Le circuit des Amériques est situé dans le village d'Elroy, à proximité de la ville d'Austin, dans l'État du Texas aux États-Unis. Il accueille depuis 2012 le Grand Prix des États-Unis dans le cadre du championnat du monde de Formule 1. C'est le premier circuit construit spécialement aux États-Unis pour accueillir un Grand Prix de F1.
Comme la plupart des circuits récents intégrés au championnat du monde de Formule 1, le tracé du circuit a été dessiné par Tavo Hellmund, l'initiateur du projet, assisté par l'architecte allemand Hermann Tilke.
La première de ses spécificités est qu'il est l'un des rares circuits du championnat du monde à tourner dans un sens anti-horaire : seuls les Grands Prix de Singapour, de Corée du Sud, du Brésil et d'Abou Dabi sont dans ce cas.
La deuxième spécificité de ce tracé est qu'il reprend certains virages connus de circuits existants : les virages 3 à 6 reprennent l'enchainement Maggots-Becketts-Chapel du circuit de Silverstone, les virages 13 à 15 reprennent l'entrée du stade du circuit d'Hockenheim et les virages 16 à 18 ressemblent au quadruple-gauche du circuit d'Istanbul Park.
Enfin, la troisième spécificité de ce circuit est son dénivelé. En effet, c'est le troisième circuit ayant le plus de dénivellation avec 40,5 mètres, derrière les circuits de Spa-Francorchamps et de Suzuka. Du fait de ce dénivelé, l'épingle du virage 1 est la « signature » du circuit avec une forte montée menant au virage suivie d'une forte descente immédiatement après.
- 1er Grand Prix en 1959
- 42 éditions (15 à Watkins Glen, 9 à Austin, 8 à Indianapolis, 4 à Detroit, 3 à Phoenix, 1 à Sebring, 1 à Riverside et 1 à Dallas)
- 5 vainqueurs partis de la pôle position sur ce circuit, soit 56%
- Record du tour : 1:32.029 - Valtteri Bottas (pôle 2019)
La montée menant au premier virage est assez raide, mais elle est surtout très large pour offrir différentes trajectoires, et donc des occasions de dépassements. Le circuit est aussi exposé au vent à des endroits fortement susceptibles d’affecter le comportement des voitures. Celles-ci peuvent alors être déportées dès qu’elles quittent l’abri des tribunes ou des talus gazonnés longeant la piste, notamment dans le premier secteur.
Que retenez-vous du week-end de l'équipe au Japon ?
En tant qu'équipe, nous avons quitté le Japon satisfaits de notre moisson de points. Nous avons été performants samedi comme dimanche. Ramener ces points mérités et revenir à la quatrième place du championnat Constructeurs a été très satisfaisant. Ce furent deux semaines intenses et chargées pour l'équipe, à Singapour puis au Japon, et nous allons continuer à tout donner alors que nous nous tournons maintenant vers le Grand Prix des États-Unis, qui se tient ce week-end.
Que pensez-vous du Circuit of the Americas ?
COTA s’apparente un peu à des montagnes russes grisantes mettant à rude épreuve le pilote et la machine. Vous pouvez diviser le circuit en deux parties. Il y a d’abord la section à très grande vitesse du début, négociée quasiment à fond jusqu’au virage 11. Puis, après la ligne droite du retour, nous passons devant l'emblématique tour d'observation et attaquons une série de virages techniques négociés à basse vitesse pour terminer. C'est rapide et fluide, mais aussi bosselé, ce qui corse encore le défi. J'aime ce circuit et j'ai hâte d'y retourner.
Aimez-vous vous balader à Austin, au Texas ?
Le week-end dans son ensemble, au Texas, est toujours une expérience agréable. Austin est définitivement l’une des destinations favorites des équipes et des pilotes, et nous sommes tous excités à l’idée de revenir courir aux États-Unis, où notre sport s'est tant développé ces dernières années. Austin est une ville dynamique qui a beaucoup à offrir. Je sais que l'équipe apprécie vraiment de passer du temps au Texas, mais le plus important sera de faire en sorte de poursuivre sur notre lancée après ce bon résultat au Japon et de nous concentrer sur notre objectif, qui est de terminer en force la saison et les quatre courses restantes.
Comment s'est passé votre Grand Prix du Japon, à l’issue duquel vous avez fait votre retour dans les points ?
