Grand Prix de France, ça avance
Le ministre de la Jeunesse et des Sports David Douillet a affirmé que l'idée d'un Grand Prix de France dès 2013 "
n'est pas enterré" même si aucun accord n'est intervenu en 2011.
Depuis plusieurs mois, une cellule spéciale mise en place par le Premier Ministre François Fillon a pour but de faire revenir la F1 en France pour la première fois depuis 2008. Cette organisation restreinte a déjà obtenu des résultats en montant un projet attractif d'alternance avec Spa en Belgique.
Pourtant, aucun accord n'a été finalisé entre l'organisateur des courses, Bernie Ecclestone, et un potentiel promoteur local. Que le Grand Prix soit planifié au Castellet ou à Magny-Cours, il manque encore quelques millions d'euros de financement public pour boucler le dossier.
Toulon prête à s'engagerLe gouvernement français a envoyé le ministre Douillet, le 30 janvier, auprès d'Ecclestone, à Londres, pour faire le point. "
J'ai rencontré Bernie Ecclestone, il est parfaitement d'accord pour partager ce Grand Prix de F1 entre la Belgique et la France", a déclaré l'ancien champion du judo à TF1. "
On a mobilisé et motivé les collectivités territoriales pour abonder au financement de ce type d'épreuve."
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Ce sera un coût divisé par deux et nous serons sur le circuit Castellet. Il nous reste à nous mettre vraiment d'accord très précisément, très finement, avec nos amis belges et puis quelques détails aussi du côté du Sud avec une ville ou deux pour venir clôturer le tour de table financier. On y est presque."
Toulon, préfecture du Var, semble encline à mettre la main à la poche pour Le Castellet. Son maire, Hubert Falco, affirme que "
l'engagement des collectivités sur deux ans, puisqu'un Grand Prix c'est une année sur deux (...), c'est 7 millions d'euros. Il y a des retombées touristiques, économiques très importantes. Il est difficile de chiffrer mais, croyez-moi, elles sont au-delà des 7 millions d'euros que les collectivités investissent".
Même si le ministre a évoqué Le Castellet, Magny-Cours n'est pas hors du coup. C'est une solution moins glamour mais moins onéreuse car les installations sont déjà en place. "
De vive voix, Bernie Ecclestone m'a dit qu'il n'y avait aucun problème vis-à-vis de Magny-Cours. Pour lui, Magny-Cours, par rapport au Castellet, avait autant d'avantages et d'inconvénients", a déclaré le patron du circuit nivernais Serge Saulnier.
ESPN F1