- Le circuit :
Circuit permanant situé à Speedway, 10km au nord-ouest de la capital de l'Indiana.
C'est en 1998 que la Formule 1 décide de revenir au Etats-Unis. Le Speedway d'Indianapolis est choisit et les travaux démarrèrent afin que tout soit près pour acceuillir le Grand Prix des Etats-Unis de l'an 2000.
Reprenant la moitié du célèbre oval -qu'il parcours à l'envers- le nouveau tracé comporte une partie plus lente "Infield" qui demande beaucoup aux pilotes.
C'est un véritable casse-tête côté réglage mais il est l'objet de course très animée et disputée.
<center>73 tours x 4,192 km = 306,016 km
</center> - Données techniques :
Si le circuit de F1 construit autour du célèbre Indianapolis Motor Speedway a l’air simple sur le papier, les apparences sont une fois de plus trompeuses ! La partie intérieure sinueuse combinée aux plus longues lignes droites de l’année, font de ce circuit un tracé des plus complet et par conséquent des plus exigeant sur le plan technique. Un grip irréprochable, une monoplace stable malgré des appuis aéros faibles et une bonne vitesse de pointe, tels sont les caractéristiques qu’exige Indianapolis. Le virage en banking et la fameuse ligne de briques donnent à ce circuit une saveur toute particulière mais les chronos se joueront dans la partie intérieure du tracé, où les pilotes devront se montrer précis au volant, et ce, au long des 73 tours du Grand Prix de ce week end.- Appuis : Indianapolis est un circuit on ne peut plus contrasté. Les équipes auraient tendance à utiliser des appuis aérodynamiques plus importants que ceux qu’elles exploitent en réalité afin d’améliorer le grip de leur monoplace dans la partie intérieure et notamment à l’accélération et au freinage. Cependant, la longue ligne droite jusqu’au virage numéro 1 est un lieu idéal pour dépasser et cela vient compliquer la décision des ingénieurs en ce qui concerne les niveaux d’appuis embarqués. La vitesse de pointe doit être suffisante pour permettre au pilote de dépasser et de défendre sa position contre les attaques éventuelles de ses concurrents. Le niveau d’appuis est donc calculé pour garantir une vitesse de pointe de l’ordre de 320 km/h (similaire à celle atteinte au Canada) tout en offrant suffisamment d’appuis pour permettre à la voiture d’être efficace dans la partie plus sinueuse. Les ingénieurs adapteront donc leur choix relatif au niveau d’appuis au fur et à mesure du week end en fonction des vitesses de pointe des autres concurrents.
- Grip mécanique : Plus qu’au Canada, l’efficacité de la voiture dans le virage dépendra principalement du set up mécanique plus que de l’aérodynamique pour la simple raison que beaucoup de virages s’attaquent à une vitesse relativement faible en second ou troisième rapport. Les virages 3-4 et 5 ne sont qu’un seul virage et demandent une excellente stabilité du train avant afin que le pilote se sente en confiance, comme dans le virage numéro 11, où la sortie est un facteur critique puisqu’il commande ensuite toute la ligne droite des stands jusqu’au virage numéro 1.
- Stratégie : Le Grand Prix du Canada a pour la première fois cette saison prouvé qu’une voiture sur un seul arrêt pouvait monter sur le podium (cf Wurz termine troisième à Montréal sur un seul arrêt). Cela était dû en grande partie aux circonstances de course bien entendu, avec plusieurs périodes sous safety car. A Indianapolis, les équipes risquent de tenter le coup une nouvelle fois et tâcheront de disputer la plus grande partie de la course avec le type de pneus qui se sera montré le plus efficace lors des essais du vendredi. Comme au Canada, la consommation d’essence et la pénalité liée à la charge d’essence embarquée seront relativement faibles sur ce circuit ce qui nous pousse à croire que la stratégie à un arrêt au-delà du tiers et des deux tiers de la course pourra être envisagée sans risquer de se voir pénaliser en qualifications.
