Quelques infos supplémentaires sur ces histoires d'alternateurs défaillants :
Selon Helmut Marko, Renault n'est pas coupable
L'autrichien pointe du doigt un sous-traitant italien
Fait plutôt rare pour être souligné, Helmut Marko, le conseillé de Red Bull pour le sport automobile, a souhaité déresponsabiliser Renault dans l'abandon de Sebastian Vettel lors du dernier Grand-Prix d'Europe. Un sous-traitant italien - Magneti Marelli ? - serait à l'origine de la défaillance de l'alternateur.
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Il s'agit d'une entreprise sous-traitante, située en Italie", précise simplement l'autrichien dans une interview accordée à Motorline.cc.
Renault assume pour sa part la responsabilité dans cet abandon, étant en charge de la production des alternateurs. "
Oui, c'est une partie Renault. Nous utilisons différents fournisseurs pour les parties internes du moteur mais nous construisons les alternateurs et nous sommes donc responsables de l'intégrité de la pièce", affirme Rob White à Autosport.com.
La firme de Boulogne-Billancourt n'écarte cependant pas la thèse d'une défaillance de la part d'un fournisseur. "
Nous travaillons actuellement avec tous les fournisseurs pour s'assurer que nous pouvons trouver la cause du problème et de nous assurer qu'il ne se reproduira pas."
Que ce soit pour Sebastian Vettel ou pour Romain Grosjean, l'alternateur utilisé n'avait pas un fort kilométrage. Il pourrait ainsi s'agir d'un lot défaillant de pièces. "
C'était des pièces neuves, ce qui laisse à penser que c'est un problème avec un lot particulier d'alternateurs. Des tests de fiabilité avaient été réalisé avec succès et les deux alternateurs avaient effectué moins de 1.000 km", ajoute Rob White.
Notons que des rumeurs laissaient à penser que l'abandon de Vitaly Petrov à Monaco avait une origine similaire. Le britannique a néanmoins écarté cette hypothèse puisque le composant en question avait un très fort kilométrage. "
Nous nous sommes interrogés avec la voiture de Vitaly Petrov à Monaco, mais quand nous avons étudié le problème, nous avons constaté que l'alternateur en question avait réalisé plus de 4000 km. En conséquence, nous avons diminué le temps de roulage des alternateurs", précise le Directeur technique de Renault Sport F1.
Que Renault soit responsable ou non, la Formule 1 reste un sport d'équipe. On gagne donc ensemble comme l'on perd ensemble. Nul doute cependant que le losange et ses fournisseurs parviendront à résoudre ce problème pour aborder sereinement la suite de la saison.
De
Confidential-Renault.fr