Bon, je m'y colle. N'hesitez pas à en rajouter ou corriger
Autodromo José Carlos Pace
Autódromo José Carlos Pace est un des circuits sur lequel se tient le Grand Prix automobile du Brésil en Formule 1. Il est situé dans la banlieue de São Paulo. Il tient son nom de l'ancien pilote de F1 José Carlos Pace, mort en 1977 dans un accident d'avion. Néanmoins, il est encore largement connu sous son ancien nom, Interlagos.
Le terrain sur lequel est construit le circuit fut acheté à l'origine par des promoteurs en 1936 afin d'y construire des habitations. Cependant, lorsque l'on découvrit que cette zone ne s'y prêtait pas, il fut décidé d'y construire un circuit de course.
Le nom original du circuit (Interlagos - littéralement "entre les lacs") vient du fait qu'il a été construit entre deux grands lacs artificiels (Guarapiranga et Billings) creusés pour subvenir aux besoins en eau et en électricité de la métropole brésilienne. Dans les années 1970, le circuit prit le nom du pilote de F1 José Carlos Pace qui venait de perdre la vie dans un accident d'avion. L'enceinte du circuit comprend aussi un circuit de kart nommé Ayrton Senna en l'honneur du triple champion du monde décédé lors du Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994.
En 2006, le septuple champion du monde Michael Schumacher y participa à son dernier Grand Prix avant sa retraite sportive. Il finit quatrième de la course au volant d'une des monoplaces de la Scuderia Ferrari.
Ce circuit est l'un des rares circuits avec l'Autodromo Enzo e Dino Ferrari et le circuit d'Istanbul Park à tourner dans le sens anti-horaire. Le tracé actuel date des années 1990 quand le circuit original a été raccourci de 7 829 à 4 397 mètres pour mieux correspondre aux nouvelles normes de la FIA. La conséquence de cette réduction fut notamment la perte de trois longues lignes droites et de trois virages rapides tandis qu'un virage fut renversé et un autre créé. Le tracé original, qui permettait aux voitures de rester à pleine charge pendant plus de vingt secondes, était considéré comme très dangereux (bien qu'aucun accident grave ne se soit produit). La piste actuelle possède une très longue section rapide, des virages rapides ainsi que des zones plutôt lentes. Interlagos est un circuit jugé intéressant car il suit la topographie vallonnée du terrain ce qui rend le pilotage plus difficile et demande plus de puissance au niveau du moteur.
La Piste
La course commence devant la section "Tribunas" et continue sur une portion droite assez longue avant d'arriver dans les "S do Senna" ("Les S de Senna"), un gauche/droite en dévers suivi de la "Curva do Sol" ("La courbe du Soleil"), un grand virage à gauche. Cette première succession de virages est considérée comme extrêmement difficile puisque chacun à un angle, un rayon, une longueur, une inclinaison (vers l'intérieur ou vers l'extérieur) différents.
Arrive ensuite la "Reta Oposta" ("Ligne droite opposée"), la plus longue ligne droite du circuit (mais pas la plus rapide), suivie d'un double gauche en descente appelé "Descida do Lago" ("Descente vers le lac") puis une courte section droite de nouveau en descente.
Vient une section lente et difficile, avec de petits virages (sur le modèle de ce que l'on trouve en kart) et d'imprévisibles hauts-bas. Ces virages sont les "Ferra Dura" ("les fers à cheval") tournant à droite et descendant. "Pinheirinho" ("Le petit sapin"), une section en S (droite puis gauche) sur terrain plat, "Bico de Pato" ("Le bec de canard"), deux virages à droite (un facile suivi d'un autre difficile et très lent), la "Mergulho" ("plongée") un gauche en descente et enfin un virage à gauche formant la section s'appelant "Junção" ("Jonction").
