.:: Motorisation Red Bull Racing 2007 : Ferrari, Renault ou Mercedes ? ::.
Mardi 08 août 2006 - 11h26
Red Bull Racing a confirmé son line-up de pilotes pour la saison 2007 (Coulthard/Webber), comme vous le révélait GP2006.COM en exclusivité et en avant-première, hier à la première heure. La communication de l’écurie de Milton Keynes n’évoque cependant jamais l’identité de son fournisseur de moteur… un oubli ? Impossible ! Une telle lacune relèverait de la faute professionnelle grave. Or, les escouades de communication des écuries sont parfaitement rodées. Chaque mot est pesé.
De retour au bercail de Milton Keynes, Mark Webber n’évoque pas plus la possibilité, pourtant particulièrement excitante (David Coulthard n’avait pas tari d’éloges sur le partenariat Red Bull Racing/Ferrari au milieu de la saison passée) de piloter une monoplace propulsée par un bloc de Maranello. Nouvel oubli ? Que nenni ! Webber a été ‘briefé’ sur le sujet : surtout ne pas évoquer le motoriste car le directoire de Red Bull est en pleines négociations.
Avec qui ? Ferrari tout d’abord, dont le contrat de fourniture moteurs court jusqu’à la fin 2007. Pour être prononcé, le divorce devrait permettre à Ferrari de s’y retrouver, au niveau de l’image et du bilan comptable. L’idée de faire basculer le partenariat Ferrari sur la petite sœur Toro Rosso a été évoquée. Est-ce bien raisonnable ? Cette hypothèse impliquerait que Red Bull Racing fait appel à un autre motoriste ou constructeur, qui prendrait immanquablement le dessus sur le tandem Toro Rosso/Ferrari. Maranello serait-t-elle satisfaite de jouer les faire-valoir et d’être devancée en course pas un concurrent direct ? Son image pourrait en souffrir et Ferrari pourrait finalement être tentée de retirer ses billes du taureau rouge.
Quel autre constructeur ou motoriste pourrait être sur les rangs et dans les petits papiers de RBR ? Renault sans nul doute, qui a clairement fait savoir qu’elle était toute disposée à fournir une deuxième écurie. Ecurie payante il va de soit, ce qui permettrait de financer une partie de la maison mère de Viry-Châtillon qui, contrairement à Enstone, n’est pas autonome financièrement parlant.
Pourquoi pas Mercedes ? Les liens entre Ron Dennis et Adrian Newey ne sont pas rompus, pas plus que ceux entre l’ingénieur britannique et le co-actionnaire de l’écurie de Woking : Mercedes. La firme à l’étoile espère depuis deux ans placer ses blocs dans le dos des pilotes d’une écurie partenaire. DubaïF1 puis DireXiv ont lâché prise. Prodrive (propriété de David Richards, qui fera ses débuts en F1 en 2008) est une option. Prodrive, actuellement sans infrastructures, reprendrait la trame du projet DireXiv, qui passait par une colonisation des anciens locaux de l’écurie McLaren Mercedes. Le constructeur de Stuttgart pourrait être tenté de s’associer à l’écurie la plus saine et la plus prometteuse des années à venir parmi celles ne battant pas pavillon d’un constructeur automobile, à savoir Red Bull Racing.