Ce n’est pas un secret : la Formule 1 est un univers essentiellement masculin. Il est vrai que le monde du sport mécanique est culturellement plus attrayant pour ces messieurs que pour ces dames. Pourtant, au détour des couloirs de l’usine de Viry-Châtillon, l’on croise des femmes tout autant passionnées et engagées dans l’aventure de Renault en Formule 1, et investies dans l’ensemble de ses activités.
5%, c’est ce qu’on appelle une minorité et pourtant aucune des représentantes de la gent féminine ne saurait s’en plaindre : « Je suis très à l’aise dans cet environnement masculin », explique Evelyne, gestionnaire de paye. « Depuis mon arrivée chez Renault Sport, il y a deux ans, j’ai constaté qu’il y a un véritable échange plus qu’une mise à l’écart des femmes. » Sylvie, assistante à la direction technique, de renchérir : « Les membres du Bureau d’Etudes prennent toujours le temps de m’expliquer certaines pièces et leur fonctionnalité, quitte à descendre à l’atelier de montage pour me montrer très concrètement où tout se situe. Je ne saurais pas monter un moteur, mais je sais comment il fonctionne ! »
Homme ou femme, tous les membres de l’usine de Viry sont animés par une seule et même passion : la Formule 1. « Quand je pense F1, je pense immédiatement au bruit des moteurs… ! » commente Corinne, assistante de direction. « C’est un réel plaisir de les entendre vrombir tous les jours dans l’enceinte de l’usine. Mais au-delà, c’est également la technologie de toute la voiture que je trouve fascinante. » Et même si pour certaines d’entre elles, comme pour Ingrid, comptable, cela n’a pas toujours été le cas, depuis qu’elle évolue chez Renault Sport : « c’est devenu une véritable passion. Travailler dans un milieu aussi prenant que l’élite de la compétition automobile et parmi des personnes aussi investies dans leur métier, impossible pour moi de rester indifférente. »
Et ce n’est pas l’excellent début de saison de l’écurie française en 2006 qui entamera cet enthousiasme : « Les trois premiers Grands Prix ont été à la hauteur des espoirs que nous avions fondé sur le RS26 » explique Céline, ingénieur d’essais monocylindre et combustion. « Nous avons capitalisé sur le réussite des méthodes de l’année dernière. Nous bénéficions de tout l’acquis du RS25 et avons transposé les procédés et les techniques sur le moteur de cette année. » Et la suite ? « On l’envisage de façon positive, mais sans toutefois s’endormir sur nos lauriers » précise Christine, dessinateur projeteur. « Conserver le titre constructeur ne sera pas simple car la concurrence n’a pas dit son dernier mot et tout le monde nous attend au tournant… Nous travaillons donc sans relâche pour donner au RS26 toujours plus de puissance tout en conservant sa fiabilité. »
Pour permettre à son écurie d’atteindre l’objectif de résultat fixé à tous, chacun sait – tous sexes confondus - que Renault met tout en œuvre pour offrir aux membres de son équipe les moyens de travailler dans le meilleur environnement possible : « On a des facilités au niveau matériel ce qui nous permet de travailler dans des conditions favorables. » confirme Rosa, responsable paye, formation et administration personnel. « Renault nous donne les moyens de réussir la mission qui nous a été confiée. On a beaucoup de chance d’être ici. » « Lorsque la Marseillaise retentit le dimanche, c’est le savoir-faire et l’expertise de Renault qui brillent à l’international » note Nathalie, responsable de communication interne. « Et nous sommes fièr(e)s à Viry de contribuer au rayonnement de la marque au losange. »
Alors, si elles ne sont certes pas nombreuses, les femmes de Renault Sport ont indéniablement une part active dans la réussite de l’équipe française et leur motivation dépasse tout débat sexiste : « Lorsqu’il y a une victoire ou un bon résultat, tout le monde félicite l’autre » conclut Claire, comptable. « On a toutes et tous sa part à jouer pour que Renault reste au sommet »
