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Renault - Le règlement 2017 arrive trop tôt pour gagner
Renault relativise le coup de pouce que pourrait lui offrir le nouveau règlement technique 2017 dans sa quête de retour au plus haut niveau de la Formule 1.
Le constructeur français poursuit la restructuration de son écurie d'usine à Enstone, suite au rachat de Lotus en fin d'année dernière. Depuis son retour, le Losange a défini un plan de route qui prévoit de retrouver le podium en trois ans.
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L'introduction d'une nouvelle réglementation technique l'année prochaine, avec des monoplaces plus rapides, pourraient bouleverser la hiérarchie. Néanmoins, Renault ne croit pas que cela représentera une opportunité assez grande pour propulser aussi tôt son équipe parmi les équipes de pointe.
"L'année prochaine, ce n'est pas possible", assure Frédéric Vasseur à Motorsport.com. "Ce n'est pas seulement une question de règlement, c'est aussi une question de structure. Il faut construire l'équipe en F1, et la faire monter en puissance est un projet à moyen terme. Avec les congés de fin de contrat et ainsi de suite, quand on veut recruter quelqu'un il faut attendre au moins dix-huit mois. Cela veut donc dire que l'on ne pourra pas collaborer et travailler sur la voiture pendant deux ans."
"C'est la vie, c'est la situation telle qu'elle est. Cela veut probablement dire que des équipes bien plus grosses sont aussi bien plus préparées que nous pour le changement de règlement. Ce serait un avantage si nous étions un prétendant aujourd'hui, mais je ne suis pas certain que nous réduirons l'écart avec les meilleurs."
Bâtir autour d'un futur Champion du monde
Vasseur rappelle que, pour le moment, la concentration dans l'équipe française s'est axée sur la mise en place de bases solides pour l'avenir. Un aspect qui a largement pris le pas sur la possibilité d'effectuer des changements rapides d'organisation. Vasseur le confirme quand il est interrogé sur la comparaison entre la structure actuelle et celle rachetée par Lotus : "Ce n'est pas vraiment différent, car la première chose à faire était d'avoir une vision claire."
"Bob Bell [le directeur technique] se consacre vraiment au projet, et désormais nous devons identifier les recrutements possibles et les investissements nécessaires", ajoute-t-il. "Nous l'avons fait pour les quatre premiers mois, et maintenant nous devons agir. Mais c'est OK, c'est un plan à long terme. Nous ne serons pas capables de franchir une étape immense [dès] la semaine prochaine."
Une vision lointaine qui concerne également les pilotes, avec la ferme intention de pouvoir disposer d'un homme capable de viser le titre mondial lorsque le moment sera venu de jouer les premiers rôles, et autour duquel l'écurie établira les fondations de son succès.
"Honnêtement, la meilleure façon de faire pour nous, c'est de trouver le pilote qui sera Champion du monde en 2020 ou 2021 et essayer de construire la collaboration avec lui dès maintenant", précise Vasseur. "Si l'on regarde en arrière, c'est le même genre d'histoire avec des équipes qui se sont construites autour de pilotes. Red Bull l'a fait avec Vettel, Renault l'a fait avec Alonso. Il faut faire monter la collaboration en puissance quand on veut réussir. Ce sera une part de notre travail ces deux prochaines années."
Pour en revenir à Renault, l'équipe s'attendait à souffrir ce week-end et s'en sort finalement bien. Est ce la nouvelle suspension qui fait son effet ? A confirmer à Hockenheim la semaine prochaine
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