Le circuit international de Losail est un circuit permanent de sports mécaniques situé juste en dehors de Doha, dans la ville nouvelle de Losail.
Le circuit fait 5,380 km de longueur, avec une ligne droite principale d'un peu plus d'un kilomètre de long (1 068 mètres). Construit en un peu moins d'un an pour un coût d'environ 58 millions de dollars, il est entouré de gazon artificiel pour tenter de prévenir le sable d'empiéter sur la piste. La course inaugurale, en 2004 à l'occasion de la première édition du Grand Prix moto du Qatar, est remportée par Sete Gibernau.
Depuis 2005, une épreuve du championnat du monde de Superbike s'y déroule.
En 2006, le circuit a accueilli le Grand Prix Masters du Qatar réservé aux anciens pilotes de Formule 1 ; il est remporté par Nigel Mansell.
En 2007, un système d'éclairage permanent est ajouté pour les courses de nuit. L'éclairage du circuit de Losail par Musco Lighting en fait le plus grand site permanent sportif éclairé du monde. La première course de nuit de l'histoire de la MotoGP eut lieu en mars 2008.
En février 2009, une épreuve de la GP2 Asia Series 2008-2009 s'y déroule de nuit. Le meilleur temps des qualifications a été établi par Nico Hülkenberg en 1 min 35 s 7411.
En 2021, il est le théâtre du premier Grand Prix du Qatar organisé dans le cadre du championnat du monde de Formule 1.
- 1er Grand Prix en 2021
Pneumatiques à disposition :
- Durs, C1 (Blanc) - Esteban : 2, Fernando : 2
- Médiums, C2 (Jaune) - Esteban : 3, Fernando : 3
- Tendres, C3 (Rouge) - Esteban : 8, Fernando : 8
Que connaissez-vous du circuit international de Losail ?
Comme presque tous les pilotes de la grille, c’est un rendez-vous vers l’inconnu comme la Formule 1 ne s’est jamais rendue au Qatar auparavant. Bien sûr, beaucoup d’entre nous y ont vu le MotoGP, donc nous avons quelques informations sur le tracé avec sa longue ligne droite et ses virages rapides. Les caractéristiques seront probablement assez similaires à celles de Bahreïn dans le sens où il y aura du vent, de la poussière et du roulage de nuit, ce qui est toujours agréable et unique.
À quel point est-ce difficile de découvrir un circuit totalement inédit ?
Les nouveaux circuits représentent toujours un défi amusant. Nous sommes tous logés à la même enseigne comme personne n’a piloté de F1 sur cette piste et nous devrons relever ce défi sur les deux prochaines épreuves au Qatar et en Arabie saoudite. Je vais utiliser un simulateur pour me préparer au mieux, avoir une bonne compréhension des trajectoires et découvrir quelques astuces. L’apprentissage d’un nouveau circuit met probablement plus l’accent sur les pilotes puisqu’il faut être rapidement dans le rythme pour trouver des choses qui pourraient échapper aux autres. C’est un beau défi à relever ensemble.
Dans quel état d’esprit avez-vous quitté le Brésil avant de conclure ce triple header ?
C’était bien de remettre les deux voitures dans les points au Brésil. J’ai vraiment pris du plaisir dans cette course très animée et nous avons eu de grosses batailles en piste. Nous restons cinquièmes du Championnat Constructeurs après les six unités marquées par Fernando et moi. Nous savons que le travail d’équipe et la régularité seront la clé pour conserver la cinquième place d’ici la fin de la saison. Nous regardons vers l’avenir et nous nous concentrons sur la réalisation de ce but. Notre objectif immédiat est de poursuivre sur la lancée de notre double entrée dans les points au Brésil avec un bon résultat au Qatar afin de finir cette triplette du mieux possible.
Vous avez pris la neuvième place au Brésil. Qu’avez-vous pensé de la course ?
Nous avions un bon rythme durant le week-end et nous savions qu’il fallait se battre un peu après notre mauvais départ lors du Sprint samedi. La course en elle-même était bonne, mais je crois que nous avons atteint notre potentiel et nous n’avons pas pu contenir l’Alpha Tauri qui avait des gommes plus fraîches. Nous avons fait de notre mieux, mais leur avantage était trop important avec les pneus neufs. En fin de compte, les deux voitures ont fini dans les points et c’est ce que nous devons faire si nous voulons terminer devant eux au classement. Ce sera serré jusqu’à la fin, donc nous devons tout maximiser sur les trois dernières manches en continuant de bien travailler ensemble comme nous l’avons fait au Brésil.