Après cette section lente commence une longue section très rapide avec la "Subida dos Boxes" ("Montée des stands"), un long virage à gauche. "Subida dos Boxes" remonte très vite et demande beaucoup de puissance à la voiture, puis vient "Cotovelo" (le "Coude"). À ce point la piste semble s'incliner vers l'intérieur, avant d'attaquer la ligne droite des stands, portion la plus rapide du circuit.
Interlagos a une des plus longues lignes des stands utilisées en F1. Son entrée est située dans "Cotovelo" et sa sortie après la "Curva do Sol".
Interlagos : Dossier technique
Brésil : Renault - Présentation
Le circuit d’Interlagos combine des épingles serrées avec l’une des lignes droites les plus longues de la saison.
Véritable tracé naturel, le tracé serpente sur 4,309 km - la course sera longue de 305.909 km.
Il est réputé pour sa surface bosselée, même si le problème a été en partie résolu avec un nouveau revêtement en 2004 et si la piste semble avoir bénéficié du même traitement encore l’an dernier.
Les contraintes physiques de ce circuit sont d’autant plus sensibles qu’il tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, soumettant les pilotes – et surtout leur cou- à des forces inverses à celles qu’ils connaissent habituellement. Il est possible de dépasser sur cette piste, surtout à l’entrée du virage n°1.
Le compromis de set- up tend généralement à favoriser la vitesse de pointe en ligne droite et non le meilleur chrono possible : cela donne aux pilotes la possibilité de dépasser… et de ne pas se faire dépasser pendant 71 tours de course.
Aérodynamisme : Les contraintes différentes d’Interlagos demandent des qualités quasi opposées aux monoplaces. Les premier et dernier secteurs sont composés principalement de longues lignes droites, où une bonne vitesse de pointe est essentielle pour protéger sa position. Cela signifie qu’un niveau assez minime d’appuis aérodynamiques y est requis.
Cependant, le deuxième secteur est constitué de virages plutôt lents, qui demandent une charge élevée afin de procurer de l’adhérence à la ré-accélération, au freinage, et en courbe.
La prise en compte de ces deux impératifs donne naissance à un niveau d’appui optimal destiné à réaliser le meilleur temps au tour possible. Cependant, cet optimum doit également prendre en compte les autres concurrents.
Pour défendre ses chances et tenter de dépasser dans le virage n°1, il faut pouvoir être rapide en fin de ligne droite : il faut donc réduire l’appui. Cela signifie que nous utilisons un niveau d’appui proche de celui qui est nécessaire pour le circuit de Bahreïn.
Mise au point : Il est difficile de trouver un bon compromis dans ce domaine, encore une fois à cause des caractéristiques opposées d’Interlagos. Comme pour le secteur aérodynamique, il faut faire des choix et donner la priorité à certains secteurs.
Le virage le plus important à Interlagos est le virage12, qui conditionne la vitesse de pointe le long de la longue ligne droite principale, en montée. Nous portons donc une grande attention à la sortie de ce virage, mais si cela peut générer un peu de sous-virage dans les virages serrés du deuxième secteur.
Cependant, ce qui est perdu à cette occasion vaut largement les gains réalisés par un bon passage dans le troisième secteur. Le deuxième paramètre important à prendre en compte est la surface de la piste.
Interlagos était traditionnellement très bosselé, mais le nouveau revêtement posé l’an dernier a permis aux équipes d’utiliser des hauteurs de caisse moins élevées. La situation pourrait être encore meilleure cette année.
Le circuit ne soumet pas les freins à rude épreuve mais comporte trois décélérations importantes. L’énergie demandée dans ce domaine est comparable à Barcelone.
Pneumatiques : Interlagos comprend peu de virages à haute vitesse soumettant les enveloppes à des forces latérales élevées. Sachant que la surface n’est pas abrasive, des gommes assez tendres peuvent donc être utilisées sans problème. Par conséquent, Bridgestone apportera les mélanges « medium » et tendres de sa gamme 2008.