- Pneus : Les pneus Bridgestone Potenza disponibles pour ce week end sont les tendres et les médiums de la gamme 2007. C’est la seconde fois que ces pneus seront utilisés en course, après Melbourne. Les pneus sont donc légèrement plus durs que ceux exploités à Montréal, pour répondre aux charges latérales plus importantes supportées dans la partie intérieure et sur le banking du circuit d’Indianapolis.
- Moteur : Le moteur passe près de 59% du tour en pleine charge, ce qui est en-dessous de la moyenne de la saison ce qui poussera certains à croire que ce circuit n’est pas particulièrement difficile pour le moteur. Cependant, ce tracé comporte une période de près de 22 secondes à pleine charge (depuis la sortie du virage numéro 11 jusqu’à la zone de freinage du virage numéro 1). C’est la période la plus longue de la saison à fond ce qui est particulièrement difficile pour le moteur. Ce dernier devra en plus d’offrir une bonne vitesse de pointe avoir du couple afin de garantir une bonne sortie dans les nombreux virages de la partie intérieure de ce tracé, des caractéristiques que l’équipe pense trouver dans le RS27 !
<center></center> - Appuis : Indianapolis est un circuit on ne peut plus contrasté. Les équipes auraient tendance à utiliser des appuis aérodynamiques plus importants que ceux qu’elles exploitent en réalité afin d’améliorer le grip de leur monoplace dans la partie intérieure et notamment à l’accélération et au freinage. Cependant, la longue ligne droite jusqu’au virage numéro 1 est un lieu idéal pour dépasser et cela vient compliquer la décision des ingénieurs en ce qui concerne les niveaux d’appuis embarqués. La vitesse de pointe doit être suffisante pour permettre au pilote de dépasser et de défendre sa position contre les attaques éventuelles de ses concurrents. Le niveau d’appuis est donc calculé pour garantir une vitesse de pointe de l’ordre de 320 km/h (similaire à celle atteinte au Canada) tout en offrant suffisamment d’appuis pour permettre à la voiture d’être efficace dans la partie plus sinueuse. Les ingénieurs adapteront donc leur choix relatif au niveau d’appuis au fur et à mesure du week end en fonction des vitesses de pointe des autres concurrents.
- L'an dernier :
Le Grand Prix des Etats-Unis, qui s'est déroulé par des températures très élevées sur l'Indianapolis Motor Speedway, a été une épreuve pour le package Renault-Michelin, ni Giancarlo Fisichella, ni Fernando Alonso n'étant en mesure de soutenir le rythme des Ferrari.
Les pilotes Renault ont terminé la course aux 3ème et 5ème places -leurs positions sur la grille- et marquèrent 10 points, portant le total de leur campagne américaine à 25 points contre zéro en 2005.
<center>Qualification :
Course :
</center>
- Présentation du GP 2007 :
.:: Giancarlo Fisichella ::.
Giancarlo, vous étiez performant à Montréal mais vous ne ramenez aucun point et vous manquer l’occasion de monter sur le podium, vous deviez être déçu dimanche soir ?
Oui évidemment. Je faisais une belle course mais la journée s’est vraiment mal terminée pour moi. Le podium était à portée de main et c’est frustrant de manquer une telle opportunité. Le point positif malgré tout est que notre voiture était clairement compétitive à Montréal, nous étions tout à fait capables de nous mesurer aux Ferrari. C’est encourageant pour la course à Indianapolis où j’espère conclure sur un meilleur résultat !
Vous enchaînez avec le Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis, un circuit mythique. Retrouvez-vous une ambiance particulière là bas ?
Oui, c’est une ambiance extraordinaire. Il y a beaucoup de passionnés de sport automobile, c’est un circuit historique mythique, c’est donc un sentiment tout particulier de venir disputer le Grand Prix des Etats-Unis ici. D’autant plus que je suis monté sur le podium l’an passé…
Comment trouvez-vous le tracé d’Indianapolis ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un circuit facile, surtout pour mettre au point la monoplace. Il faut trouver le compromis optimal pour être efficace dans la partie intérieure sinueuse mais aussi dans la longue ligne droite qui caractérise ce circuit. Il faut avoir une voiture stable et directionnelle pour la partie intérieure qui compte plusieurs virages lents et avoir une bonne vitesse de pointe en ligne droite pour être capable de dépasser ou défendre sa position. Cela n’a rien d’évident croyez moi !
