- Le circuit :
Circuit permanant situé à Speedway, 10km au nord-ouest de la capital de l'Indiana.
C'est en 1998 que la Formule 1 décide de revenir au Etats-Unis. Le Speedway d'Indianapolis est choisit et les travaux démarrèrent afin que tout soit près pour acceuillir le Grand Prix des Etats-Unis de l'an 2000.
Reprenant la moitié du célèbre oval -qu'il parcours à l'envers- le nouveau tracé comporte une partie plus lente "Infield" qui demande beaucoup aux pilotes.
C'est un véritable casse-tête côté réglage mais il est l'objet de course très animée et disputée.
73 tours x 4,192 km = 306,016 km - Données techniques :
- L'an dernier :
Les partenaires de Michelin n’ayant pas pu convaincre la FIA de modifier le circuit ou son règlement malgré l’urgence de la situation, ils ont fait front commun et sont tous rentrés aux stands à l’issue du tour de formation du Grand-Prix des USA. Six monoplaces sur la grille à l’extinction des feux mais des dizaines de milliers de spectateurs (140.000 entrées enregistrées) flouées.
Qualification :
Course :
- Présentation du GP 2006 :
.:: Fernando Alonso ::.
Fernando, quel est votre sentiment sur le retour de la F1 à Indianapolis ?
J’ai très envie d’y revenir. Les fans que nous y rencontrons sont vraiment des passionnés de Formule Un, des fans de sport automobile. Il s’intéressent à tout ce qui s’y passe. L’atmosphère dans le paddock, dans la pitlane et autour de la piste est fantastique grâce à eux. J’ai donc hâte de retourner courir à Indianapolis.
Y a-t-il un peu d’appréhension après les événements de l’année dernière ?
Cette année, il est très important pour la F1 d’offrir une belle course à Indy. Nous avons une opportunité en or de faire le spectacle et de démontrer aux Américains que la F1 est un type de course intéressant. Pour nous aider à grandir en Amérique, nous devons essayer de leur procurer du plaisir, des dépassements et une bonne course.
Est-il facile de dépasser à Indianapolis ?
C’est un peu moins difficile que sur d’autres circuits parce qu’il y a une super possibilité au premier virage si vous prenez l’aspiration d’une autre voiture dans la ligne droite. La vitesse de pointe est très importante à Indianapolis, c’est la raison pour laquelle nous utilisons très peu d’appui, comme à Montréal. Pour la section de l’infield, nous avons besoin d’une bonne traction. Nous nous concentrons donc sur ces deux spécificités pour régler la voiture.
Quel sera votre objectif ce week-end ?
Je m’attends à livrer une rude bataille, encore une fois. Pendant la course à Montréal, les performances de Renault et McLaren étaient proches. Kimi Raikkonen a mis beaucoup de pression pendant toute la première partie. Je m’attends à ce qu’il en aille de même ce week-end, parce que nous utiliserons globalement les mêmes voitures sans développements supplémentaires. Selon ce qui se passe au niveau des pneumatiques, les Ferrari pourront également se montrer très compétitives. Je n’ai jamais fini la course à Indianapolis, c’est donc un autre endroit où je veux vraiment monter sur le podium et ajouter un trophée à ma collection !
.:: Giancarlo Fisichella ::.
Giancarlo, Indianapolis est un nom magique du sport automobile. Que signifie le fait d’y disputer un Grand Prix ?
C’est fantastique. Le Speedway est un lieu tellement chargé d’histoire, vous le ressentez à chaque fois que vous vous y rendez. C’est l’une des grandes courses de la saison en F1, et le circuit dispose de caractéristiques uniques comme le virage relevé, qui se négocie à haute vitesse et est très différent de ce que nous rencontrons toute l’année. Les fans ajoutent une ambiance à part, et je pense que nous allons passer un grand week-end à Indy.
Le circuit est fait de deux parties distinctes, l’une à haute vitesse, l’autre à basse vitesse. Comment trouver les bons réglages dans ces conditions ?
Trouver le bon équilibre est difficile ! Dans la partie rapide, il faut limiter le traînée de la voiture au maximum afin de disposer d’une bonne vitesse de pointe puis, dans l’infield… il faudrait disposer de beaucoup d’appui pour être rapide. Le plus important, c’est donc de trouver un compromis qui fonctionne : nous utilisons généralement assez peu d’appui et faisons appel à des suspensions assez souples pour avoir de l’adhérence à basse vitesse.
A quoi vous attendez-vous pour le week-end ?
Le Canada a montré que nous sommes très compétitifs sur les circuits à faible appui. Les deux voitures étaient sur la première ligne en qualifications et nous avons occupé les avant-postes dimanche. Je n’ai pas obtenu le résultat que je souhaitais à cause d’une erreur commise au départ, mais je sais que nos voitures nous permettront encore d’être devant ce week-end. Nous devons voir où se situe la performance des différents pneumatiques avant de prédire quoi que ce soit, cependant. Nous savons aussi qu’il nous faudra adopter une approche agressive pour continuer à battre Ferrari.