Disputé sur le circuit de Sakhir au cœur du désert situé au sud de la capitale Manama, le Grand Prix de Bahreïn s'est fait une place parmi les épreuves incontournables. La piste offre régulièrement des thrillers haletants grâce à ses multiples zones de dépassement créées par de longues lignes droites et des virages serrés. La course débute peu avant le crépuscule pour se finir sous les feux des projecteurs, ajoutant toujours plus de variables, notamment en termes de température. Celle-ci passe d'une chaleur étouffante en une agréable douceur très rapidement.
- 1er Grand Prix en 2004
- 15 éditions (toutes à Sakhir)
- 54 dépassements lors du GP de Grande Bretagne 2020
- 33% de probabilité d'intervention de la voiture de sécurité
- 6 vainqueur parti de la pôle position sur ce circuit, soit 40%
- Record du tour : 1:27.866 - Charles Leclerc (pôle 2019)
Ici, les deux séances les plus importantes – les qualifications et la course – ont lieu en début de soirée, peu après le coucher de soleil. Pendant ces sessions, la température de la piste chute, ce qui affecte la mise en température des pneus et le niveau d’adhérence. Disputés l’après-midi, les EL1 et les EL3 sont bien plus chauds, mais moins représentatifs que d’habitude. L’accent se tourne alors sur les EL2, la seule des trois séances d’essais libres à se tenir dans des conditions similaires à celles des qualifications et de la course.
Pneumatiques à disposition :
- Durs, C2 (Blanc) - Daniel : 2, Esteban : 2
- Médiums, C3 (Jaune) - Daniel : 3, Esteban : 3
- Tendres, C4 (Rouge) - Daniel : 8, Esteban : 8
Pourquoi aimez-vous courir à Bahreïn ?
Je suis impatient de retrouver un peu de chaleur à Bahreïn ! Je sais que nous nous sommes récemment rendus sur de superbes circuits à travers l’Europe et, bien qu’ils aient tous été amusants pour des raisons diverses, le temps était trop froid à mon goût ! Je préfère de loin le soleil et il fait encore assez chaud le soir à Bahreïn. Deux des trois séances d’essais ont lieu de jour et il fait vraiment chaud, mais les qualifications et la course se déroulent en soirée quand les températures sont un peu plus fraîches. La préparation de cette course est donc un véritable défi et il est important de savoir s’adapter aux différents réglages.
Que dire du circuit de Bahreïn ?
Sakhir est un beau tracé. J’ai toujours aimé y piloter et les sessions nocturnes ne sont que du plaisir. Ces dernières années, Bahreïn ne m’a pas vraiment souri sur le plan des résultats, mais je tiens à rectifier le tir ce week-end. Il y a quelques zones où l’on peut dépasser, notamment au premier virage qui est probablement le meilleur endroit pour attaquer.
À quel point êtes-vous motivé après la frustration du Grand Prix précédent ?
Nous avons connu un moment difficile en Turquie entre les faibles niveaux d’adhérence et le temps pluvieux ayant rendu la course extrêmement imprévisible. Bahreïn devrait offrir un retour à la normale avec une surface de piste plus familière. Nous devons remettre les deux voitures dans les points. Je me sens beaucoup mieux au volant depuis notre dernière visite à Bahreïn, donc je pense que nous devrions être bien placés. Nous avons également un goût d’inachevé après la course de l’an passé, d’où mon impatience !
Que savez-vous de Bahreïn ?
J’ai découvert Bahreïn en GP3 en 2015 et je m’y suis régulièrement rendu depuis. J’aime vraiment y piloter comme il s’agit d’un circuit assez complet dans les défis qu’il propose. C’est aussi la première course nocturne de l’année et c’est toujours une expérience formidable de rouler de nuit, sous les projecteurs. La sensation de vitesse est encore plus impressionnante qu’en journée. De plus, il va faire beaucoup plus chaud que ce que nous avons connu récemment, notamment par rapport à Portimão et à la Turquie où les températures étaient bien plus fraîches ! C’est un peu un retour à la normale sur le plan des conditions.
Quels seront les principaux défis ce week-end ?
La chaleur sera assurément un défi pour les voitures et les pilotes. Il sera plus simple de faire fonctionner les pneumatiques t avant de nous pencher sur les réglages de la monoplace. Bahreïn propose des opportunités de dépassement et c’est généralement une course intéressante d’un point de vue stratégique, donc attendons de voir ce qu’il se passera. Le premier virage représente le meilleur endroit pour dépasser et le quatrième est également bien . Dans l’ensemble, c’est une belle piste et j’ai vraiment hâte de m’y rendre.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette course ?
Je suis vraiment motivé après les deux derniers rendez-vous. J’ai dit que nous n’avions pas l’impression d’avoir beaucoup de chance de notre côté du garage, mais je crois que nous sommes les mieux placés pour renverser la vapeur. Il n’y a pas beaucoup de temps pour s’apitoyer sur nous-mêmes, donc je suis déterminé à connaître un bon week-end et à prendre de gros points à un moment important de la saison.
Quelles sont nos attentes dans la chaleur de Bahreïn ?
Après plusieurs courses sur des circuits méconnus et dans des conditions dignes de l'automne européen, Bahreïn représente un retour en territoire plus familier. Les pilotes et les équipes connaissent bien le tracé et ont une bonne idée de ce à quoi s'attendre. L'une des caractéristiques de Bahreïn réside dans les horaires avec les EL1 et EL3 de jour, mais les EL2, les qualifications et la course plus tard dans l'après-midi, lorsque la piste commence à se refroidir après le coucher du soleil. Cela a un effet significatif sur l'adhérence et les performances des pneus. Tout cela fait clairement des EL2 la séance d'essais la plus pertinente comme elle est plus représentative des conditions rencontrées en qualifications et en course. Le circuit est généralement assez sévère sur les gommes avec des courbes rapides générant beaucoup d'énergie et une certaine motricité requise en sortie des virages lents.
Qu'a appris l'équipe en Turquie ?
La Turquie était évidemment un résultat très décevant pour notre écurie. Les conditions étaient exceptionnelles avec une adhérence faible, des températures basses et deux jours sous la pluie. Certaines équipes ont géré cela avec plus de succès que nous. Bien qu'il soit peu probable que nous rencontrions régulièrement des conditions similaires, nous devons mettre notre déception de côté, tirer les enseignements de ce week-end et nous concentrer sur les trois dernières courses de l’année.
À seulement trois courses du dénouement, comment l'équipe prépare-t-elle la lutte pour la troisième place ?
L’équipe a connu un revers au Championnat Constructeurs lors de la dernière course à Istanbul puisque nos concurrents directs ont marqué de gros points. Nous avons désormais du terrain à rattraper dans le match pour la troisième position. Elle est toujours à notre portée et nous devons rapidement retrouver la forme affichée sur les courses précédentes.
Vendredi 27 novembre
Essais L1 : 12h à 13h30
Essais L2 : 16h à 17h30
Samedi 28 novembre
Essais L3 : 12h à 13h
Qualifications : 15h
Dimanche 29 novembre
Course : départ à 15h10