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Renault45 a écrit:Voila une question qui me turlupine depuis un petit moment déjà. Où sont développer les nouvelles technologie de l'alliance? exemple un nouveau moteur. Sont-ils fait 50-50 France-Japon ou sont-ils entièrement fait dans un seul site?
Une alliance GM-Nissan-Renault planterait une épine dans le pied de Toyota
Vendredi 21 juillet 2006 - 10h49
Une alliance entre le groupe automobile américain en difficulté General Motors (GM), le japonais Nissan et le français Renault causerait un souci évident à Toyota, à l'heure où le géant nippon se prépare à être sacré premier constructeur mondial.
GM et l'alliance Nissan-Renault se sont donnés jusqu'à la mi-octobre pour réfléchir à un éventuel partenariat à trois. Cette idée avait été lancée par le principal actionnaire individuel de GM, le milliardaire Kirk Kerkorian.
Le Pdg de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, le 14 juillet 2006, à Farmington Hills, dans le Michigan
Un tel rapprochement permettrait peut-être à GM de sortir du gouffre financier, et aux trois partenaires de réaliser des synergies.
Mais il leur permettrait aussi de faire front commun face à la croissance effrénée de leur principal concurrent, Toyota, qui devrait supplanter cette année GM au rang de numéro un mondial de l'automobile grâce à ses spectaculaires succès commerciaux en Amérique du Nord et en Europe.
Toyota, qui projette de produire 9,06 millions de véhicules dans le monde cette année (10% de plus qu'en 2005), s'est lancé dans un programme d'investissement massif et prévoit d'ouvrir une dizaine d'usines d'ici 2010, au moment même où ses rivaux américains se restructurent douloureusement.
Le PDG du groupe nippon, Katsuaki Watanabe, s'est refusé jeudi à tout commentaire sur l'éventuelle alliance Nissan-Renault-GM, indiquant simplement qu'il n'avait pas l'intention de se joindre au projet.
Les possibles noces à trois avec Nissan sont pourtant susceptibles d'avoir un goût amer pour Toyota, qui s'intéresse depuis longtemps au sort de General Motors. Le groupe japonais avait même proposé l'an dernier de voler au secours de son concurrent, afin de prévenir tout retour de bâton protectionniste de la part des Etats-Unis contre les voitures japonaises au succès trop criant.
Début octobre 2005, Toyota avait ainsi fait une "fleur" à GM en lui rachetant une participation de 8,7% dans le groupe Fuji Heavy Industries, qui produit les voitures de marque Subaru. Une opération à l'intérêt limité pour le groupe nippon, mais qui avait opportunément renfloué les caisses de GM.
Les PDG de GM et de Toyota se sont rencontrés à au moins deux reprises l'an dernier. Il avaient notamment décidé de prolonger un accord de coopération dans le domaine des piles à combustible signé en 1999.
Surtout, les deux groupes possèdent depuis 1984 une coentreprise aux Etats-Unis, Nummi, qui produit les modèles Pontiac Vibe et Corolla, et dont l'importance est vitale pour Toyota.
"Notre collaboration se poursuit, et nous voulons continuer les très bonnes relations que nous avons déjà établies avec GM", commentait jeudi M. Watanabe.
Selon le quotidien économique Nikkei, Toyota a commencé à réfléchir aux scénarios possibles au cas où l'alliance GM-Nissan-Renault se concrétiserait. Le problème numéro un serait un éventuel départ de GM de Nummi, qui produit 30% des voitures Toyota fabriquées aux Etats-Unis.
Toyota devrait alors soit abandonner Nummi et se priver d'un important outil de production, soit reprendre la part de 50% de GM.
Toyota a cependant démenti avoir l'intention de faire une contre-offre à GM afin de faire capoter le projet d'alliance avec Nissan-Renault, comme l'a affirmé l'hebdomadaire américain BusinessWeek.
"Il ne serait pas surprenant que Toyota examine toutes les options. Mais nous serions surpris s'il envisageait quelque chose de plus que l'extension des joint-ventures, des partages de technologie et du développement de véhicules", estime la Deutsche Bank dans une récente note à ses clients.
Selon elle, "Toyota n'a approché GM avec aucune proposition concrète, et il n'est pas dans les habitudes de Toyota de chercher à acquérir des participations" dans d'autres sociétés.
Renault45 a écrit:Voila une question qui me turlupine depuis un petit moment déjà. Où sont développer les nouvelles technologie de l'alliance? exemple un nouveau moteur. Sont-ils fait 50-50 France-Japon ou sont-ils entièrement fait dans un seul site?
aifol a écrit:Coté moteurs j'avais lu que Renault se concentre sur le diesel, Nissan l'essence. Logique.
Par contre il y aura surement toujours des exceptions, notamment pour Renault parce que mettre des moteurs essence de conception Nissan dans sa gamme Renault Sport ça fait con, sauf si Renault F1 se transforme en Nissan F1, ce qui ne me semblerait pas logique sachant que c'est l'image de Reanult qui a besoin d'être réhaussée.
LosangeF1 a écrit:aifol a écrit:Coté moteurs j'avais lu que Renault se concentre sur le diesel, Nissan l'essence. Logique.
