Il n’a pas participé au Grand Prix du Japon le week-end dernier. Mais sa présence a été remarquée. A la recherche d’un baquet en F1, Charles Pic est venu prendre la température à Suzuka. Accompagné d’Olivier Panis, son conseiller sportif, et Lawrence Frankopan, le président de Lagardère Unlimited, le pilote français a multiplié les rendez-vous. Au point de prolonger son séjour en terre nippone. « On essaie de trouver la meilleure solution pour Charles la saison prochaine, confie Panis. On l’a présenté à tous les équipes principales. C’est important qu’ils le connaissent. On a parlé de l’avenir. Tout le monde est très réceptif. Ils ont un bon feeling avec Charles Il y a des choses qui se dessinent assez rapidement. Il va falloir prendre une bonne décision. Il faut que tout le monde y trouve son intérêt.»
A 21 ans, Pic sort d’une année probante sous les couleurs de l’équipe espagnole Addax. Quatrième de la saison GP2, le garçon a du talent. Et surtout plusieurs alliés de poids. Issu d’une famille aisée, le jeune homme à la chevelure blonde dispose d’une manne financière personnelle importante (une somme de 5 millions d’euros est évoquée). Depuis quelques mois, il est également soutenu par Lagardère. Autant d’atouts qui devraient lui permettre de faire la différence. « Aujourd’hui, beaucoup d’écuries ont besoin de finances, explique Panis, présent sur de nombreux Grand Prix européens ces derniers mois. Il y a de moins en moins de constructeurs. Travailler avec Lagardère, c’est évidemment un plus. On a la chance d’avoir un grand groupe derrière nous qui peut nous permettre d’entrer en Formule 1 avec du budget. »
Pic : « Ça va dans le bon sens »
Un budget qui ne laisse pas insensible au sein du paddock. Selon nos informations, Pic aurait déjà obtenu la possibilité d’effectuer des tests au volant d’une Formule 1 lors des journées d’essais pour jeunes pilotes qui se tiendront à Abu Dhabi du 15 au 17 novembre prochain. Il devrait rouler à bord d’une monoplace Team Lotus. L’écurie britannique, motorisée par Renault, semble en pole pour accueillir l’espoir français. François Caubet, le patron de Renault Sport F1, verrait d’un bon œil l’arrivée d’un jeune compatriote sur le circuit. Mais Toro Rosso est également à l’affut. « Il y a des opportunités, admet l’intéressé. On a eu des rendez-vous. Ça va dans le bon sens. Mais on veut y aller pour construire quelque chose. Il faut prendre une décision qui nous permette de s’inscrire dans la durée. » Depuis l’intermède de Romain Grosjean il y a deux ans, jamais un Français n’a semblé si proche d’intégrer l’élite du sport automobile.
http://www.rmcsport.fr/editorial/190874 ... he-au-but/Je commence à penser que Caubet se fout gentiment de la face de Grosjean....