Moteur : La longue ligne droite principale d’Interlagos demande beaucoup de puissance et la plus longue période de pleine charge dépasse 15 secondes. Tous les moteurs devront également être adaptés aux contraintes de l’altitude car le circuit se situe à 800 mètres au- dessus du niveau de la mer. La pression atmosphérique moindre entraîne une perte de puissance de l’ordre de 7 %
Par conséquent les 60% du tour passés à pleine charge correspondent à 56 % au niveau de la mer. Cette situation rend la vie de certains éléments mécaniques, comme les pistons, plus facile.
Cependant, d’autres éléments, comme le vilebrequin, restent très sollicités. La progressivité est également un facteur important, surtout dans le deuxième secteur. Les pilotes utilisent les vitesses les plus basses à cet endroit, avec des changements de direction vifs et des actions rapides sur les freins comme sur l’accélérateur. L’arrivée progressive de la puissance peut avoir un réel impact sur l’équilibre de la voiture, permettant aux pilotes d’utiliser la trajectoire optimale dans ce secteur.
Alonso : « Un Grand Prix sans pression… »
Fernando aborde le Brésil détendu
La saison 2008 touche à sa fin, et pour Fernando Alonso, l’essentiel à d’ores et déjà été assuré : garantir la 4ème place du championnat du monde des constructeurs à Renault. Une mission accomplie avec panache et deux victoires consécutives à Singapour et Fuji.
C’est donc débarrassé de toute pression que le pilote espagnol aborde le Grand Prix du Brésil, 18ème et dernière épreuve de la saison – sur le circuit d’Interlagos.
Le tracé brésilien a souvent réussi à l’ancien double champion du monde puisqu’en six participations, Alonso y a terminé cinq fois sur le podium (trois fois 3ème, une fois 2ème.)
Une belle 4ème place à Shanghai après deux victoires à Singapour et au Japon. Le bilan de la campagne asiatique est plutôt satisfaisant…
Fernando Alonso : « Oui, tout à fait ! Nos victoires à Singapour et à Fuji ont été une très belle surprise et notre quatrième place en Chine a confirmé notre regain de forme. Nous étions clairement la troisième force, dans le rythme des Ferrari en course… C’est une belle satisfaction pour tout le monde dans l’équipe. Nous avons tous travaillé très dur et c’est donc une belle récompense, d’autant que maintenant nous avons décroché la quatrième place aux Constructeurs, qui était notre objectif depuis la mi-saison.
Mission accomplie en quelque sorte et nous pouvons aborder le Grand Prix du Brésil sereinement, en essayant d’en profiter au maximum ! »
Vous devez avoir des sentiments très particuliers au Brésil ?
FA : « Oui, c’est à Interlagos que j’ai remporté mes deux titres mondiaux en 2005 et 2006 avec Renault et c’est donc toujours un sentiment très fort pour moi d’y retourner, j’y ai des souvenirs incroyables. Cette année, nous avons d’ores et déjà atteint notre objectif qui était de remporter la 4ème place aux Constructeurs avec la troisième voiture la plus rapide du plateau. Nous pourrons donc profiter de cette dernière course de la saison, nous serons plus détendus et nous pourrons éventuellement tenter quelque chose pour faire encore un beau résultat… Depuis Singapour et Fuji, nous savons que c’est possible et on peut donc se permettre d’y croire ! »
Il s’agira du Grand Prix national de votre coéquipier… L’atmosphère promet d’être chaleureuse pour Renault.
FA : « Oui, je suis heureux pour Nelsinho, c’est un sentiment très fort de courir dans son pays, devant son public et je suis convaincu que ce sera une source de motivation supplémentaire pour lui. De manière générale, l’ambiance est extraordinaire au Brésil. Ce sont de vrais passionnés et la F1 a toujours eu une place très particulière au Brésil… Ca promet d’être un beau week-end ! »
Comment décrieriez-vous le tracé d’Interlagos ?