Et en ce qui concerne ce virage en banking, quelle est la sensation au volant ?
C’est une partie sympathique de ce circuit mais au volant cela ne demande pas un effort particulier. Pour nous, en Formule 1, c’est presque comme une ligne droite car la voiture a suffisamment de grip pour nous permettre de l’attaquer à fond…
Finalement quelles sont vos attentes en ce qui concerne le niveau de performance de votre voiture ce week end ?
Nous devons aborder ce nouveau Grand Prix de manière positive. Cela a toujours été un bon circuit pour moi et je crois pouvoir dire que nous étions dans le rythme au Canada. Nous nous battons au championnat avec les BMW et nous devons finir devant eux ce week end. Ils se sont montrés très performants à Montréal, ce sera donc difficile mais ce sera notre objectif !
.:: Heikki Kovalainen ::.
Heikki, vous avez vécu un Grand Prix du Canada extraordinaire avec une très belle remontée de la 22ème à 4ème place…
Oui, le retour de situation après deux jours difficiles à Montréal a été extraordinaire ! Nous terminons au pied du podium après un week end difficile et je crois que nous pouvons être très contents car nous avons pleinement mérité cette quatrième place. Notre stratégie était la bonne, j’ai bien roulé, notre voiture était performante… c’est encourageant pour l’épreuve de ce week end !
Quelle leçon avez-vous tiré de ce week end à Montréal ?
La première, que j’avais déjà noté à Melbourne : il est crucial de ne pas perdre du temps de roulage au fil du week end. Lorsque j’ai attaqué les qualifications, je n’avais pas pu essayer les pneus super tendres par exemple. Il est donc primordial pour moi de pouvoir faire les différentes séances afin de trouver un bon équilibre avec la voiture et gagner en confiance. J’ai aussi appris une autre leçon en ce qui concerne l’attitude à avoir. J’ai vécu un week end difficile mais je suis resté positif et j’ai travaillé dur. L’équipe s’est beaucoup donnée pour moi, m’a soutenu et j’ai cherché à lui rendre la pareil dimanche. C’est ce qu’il faut essayer de faire si vous voulez réussir : rester confiant et positif.
Quel effet cela fait de courir à Indianapolis pour la première fois ?
C’est un circuit d’exception, incontournable en sport automobile. Lorsque vous arrivez sur le site, c’est spectaculaire. L’ovale est énorme, ce qui rend le circuit de F1 presque minuscule… Pour les F1, je pense que c’est un tracé intéressant. La partie qui emprunte l’ovale est très rapide et la partie intérieure offre quelques enchaînements de virages sympathiques je pense. J’ai hâte de voir effectivement la sensation que je peux avoir derrière le volant !
En termes de mise au point, quels sont les paramètres sur lesquels vous allez devoir vous concentrer avec vos ingénieurs ?
La ligne droite est très longue, même si on considère le virage en banking, il faudra donc garantir une bonne vitesse de pointe, ce qui implique des appuis aérodynamiques plutôt faibles. Mais en contrepartie, il faudra être capable d’optimiser le grip mécanique et aérodynamique pour toute la partie intérieure. Ce sera donc difficile de trouver un bon équilibre et d’avoir une voiture efficace en tout point du circuit mais c’est ce sur quoi nous tâcherons de progresser lors des essais du vendredi.
Espérez-vous maintenant capitaliser sur cette quatrième place décrochée au Canada ?
J’espère, j’avais un bon rythme au Canada et mon objectif sera de poursuivre dans ce sens ce week end encore. Je pense que notre voiture a sa place dans le Top 10 désormais, il faut donc que j’arrive à l’exploiter au mieux en qualifications. Une fois dans la troisième manche des qualifications, les opportunités sont toutes autres en termes de stratégie pour la course. Je continue d’apprendre comment améliorer mon niveau de performance et le Canada a été riche d’enseignements. J’ai été agressif mais je n’ai pas commis la moindre erreur. Ce sera une fois encore mon principal objectif ce week end à Indy et si j’y parviens, je suis persuadé que le résultat suivra…