- Le circuit :
Le circuit international de Sakhir a été conçu, comme les circuits de Shanghai et de Sepang, par l'architecte allemand Hermann Tilke. Dans sa première configuration, Sakhir se caractérise par une succession de courtes lignes droites et de virages lents. Les grandes courbes rapides, qui rendent la course automobile spectaculaire en mettant en avant les qualités de pilotage des concurrents, sont absentes.
La construction du circuit de Sakhir était un objectif national pour l'émirat de Bahreïn, initié par le Prince Shaikh Salman bin Hamad Al Khalifa, fervent supporter de sports mécaniques et président honorifique de la Bahrain Motor Federation. Les organisateurs de la course, inquiets que le circuit ne soit terminé à temps, ont demandé que l'ouverture soit reportée d'une année, à la saison 2005. Cette demande fut refusée par Bernie Ecclestone : le circuit n'était pas entièrement achevé mais suffisamment pour que le Grand Prix 2004 puisse se tenir.
En 2010, le tracé n'est plus le même que lors des éditions précédentes. En effet, la course se déroule désormais sur le grand développement initialement réservé aux épreuves d'Endurance. Une section supplémentaire fait passer le développement de 5,412 à 6,299 km. Cette portion de 888 mètres se situe entre les anciens virages n°4 et n°5 et comporte 9 virages supplémentaires, ce qui porte le total à 24 courbes. Pour l'édition de 2012, la configuration courte est rétablie.
Situé en plein désert, le circuit est sujet au dépot de sable et les organisateurs sont contraints de pulvériser un produit adhésif autour de la voie pour garder le sable hors de la piste.
Record du tour : Record du tour : 1:32.238 - M Schumacher (2004)
- Données techniques :
Plein régime : 64% du tour
Freinage : 15% du tour
Force G la plus importante : 3,4 dans le virage 12, pendant 3 secondes
Vmax : 318 km/h
Vitesse la plus haute en virage : 259 km/h au virage 9
Vitesse la plus faible en virage : 68 km/h au virage 1
Changements de vitesse par tour : 51
Distance entre la grille de départ et le premier virage : 600 m
Aileron avant : L’aileron avant est optimisé en fonction des virages six et sept.
Aileron arrière : Bahreïn réclame un niveau d’appui élevé, ce qui signifie que l’aileron arrière est très braqué. Pas comme à Monaco, mais dans des valeurs comparables à l’Australie et à la Malaisie. La forte chaleur implique que la pénétration dans l’air moins dense est plus efficace.
Freins : Bahreïn se présente comme le premier test déterminant de la saison pour les systèmes de freinage. Les lignes droites se terminant par des virages lents, cela impose une surveillance constante des températures et des niveaux d’usure des freins.
Suspension : Les exigences en motricité étant suffisantes, les réglages de suspension doivent être adaptés en fonction. Dans les virages lents, la motricité nécessaire impose de se concentrer pour obtenir un usage maximum du grip mécanique issu des pneus. Les vibreurs sont utilisés au virage deux pour emmener le maximum de vitesse avant le trois. Le long vibreur en sortie du dix est généralement évité, sa dureté peut nuire à la motricité.
- Notes de piste :
Le profil du circuit présente deux lignes droites et une variété de virages, des épingles serrées aux courbes enroulées en passant par les virages au rayon étendu. Les changements de direction permanents impliquent qu’une cartographie moteur appropriée est extrêmement importante pour procurer une bonne motricité en sortie de virage. Le 12 et le 13, qui forment ce virage au rayon étendu qui commande la plus longue ligne droite du circuit, réclament une attention toute particulière.
Virage 1 : Le gros freinage pour le virage 1 offre une bonne possibilité de dépassement. Le prendre large n’est pas vraiment pénalisant, donc un excès d’optimisme au freinage ne coûte pas grand-chose. La sortie incite le pilote à une certaine douceur sur l’accélérateur quand les pneus sont usés.
Virage 2 : Plus vous attaquerez le vibreur, plus vous emmènerez de la vitesse sur la ligne droite qui suit.
Virage 4 : Il offre une autre possibilité de dépassement grâce à un gros freinage, une entrée large et une sortie très dégagée.
