- Le circuit
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Caractéristiques :
Situé dans Suzuka Land, un parc d’attraction à thème construit pour les familles des salariés de l’Usine Honda toute proche, le circuit de Suzuka accueille le Grand Prix du Japon. Le circuit a été construit en 1962 pour servir de circuit d’essais. Le titre de Champion du Monde s’est décidé au Japon à 10 reprises en 17 saisons.
C’est la seule piste en « huit » de la saison ; et ses esses conditionnent des réglages précis.
Statistiques :
● 1er GP du Japon : 1976, Fuji. Le premier GP du Japon qui a eu lieu à Suzuka s'est déroulé en 1987.
● 1er vainqueur sur cette piste : Gerhard Berger (Ferrari)
● Pilote le plus victorieux sur cette piste : Michaël Schumacher (vainqueur en 1995, 1995, 2000, 2001, 2002 et en 2004)
Commentaires :
Avec sa forme en huit tordu et sa piste qui se "croise" à un moment donné, Suzuka est à la fois un circuit passionnant et difficile. Selon les pilotes, la seule façon de l’apprécier c’est d’y piloter. Ses courbes, ses montées et descentes, ses enchaînements de virages serrés où il faut brutaliser sa voiture pour réaliser un bon temps n’existent nulle part ailleurs. C’est un tracé très éprouvant pour les pilotes. Il est très technique : il faut disposer d’une voiture stable à l’avant dans les changements de direction, et d’un train arrière sain afin de pouvoir attaquer à l’entrée des virages rapides. En ce qui concerne les trajectoires, il n’y a qu’une seule solution pour réaliser un tour très rapide : placer la voiture sur la bonne partie de la piste pour prendre le virage qui s’approche... et le suivant. Un morceau de bravoure où peu de pilotes réussissent du premier coup. Côté Châssis, virages à haute vitesse, changements de direction et obstacles nécessitant de la motricité font de Suzuka le circuit le plus compliqué de la saison. Il est très exigeant pour les gommes en raison de la quantité et de l’intensité des freinages, si bien que deux ou trois arrêts sont possibles. La consommation d’essence est de 3,9 kilogrammes au tour. Côté moteur, Suzuka est un circuit où la plage d’utilisation du moteur est l’une des plus étendues de la saison, après Monaco : de 7 500 tours/minute après la chicane jusqu’au régime maximum. Il faut un moteur progressif, et une bonne puissance à bas régime pour les enfilades de virages en S, gauche-droite-gauche-droite, à une vitesse comprise entre 140 et 210 km/h. Les pilotes passent entre dix et quinze secondes à changer de direction constamment, ce qui est très éprouvant physiquement, les roues ne sont jamais droites. - En 2004
Fernando Alonso : 5ème
Jacques Villeneuve : 10ème
Podium : 1- M. Schumacher en 1h28
2- R. Schumacher
3- J. Button
Meilleur tour en course : R. Barrichello (1:24:26)
Pole position : M. Schumacher (1:33.542)
Au départ les deux R24, mal qualifiées sur la grille de départ (9è et 11è), ont une nouvelle fois parfaitement jailli et gagner des positions. Fernando s’est bien battu pour remonter dans le classement mais ne pouvait espérer mieux qu’une 5è place, alors que Jacques, en progrès par rapport à son rythme de Shanghai malgré une voiture inadaptée, montre ses limites en course, où il ne parvient pas à remonter dans le classement. Le parallèle avec Alonso est saisissant et fait mal au Québécois. Renault a définitivement perdu son pari avec la champion du monde 1997, qui possède toujours un résultat vierge après deux Grand-Prix.
Fernando Alonso :
C’était une bonne performance en course, je crois. Les qualifs ne nous ont pas vraiment favorisés aujourd’hui : parfois on a de la chance avec les conditions et la pluie, comme à Spa, et parfois pas… Depuis l’onzième position, je ne pouvais qu’attaquer au maximum. Malheureusement, dans ces circonstances on est toujours gêné par le trafic en début de course et ce n’était qu’au terme du premier relais que j’ai pu rouler à mon vraie cadence – ce qui m’a empêché de me battre pour une place au podium. Je crois avoir fait le maximum aujourd’hui mais malheureusement, les points que j’ai marqués serviront plus au championnat pilotes qu’au championnat constructeurs.
- Jacques Villeneuve :
En début de course, nous avons rapidement aperçu que les réglages de la voiture n’étaient pas bien adaptés aux conditions sur le sec. La monoplace sous-virait beaucoup, donc nous avons dû rajouter de l’appui à l’avant aux deux arrêts, mais en fin de course je n’ai pas pu tenir le rythme de ceux devant. C’est un résultat décevant, surtout que nos adversaires ont marqué des points avec leurs deux pilotes aujourd’hui.
- Les horraires :
Vendredi 7 septembre :
4h - 5h : EL1
7h - 8h : EL2
Samedi 8 octobre :
2h - 2h45 : EL3
3h15 - 4h : EL4
6h - 7h : Qualif
Dimanche 9 octobre :
7h : Grand prix - La météo :
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