Par contre il y aura surement toujours des exceptions, notamment pour Renault parce que mettre des moteurs essence de conception Nissan dans sa gamme Renault Sport ça fait con, sauf si Renault F1 se transforme en Nissan F1, ce qui ne me semblerait pas logique sachant que c'est l'image de Reanult qui a besoin d'être réhaussée.
Oui c'est deja le cas, sur la clio 3 avec l'arrivé du M4R (2.0 16s 140cv) de nissan, alors que RST a choisi de conserver & d'optimiser l'ancien F4R
alonso 1st a écrit:g su aussi que les constructeurs qui produisent les masters et trafic "Opel" gardent leur stock pour eux et ne donne que peux d examplaires a "Renault-Nissan"...
aifol a écrit:Renault produit les Master (et kangoo je suppose) mais le Trafic c'est GM et Nissan.
aifol a écrit:Coté moteurs j'avais lu que Renault se concentre sur le diesel, Nissan l'essence. Logique.
Par contre il y aura surement toujours des exceptions, notamment pour Renault parce que mettre des moteurs essence de conception Nissan dans sa gamme Renault Sport ça fait con, sauf si Renault F1 se transforme en Nissan F1, ce qui ne me semblerait pas logique sachant que c'est l'image de Reanult qui a besoin d'être réhaussée.
Renault, qui garde le cap en 2006, ne veut pas se marier avec General Motors à tout prix
Jeudi 27 juillet 2006 - 20h45
Renault, qui a accusé une baisse sans surprise de ses résultats semestriels, compte néanmoins atteindre ses prévisions annuelles malgré la flambée des matières premières et améliorer la rentabilité après 2006, mais ne veut pas d'une alliance avec General Motors à tout prix.
Le deuxième constructeur automobile français vise toujours des ventes mondiales "stables" comparé à 2005 et une marge opérationnelle de 2,5%, avec un impact lié à la cherté des matières premières de 100 millions d'euros de plus qu'attendu en début d'année.
Au-delà de 2006, il prévoit un redressement de sa rentabilité "à 3% en 2007 et 4,5% en 2008", avant d'atteindre 6% en 2009 grâce à la réduction des coûts, au lancement de nouveaux modèles et au déploiement accru à l'international, notamment en Chine, a indiqué le PDG Carlos Ghosn.
"Comme tous les constructeurs automobiles, nous avons dû faire face, au cours du premier semestre, à un environnement difficile, marqué notamment par une hausse encore plus importante que prévue du prix de l'énergie et des matières premières. Malgré cette évolution défavorable, les évolutions de la première moitié de l'année ne présentent aucune surprise: ils sont en ligne avec nos prévisions", a souligné M. Ghosn.
Outre un recul de 25% du bénéfice net à 1,62 milliard d'euros, limité cependant par une contribution toujours forte de Nissan, Renault a subi une chute de 46,2% de son bénéfice opérationnel à 649 millions d'euros. Le chiffre d'affaires est resté stable pour atteindre 21,547 milliards d'euros, sur fond de recul de 3,2% des ventes mondiales.
La marge opérationnelle a donc atteint 2,7% du chiffre d'affaires, contre 4,4% au premier semestre 2005. La marge opérationnelle de la division automobile s'est élevée à 1,6%, contre 3,3% un an plus tôt.
Le groupe, qui souffre d'un déclin de ses ventes en l'absence de nouveautés cette année et du vieillissement des Mégane, a aussi pâti de la flambée des prix des matières premières et des coûts liés au passage aux normes environnementales Euro IV. Mais la poursuite de la réduction des coûts d'achat a permis de contrer ces deux facteurs défavorables, selon Renault.
Au second semestre, Renault compte encore faire face à "une hausse continue du prix de l'énergie et des matières premières, une volatilité accrue des taux de change ainsi qu'une augmentation des taux d'intérêt" ainsi qu'"une concurrence toujours plus vive", a détaillé Carlos Ghosn.
Pour les matières premières, "nous avions prévu un surcoût de la hausse des prix des matières premières avoisinant 250 millions d'euros, désormais nous pensons qu'il sera supérieur, autour de 350 millions d'euros", a précisé le directeur financier Thierry Moulonguet.
Mais Renault espère bénéficier au second semestre d'une stabilisation de ses ventes en Europe, où il va poursuivre sa politique commerciale sélective, d'une poursuite de sa progression à l'international et de nouvelles économies dans ses achats.
Quant à l'éventuelle alliance à trois Renault-Nissan-General Motors, dont l'opportunité sera étudiée jusqu'à mi-octobre, elle ne répond pas à une "approche altruiste" et doit "bénéficier à court, moyen et long terme" au français et au japonais, a martelé M. Ghosn.
"Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait aucune obligation à la faire", a-t-il lancé. "Ma responsabilité est d'optimiser le potentiel pour Renault et pour Nissan. Le patron de General Motors a d'autres préoccupations: ce ne sont pas les miennes", a-t-il dit.
Alors que beaucoup d'analystes s'inquiètent d'un mariage de Renault et Nissan avec un constructeur aussi mal en point que GM, Carlos Ghosn a jugé nécessaire "des probabilités d'opportunités environ 10 fois plus grandes que les risques".
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