Virages 6 et 7 : Nécessité d’avoir de l’agilité dans les changements de direction rapides.
Virage 10 : Son entrée est difficile. Il faut être bien placé sur la piste après le neuf, la roue intérieure déchargée peut
facilement se bloquer. Il est aussi nécessaire d'emmener suffisamment de vitesse dans le virage neuf pour bien prendre cette entrée, mais attention au freinage raté. En sortie du virage dix, il est préférable d’éviter le vibreur, long et serré.
Virages 14 et 15 : Une autre zone de fort freinage intervient dans les derniers virages. La ligne droite qui suit implique que toute erreur à l’entrée se paye par une vitesse de sortie insuffisante. Un survirage brusque peut se produire ici, ce qui entamerait le potentiel de vitesse sur la ligne droite.
Ligne droite de départ/arrivée : Atteindre la vitesse de pointe reste toujours difficile à Bahreïn à cause du vent.
- Le circuit de Sakhir côté moteur :
En chiffre (Classement effectué sur une échelle de 1 à 5, 1 étant le moins contraignant et 5 le plus exigeant) :
Moteur à combustion interne : 3
MGU-K : génératrice électrique, système de récupératon de l’énergie cinétique au freinage : 3
MGU-H : génératrice électrique, système de récupération de l’énergie thermique à l’échappement : 3
Batterie (ou Réserve d’Energie) : 3
Consommation de carburant : 2
Récupération de l’énergie : 3
- L'an dernier :
A venir
Course :
A venir
- Présentation du GP 2014 :
"Le circuit de Sakhir partage les mêmes caractéristiques que les autres tracés apparus ces dernières années en Formule Un, à savoir de longues phases de pleine charge entrecoupées de virages serrés qui se négocient à basse vitesse."
"Le circuit comporte quatre lignes droites, à commencer par celle des stands, distante d’un kilomètre. Vient ensuite un segment de 500m situé entre les virages 3 et 4, puis une portion plus longue qui relie les virages 10 et 11, et enfin une autre ligne droite de 1km qui opère la jonction entre les virages 13 et 14. Le moteur à combustion interne et le turbocompresseur tournent à plein régime 60% du temps sur un tour, ce qui place le tracé de Sakhir dans la moyenne du calendrier F1 en termes de contraintes exercées sur le moteur. Les lignes droites permettent au MGU-H de récupérer une quantité d’importante d’énergie à l’échappement, mais il est primordial que la génératrice électrique passe ensuite rapidement en mode « moteur » pour offrir une traction idéale en sortie de virages lents. Opter pour des réglages neutres et progressifs sur le groupe motopropulseur permettra de signer des chronos satisfaisants. Ce sera clairement notre objectif dès le début du week-end."
"La portion du circuit située entre les virages 4 et 8, puis entre les courbes 11 et 13, offre des zones de freinage important, soit autant d’occasions pour le MGU-K de conserver la batterie rechargée au maximum. Cet aspect de la gestion d’énergie est d’autant plus important que le MGU-K alimente le V6 dans les quatre lignes droites évoquées plus tôt."
"Avec Sakhir, nous enchaînons sur une nouvelle course disputée dans un pays où les températures sont élevées. Comme en Malaisie, la chaleur environnante, qui peut atteindre jusqu’à 45°C, nous obligera à veiller au refroidissement du propulseur. Nous avons constaté à Sepang que nous évoluions sur le fil du rasoir dans ce domaine et qu’une différence de quelques degrés pouvait avoir une véritable incidence sur les performances des groupes motopropulseurs. Même si nous ne nous attendons pas à rencontrer de difficultés particulières en raison de la chaleur, nous y restons attentifs. Bien sûr, le fait que le Grand Prix se déroule de nuit cette année et que les séances ont lieu plus tard dans journée nous facilite un peu la tâche. Nous devrions avoir la chance de composer avec des températures moins élevées, mais cela n’est pas garanti non plus. Elles dépassent parfois allègrement les 30°C à 19 heures !"
- Red Bull Racing
A venir.
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- Lotus F1 Team
A venir.