FA : « C’est un circuit intéressant qui propose des défis très variés et exige par conséquent des compromis assez délicats à arbitrer en termes de mise au point. Tout d’abord, le tracé d’Interlagos tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, sa surface est très bosselée et il compte un panel de virages très différents ainsi qu’une longue ligne droite. Il faut donc une voiture efficace sur le plan aérodynamique et avec un bon grip mécanique pour pouvoir prétendre à un bon chrono. »
Nelsinho Piquet est impatient…
Son premier Grand Prix national !
Pour les Brésiliens Rubens Barrichello et Felipe Massa, le Grand Prix du Brésil ne sera pas « une première » dans leur carrière.
Ce sera en effet la 16ème participation de Rubens, la 6ème de Felipe.
Pour le jeune Nelsinho Piquet, par contre, ce sera une nouveauté !
Son père Nelson s’est imposé à deux reprises – mais sur le circuit de Jacarapagua – en 1983 et 1986 !
Vous avez décroché le point de la 8ème place à Shanghai après une très belle course déjà à Fuji où vous avez fini 4ème… Content ?
Nelsinho Piquet : « Oui, ce sont des résultats encourageants. Ce qui me satisfait le plus, c’est que j’ai su faire preuve d’un bon rythme et de solides performances en course. La voiture a beaucoup progressé et elle est désormais plus facile à piloter, je me sens plus à l’aise. J’aimerais juste maintenant hausser mon jeu en qualifications, histoire d’être mieux placé sur la grille et pouvoir ainsi nourrir de réels espoirs en course. C’est ce sur quoi je vais tâcher de me concentrer à Interlagos. »
Justement, vous vous préparez à disputer votre premier Grand Prix national. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
NP : « Je suis très impatient pour être honnête. Je sais que cela va être un sentiment très fort de rouler dans mon pays, devant ma famille, mes amis. C’est une source de motivation énorme et j’ai vraiment hâte d’attaquer ce week-end. Je vais tâcher de rester concentré, bien travaillé avec mes ingénieurs, je veux vraiment faire un beau week-end à Interlagos.
»
Quel est selon vous le principal défi de circuit d’Interlagos ?
NP : « C’est un circuit réputé pour être particulièrement bosselé, le réglage des suspensions sera donc très important. Il faudra avoir une voiture suffisamment souple pour le passage des bosses et les vibreurs du deuxième secteur tout en restant réactive pour les virages plus serrés et les changements de direction plus rapides. Nous travaillerons sur la mise au point de la voiture et donc des suspensions lors de notre trois heures de roulage vendredi. »
Quelles sont vos attentes pour votre Grand Prix à domicile ?
NP : « J’ai envie de faire une belle course, cela va sans dire. Mais je ne me mets pas davantage la pression parce qu’il s’agit du Grand Prix du Brésil. Non, j’aborde cette course sereinement, je vais tâcher de profiter au maximum de mes essais pour peaufiner la mise au point de la voiture, tâcher de faire une belle qualification pour pouvoir ensuite faire une bonne course. Je veux aborder ce Grand Prix par étape et je suis déterminé à décrocher un bon résultat. »
Pappels en video de Renault à Interlagos :
Les 2 Renault au tapis en 2003
2006 ( BO de Guns N Roses au passage - J'adooooooore!!!)
Meteo
Prévision pour Interlagos:
Aujourd'hui (Jeudi), averses orageuses modérées.
Températures le matin de 20 et l'après-midi de 30 degrés.
Vent faible de secteur W.
Prévisions
Samedi - pluie
Dimanche - Orages
Horaires
Vendredi 31 octobre
Essais libres 1 13h00 - 14h30
Essais libres 2 17h00 - 18h30
Samedi 1 novembre
Essais libres 3 14h00 - 15h00
Qualifications 17h00
Dimanche 2 novembre
Course 18h00