Au Japon, durant tout le week-end, sur le sec comme sur le mouillé, nous avons évolué sur un bon rythme. Au final, nous avons dû composer avec une météo capricieuse le dimanche et, avec moins d’une heure de course, nous avons dû faire face à une sorte de course sprint. Mais il était important de faire la course, notamment pour les fans qui ont pu voir de l'action après avoir attendu si patiemment sous la pluie. De notre côté, je pense que nous avons raté l'occasion de marquer un nombre de points plus important encore que celui que nous avons obtenu, en terminant septième après être parti depuis cette position. Les conditions ont rendu la course très délicate. Il nous faut maintenant conforter notre quatrième position et l’avance que nous avons sur McLaren.
Vous appréciez courir à Austin. Qu'attendez-vous de ce week-end ?
C'est un circuit où il est plaisant de rouler. Il offre généralement des courses passionnantes, notamment car il y a des opportunités de dépassement. J'ai toujours aimé venir en Amérique pour les sports mécaniques. Cette saison, nous avons déjà eu une course à Miami et, l'année prochaine, il y en aura même trois. Le circuit d'Austin est un bon mixte de lignes droites et de virages, avec beaucoup de dénivelés et de virages relevés. Le secteur 1 est particulièrement amusant, tout en constituant un vrai défi. Les fans sont vraiment tombés amoureux de ce sport et nous avons la garantie que l’atmosphère sera bonne et les tribunes pleines.
Pourquoi est-ce si spécial d’aller aux Etats-Unis?
J'y ai beaucoup couru en Formule 1, mais également en IndyCar. De manière globale, j'aime la vision du sport qu’ont les Américains. La façon dont l'Amérique aborde le sport est très différente et c'est très excitant de le regarder en direct. C'est un grand show, avec beaucoup de divertissements, de spectacles, de célébrités et de numéros musicaux. J'ai déjà assisté à des matchs de la NBA et, si j’avais plus de temps, je regarderais davantage de compétitions. C'est bien d’avoir plus de courses en Amérique, car c'est toujours un plaisir de s'y rendre.
Quelles sont les caractéristiques de cette manche sur le Circuit of the Americas ?
C'est toujours formidable de courir aux États-Unis - mon pays d'origine - plus encore à Austin, qui est l'une des villes préférées de beaucoup d’entre nous, en Formule 1. C'est un circuit très exigeant qui donne généralement lieu à de belles courses avec un premier secteur rapide, une longue ligne droite et quelques virages à vitesse lente vers la fin, qui offrent des possibilités de dépassement. Il a été resurfacé l'année passée pour éradiquer certaines des bosses avec lesquelles nous avons dû composer la saison dernière. Il sera intéressant de voir, le vendredi, à quel point cela change la donne.
Quelles évolutions l'équipe a-t-elle prévu d’apporter à Austin ?
Un effort de taille a été apporté au développement de la voiture jusqu'à présent cette saison, et tout le crédit va aux personnes chargées d’assurer ce flux constant de mises à jour sur la majorité des courses cette année. Nous avons monté un nouveau plancher sur la voiture à Singapour et au Japon, et celui-ci a fonctionné comme prévu. Nous avons particulièrement pu en tirer bénéfice à Suzuka, qui est un circuit plus conventionnel que Marina Bay, et nous avons été satisfaits de ses performances. C’est de bon augure pour les courses à venir. À Austin, nous apportons une petite modification à la section extérieure de ce nouveau plancher, ce qui constituera la dernière évolution de l’année.
Était-ce satisfaisant de rebondir de la sorte à Suzuka après le double abandon de Singapour ?
Il était important pour nous de nous reprendre après la déception de Singapour et de revenir en faisant une bonne course à Suzuka, ce que nous avons fait. J'ai été impressionné par l'attitude de l'équipe, qui a su mettre rapidement derrière elle cette mauvaise course et s’en servir pour décrocher dès la manche suivante notre meilleur résultat cette saison. Nous avons besoin de plus de performances solides comme celle-ci et d'éviter les problèmes de fiabilité si nous voulons atteindre nos objectifs pour la saison.
Vendredi 21 octobre
Essais L1 : 21h à 22h
Samedi 22 octobre
Essais L2 : 0h à 1h30
Essais L3 : 21h à 22h
Dimanche 23 octobre
Qualifications : 0h à 1h
Course : départ à 21h