Le Qatar est un nouveau tracé pour la grande majorité du plateau. À quoi vous attendez-vous ?
J’ai toujours aimé courir au Moyen-Orient. Nous ne connaissons pas très bien Losail, mais le circuit est depuis de nombreuses années au calendrier du MotoGP, donc nous nous y rendons sans préjugé. J’ai échangé à ce sujet avec Davide Brivio, comme il est le membre de l’équipe ayant le plus d’expérience là-bas. Nous allons sur plusieurs pistes dans la région et les infrastructures sont bonnes et le beau temps généralement garanti. Nous avons étudié le tracé sur des simulateurs et avec des caméras embarquées. Cela a l’air rapide avec un bon rythme. Il sera intéressant de voir comment les F1 s’y comportent par rapport aux motos.
Nous retrouvons un week-end classique au Qatar. Comment évaluez-vous le format Sprint utilisé cette année ?
Je crois que le format a rendu les week-ends plus excitants pour les fans avec deux courses au lieu d’une. C’est également bien de se lancer directement dans des choses passionnantes comme les qualifications plutôt que d’avoir deux séances d’essais vendredi. C’est utile pour nous et les équipes, mais ce ne l’est peut-être pas autant pour les spectateurs. De ce que nous avons vu avec les Qualifications Sprint, lorsque vous avez une grille dans l’ordre des performances, les voitures finissent plus au moins au même endroit. Nous avons eu samedi la belle remontée de Lewis (Hamilton) à suivre, mais tout le reste était plutôt figé. C’est la même chose en Formule 2 et Formule 3 avec les grilles inversées. Je pense donc que le format est intéressant et il est important que nous essayions quelque chose de différent, mais nous devons étudier certains ajustements pour en faire un produit plus complet. Je suis sûr que nous en discuterons tous la saison prochaine pour savoir ce qui peut être fait.
D’après votre expérience, que devons-nous attendre du circuit international de Losail ?
Nous avons hâte d’être au Qatar pour cette grande première pour la Formule 1. Ce sera intéressant de voir comment les F1 s’y comportent, car c’est une inconnue pour toutes les équipes et les pilotes. Je m’y suis rendu à plusieurs reprises durant ma carrière comme le MotoGP y court depuis 2004. C’est un beau tracé proposant un peu de tout. Il y a une ligne droite de près d’un kilomètre et peut-être une occasion de dépassement au premier virage. Après cela, on retrouve beaucoup de longues courbes fluides et rapides.
Quelles conditions la F1 peut-elle espérer ?
Nous y allons à une bonne période de l’année avec un temps chaud, plus qu’au Mexique et au Brésil, mais beaucoup plus stable. La chaleur apportera des défis au niveau du refroidissement, mais cela sera similaire à Bahreïn par exemple. Les températures seront cependant plus basses avec le roulage en soirée et il pourrait aussi y avoir du vent. Les premiers essais libres seront probablement très poussiéreux à cause du sable, mais la piste sera nettoyée au fur et à mesure des séances. Dans l’ensemble, les infrastructures sont belles et un bon week-end s’annonce.
Quels pourraient être les autres défis ?
Nous arrivons à la fin d’une triplette très intense pour tout le monde. Le fait le plus intéressant est qu’aucune équipe n’ait déjà roulé à Losail. C’est une piste inconnue pour la Formule 1, donc il sera fascinant de voir à quelle vitesse les équipes et les pilotes découvriront ce nouveau circuit. De plus, il n’y a pas eu trop de temps pour la simulation et la préparation comme la course a été ajoutée assez tard au calendrier, à une période assez chargée de l’année. Nous saurons qui a réagi et s’est adapté le plus rapidement dans tout le paddock.
Vendredi 19 novembre
Essais L1 : 11h30 à 12h30
Essais L2 : 15h à 16h
Samedi 20 novembre
Essais L3 : 12h à 13h
Qualifications : 15h à 16h
Dimanche 21 novembre
Course : départ à 15h