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"Bien que possédant cette pré-chambre, le V6 2016 Renault a été abandonné au profit d’une version 2017 100% nouvelle.
«Ce programme a débuté en octobre 2015, et est donc le fruit de 15 mois de travail. La priorité fut d’aller plus loin que nous ne l’avions fait pour le moteur 2016 dans le domaine de la performance et de la fiabilité, que nous ignorions à cette époque, et qui s’est révélé insuffisant pour plusieurs raisons, dont un programme de développement en bout de course. Du coup, nous avons décidé de changer la façon de penser notre moteur afin de repartir sur une nouvelle lignée qui débute cette année et dont nous avions besoin pour servir de plateforme pour les moteurs des années 2018-2020. Quasiment tous les organes ont été changés, ce qui nous a pris du temps. Sans doute aurions-nous pu aller un peu plus loin, mais il a fallu figer une première définition. La suite fait partie du programme de développement sur lequel nous travaillons déjà."
"Nous avons profité de cette remise en question pour aller plus loin que notre démarche précédente et repenser l’intégration de la mécanique au châssis. La manière dont les organes, les sous-ensembles du système de récupération d’énergie, la batterie, les éléments de refroidissement, sont liés les uns aux autres, imbriqués, ceci dans un évident but de performance. Car celle-ci ne se fait pas que par les chevaux de la puissance pure. Des choix assez radicaux ont été adoptés pour réduire la masse et mieux la disposer. Ainsi, un gros travail a été effectué sur la taille des radiateurs et des échangeurs. Réduire les surfaces d’échange de température est un gain de poids, mais aussi de traînée aéro. Nous avons également cherché à homogénéiser les températures, pour obtenir des sources « chaudes » les moins disparates possible. Jusqu’ici, nous avions un système de récupération d’énergie plutôt basse température et un V6 thermique plutôt haute température, nous avons fait un nivellement par le haut. Voiture plus large ? Oui, ça aide, mais là encore, les motoristes fantasment toujours sur un groupe propulseur complet le plus compact, le plus léger, le mieux intégré et centré possible avec une déperdition de chaleur, donc de chevaux, la plus faible possible. Toute l’énergie que l’on peut éviter de faire transiter par les radiateurs se transforme en puissance aux roues."
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