Austin est une ville géniale. J’apprécie vraiment le Texas et j’adore le circuit. De toutes les pistes modernes apparues ces dernières années, Austin est vraiment à part. Le tracé est incroyable avec de nombreux enchainements vraiment fluides, comme le premier secteur qui me rappelle Silverstone. C’est ce que nous voulons et cela nous donne le sourire ! Ce sera important de trouver un bon équilibre, sinon on peut s’attendre à souffrir. L’usure des freins et la consommation d’essence sont aussi élevées. Il faudra veiller sur ces aspects, mais Austin n’en reste pas moins l’un des rendez-vous les plus amusants de la saison.
Qu’avez-vous pensé de Suzuka ?
C’était un week-end difficile. La course se passait bien, nous étions sur le pneu le plus dur pour un premier relais très long. Je me suis compliqué la tâche en sortant large dans le deuxième Degner. J’ai effectué un passage tardif aux stands et je suis ressorti derrière Massa et les deux Haas. J’avais le DRS, mais le volet de l’aileron ne se rabattait plus. Cela n’était pas réparable, d’où notre abandon. Sans cela, j’avais des chances de me hisser en huitième position. Le sport automobile est parfois ainsi. Nous devons aller de l’avant et nous concentrer sur Austin où nous viserons encore les points !
Êtes-vous enthousiaste à l’idée de vous associer avec Carlos ?
Je suis impatient de travailler avec lui. Ensemble, nous devons bien conclure la saison pour aider l’équipe au championnat constructeurs. Je vais faire tout ce que je peux pour l’aider à partir du bon pied dans notre structure. C’est toutefois un pilote très talentueux et promis à un bel avenir. Il a démontré son potentiel en F1. À Austin, nous tenterons de lancer idéalement notre nouveau binôme.
À quel point avez-vous hâte de travailler avec l’écurie ?
L’idée de rejoindre l’équipe m’enthousiasme. J’espère être rapidement dans le coup, mais je sais que nous avons du travail avant de nous rendre à Austin. Il y a beaucoup d’aspects et de personnes à découvrir. Je donnerai tout pour être au plus vite dans le rythme. Même si je sais que l’adaptation peut prendre un peu de temps, je suis persuadé que nous y arriverons.
Quels sont les principaux défis de votre arrivée ?
Se faire un premier avis sur Renault en rencontrant le personnel et la R.S.17 est essentiel. La tâche est immense, mais extrêmement motivante. Je suis prêt à relever le défi. Cette saison, nous avons une ultime offensive à mener et je me dois de trouver les limites de la voiture et m’habituer, entre autres, au volant. Cela fait partie du processus. Voir le travail réalisé à Enstone afin de revenir au sommet est une véritable inspiration. Ils peuvent être surs que je ferai autant d’efforts de mon côté. Je donnerai tout pour aider l’équipe.
Que pensez-vous du circuit d’Austin ?
C’est l’un de mes circuits préférés. L’an passé, j’y ai accompli l’une de mes meilleures courses en F1 en finissant sixième. Je peux m’y rendre en confiance. Je sais comment être performant rapidement à Austin. Je dois juste m’adapter à la monoplace et aux ingénieurs. Austin est l’un de ces tracés modernes bien dessinés. Le premier secteur est particulier, très rapide avec ses changements de direction et ses grandes forces G. J’aime ce type de circuits. Cela m’offrira l’occasion idéale de tester les limites de la R.S.17.
Avez-vous hâte d’épauler Nico ?
Nous sommes très proches au championnat, mais nous n’avons pas trop bataillé en piste. Je suis impatient de travailler avec lui. C’est un excellent pilote, l’un des plus talentueux de la grille. Il possède beaucoup d’expérience en F1. Je vais donc apprendre à ses côtés au plus vite. J’espère qu’ensemble, nous pourrons aider l’écurie à remonter au classement général avant la fin de la saison.
Que pensez-vous du Circuit des Amériques ?
C’est une piste intéressante avec des virages vraiment variés. Le premier secteur est assez rapide, à l’exception de l’épingle en montée du premier virage. Après cela, c’est à droite, à gauche puis à droite dans les courbes imitant les Esses de Suzuka. On retrouve ensuite une longue ligne droite opposée, puis des sections assez lentes et difficiles pour les pneus arrière sur le final. Ce sont de beaux enchainements qui épicent la quête de l’équilibre parfait. Nous connaissons toutefois le tracé et nous comprenons bien les variations de température pouvant affecter l’équilibre d’une monoplace sur la journée.
Avons-nous des évolutions prévues pour Austin ?
Nous aurons des améliorations sur la carrosserie avec les déflecteurs et le diffuseur. Nous disposerons également de nouveaux déflecteurs de roue arrière. Nous continuons d’apporter des nouveautés sur la R.S.17 dès que nous le pouvons.
Quel bilan tirez-vous de Suzuka ?
Tout d’abord, c’était dommage de ne pas voir Jolyon partir en beauté. Nous lui souhaitons le meilleur dans ses projets. C’était décevant de revenir bredouilles, mais il y avait des points positifs à retenir. Nos deux voitures ont effectué de bons départs, elles étaient compétitives quand la piste était dégagée et l’usure et la dégradation des pneumatiques étaient bien maitrisées. La stratégie était inspirée et nous aurions pu confortablement finir huitièmes tout en pouvant attaquer les Force India sans une petite excursion hors-piste et la défaillance du pivot actionnant le DRS. Cela peut arriver, mais nous ferons de notre mieux pour que le problème ne se reproduise plus.
Vendredi 20 octobre
Essais L1 : 17h à 18h30
Essais L2 : 21h à 22h30
Samedi 21 octobre
Essais L3 : 18h à 19h
Qualifications : 23h
Dimanche 22 octobre
Course : départ à 21h